La propagande devenue mode de gouvernance des « démocraties »
On sait que la jeunesse actuelle se nourrit intellectuellement, psychologiquement et culturellement sur les réseaux sociaux. Mais pas que… Elle tète aussi goulument aux pis de Netflix et notamment des « teen drama » dont le concept, né dans les années 80⁄90, nous vient comme toujours des États-Unis. Ces séries pour adolescents traitent essentiellement de la difficulté du passage à l’âge adulte, de la découverte de soi, de la sexualité ou encore des relations conflictuelles avec les parents ou les représentants de l’autorité en général.
Quel meilleur vecteur que celui-là pour pénétrer la matière encéphalique archi-molle des jeunes et y faire du bourrage de crâne ? Les progressistes ne s’y sont pas trompés qui usent de ce moyen efficace pour instiller leurs idéologies perverses : paranoïa du racisme (toujours dans le sens : blanc vs noir), sexisme, homophobie, féminisme hard, validisme et autres obsessions en « ‑ismes » ou « ‑phobie ». Alors qu’autrefois, les « teen drama » mettaient en scène des archétypes comme le sportif, le nerd, la « pom-pom girl » ou encore le rebelle, dans des environnements emblématiques tels que le lycée, le vestiaire, le « milk bar », le « drive in », le bal de fin d’année, etc., aujourd’hui, le genre traite de sujets très orientés sociétalement et cherche à « déconstruire les stéréotypes ». Il s’attaque entre autre au racisme, au « gender identity », au « slut shaming » (attitudes agressives envers les femmes au comportement sexuel jugé « hors-norme »), à la culture du viol, au suicide des adolescents… Les séries « teen » actuelles sont ainsi devenues, plus « concernées », plus tragiques et plus sombres qu’avant. En fait, elles ne sont plus destinées aux seuls adolescents, elles visent désormais les adultes qui regardent le monde des ados. C’est là tout le génie des concepteurs propagandistes.
Ainsi, la saison 3 de Sex Education, mise en ligne cette semaine, était particulièrement attendue des abonnés Netflix friands du genre. Car, en deux ans, cette série est devenue le porte-drapeau des « teen shows » progressistes et inclusifs dont la chaîne s’est fait le parangon. Mais cela n’est pas du goût de tout le monde et certains médias dénoncent ce cahier des charges imposé. Pour essayer de cerner le réel impact de ces productions sur le public visé, le quotidien 20 Minutes a donc demandé leur opinion aux jeunes à travers un sondage réalisé en ligne par OpinionWay, du 13 au 14 septembre, auprès d’un échantillon représentatif de 450 jeunes âgés de 18 à 30 ans (méthode des quotas).
Premier enseignement : 50 % des jeunes pensent que des séries comme Sex Education permettent de lutter contre les stéréotypes véhiculés. Plus de la moitié (58 %) pensent que les séries peuvent aider un peu à lutter contre le racisme et l’homophobie, et un tiers (32 %) en est franchement convaincu. Nombreux sont ceux qui expliquent qu’une meilleure représentativité des minorités est positive et importante pour les minorités elles-mêmes. Cependant, ce matraquage politiquement correct indispose aussi une partie des jeunes qui en perçoivent les limites : « Aujourd’hui, dans toutes les séries il y a un “coming-out” », une minorité qui subit du racisme, ou du “girl power” en veux-tu en voilà. Du coup, c’est toujours un peu les mêmes histoires », déplore un sondé quand un autre se lamente : « C’est chiant de devoir systématiquement mettre chaque minorité dans tous les films/séries. Netflix abuse avec ça, ça en devient ridicule. »
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Il n’empêche, ce sont quand même 65 % des jeunes qui trouvent « utile » ou « normal » la présence de personnages LGBTI et/ou non-blancs dans les séries ! L’efficacité de la propagande n’est plus à démontrer. Même si un bon tiers (35 %) concède que c’est du « politiquement correct » et que certains trouvent cela « pénible », le bilan reste inquiétant : un sur trois seulement conserverait donc un esprit critique. Et à y regarder de plus près, on constate que ce reliquat de lucidité concerne davantage les garçons. En effet, les plus réceptives au bourrage de crâne sont les jeunes femmes : elles sont 77 % (plus des trois quart !), âgées de 18 à 30 ans à avoir un avis positif sur l’inclusivité dans les séries (contre 53 % des hommes seulement). Cette pénétrabilité particulière pourrait-elle expliquer, dans un tout autre domaine, que les jeunes filles se montrent plus réceptives à la propagande de Daesh (55 % des candidats au djihad) ?
Quoi qu’il en soit, cela prouve que la propagande a encore de beaux jours devant elle dans nos sociétés dites « évoluées » et prétendument éduquées. Éduquées comment, au fait ? Par la propagande, pardi ! Suremployée depuis le passage de Najat au ministère de l’Éducation, quand le « migrant » (comprenez l’immigré clandestin ») envahissait tous les programmes et tous les manuels scolaires. Le tropisme idéologique de nos gouvernants – et d’une grande partie des enseignants – continue à mettre le ver dans le cerveau de nos « chères têtes blondes », qui ne le sont plus depuis longtemps d’ailleurs ! Et les éditeurs avides de profits surfent sur cette manipulation intellectuelle de nos enfants, quand ils ne l’anticipent pas. Belin sort un manuel d’Histoire-Géographie-Éducation civique de 6e où l’on trouve un chapitre intitulé « Coronavirus et confinement : je comprends ce qu’est l’intérêt général » dont la problématique est : « Comment certaines libertés peuvent-elles être suspendues au nom de l’intérêt général ? » Le message est on ne peut plus clair ! À noter que le même manuel titre sa première partie d’Histoire ainsi : « La longue histoire de l’humanité et des migrations ». Comme dit Frédéric Sirgant, dans Boulevard Voltaire : ça s’appelle de l’« idéologie cumulative ».
Le ministère de l’Éducation devrait logiquement être rebaptisé « Ministère à l’Éducation du peuple et de la propagande », ce serait plus honnête et un bel hommage au sinistre Joseph Goebbels.
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
Et parlons de toutes les publicités de tout sujet représentant obligatoirement des couples de couleur « mixte »… ainsi que des communications de l’État, même nos caisses de retraites qui s’affichent avec la photo d’un couplé âgé « femme blanche/homme noir »…
Un constat implacable et véridique.
Depuis au moins 40 ans, nos élites ont travaillé à l’abêtissement de la population, via l’école et la télé. Pour les derniers 18 mois, j’irai plus loin que « propagande » en parlant de terrorisme psychologique.
Abêtissement et peur expliquent qu’après les aboiements du 12 juillet des millions de gens se soient précipités vers les piquodromes plutôt que de descendre dans la rue