Pédophilie dans l’Église : et pourquoi pas un million de victimes ?
En boucle, ce 6 octobre, tous les médias ont dénoncé d’une seule voix le tsunami de la pédophilie dans l’Église catholique
Suivant le rapport Sauvé, depuis 1950, soit en 70 ans, c’est au moins 216 000 mineurs victimes d’abus sexuels dans l’Église. La commission Sauvé estime que le nombre de victimes atteint 330 000 si l’on ajoute les agresseurs laïcs. Autrement-dit, les bedeaux et bedelles comme la bonne du curé. Là-dessus, l’anti-clérical de posture Jérôme Béglé sur C‑News, Face à l’Info, en remet une couche. Il déclare sans vergogne qu’en fait, beaucoup de victimes sont déjà mortes et ne pourront plus témoigner. Selon lui, il y aurait donc 400 000, voire 500 000 victimes. 500 000 en 70 ans, cela fait 20 victimes par jour, tous les jours pendant 70 ans, dimanche compris ! Qui dit mieux ?
Halte au feu !
Mais d’où sortent ces chiffres vertigineux qui font valser les paquets de mille ? Face au peu de témoignages disponibles, cette Commission (prétendue) Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Église (CIASE) a fait appel à l’Inserm, qui a réalisé une enquête en population générale sur un échantillon représentatif de 28 000 personnes. Le rapport précise qu’il s’agit d’une évaluation statistique avec un intervalle de confiance de plus ou moins 50 000 victimes. Plus ou moins 50 000 victimes, vous avez bien lu, en matière d’accusation pédophile, on n’est pas à 50 000 près.
Rendons au curé de Cucugnan ce qui appartient au malpropre curé de Camaret, qui a les c…qui pendent. Selon cette enquête 1,2 % des personnes ayant fréquenté l’Église durant l’enfance ont été victimes d’agressions sexuelles. Par contre, l’enquête rappelle que le cadre familial reste le lieu privilégié des abus sexuels. 3,7 % des Français ont subi une agression par un membre de leur famille avant 18 ans. Le rapport Sauvé met en cause environ 3 000 religieux sur la période. Rappelons qu’il ne reste plus qu’environ 15 000 prêtres aujourd’hui pour quelques 1 000 imams vertueux, eux.
Bref, l’acharnement de la République laïque contre la seule Église catholique ne désarme pas depuis la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État. Pour les mosquées, temples, synagogues, pas de problème. Casser du catho, quoi de moins dangereux pour les journaleux en mal de buzz, tout le monde n’est pas Charlie.
Dans nos colonnes, en 2017, nous dénoncions l’enquête à charge d’Élise Lucet dans son émission Cash investigation.
Deux heures d’émission avec de gros moyens engagés pendant un an. Dès le début, on apprend que l’Église est responsable de dizaines de milliers d’actes pédophiles. Le décor est planté. Une montée crescendo qui commence par la pédophilie « ordinaire » du curé de campagne pour finir au sommet de la pyramide au Vatican chez le pape François.
Mme Lucet interpelle des dignitaires de l’Église en leur reprochant de ne pas dénoncer à la justice les faits qui leur sont rapportés. Ce à quoi ils lui répondent, chacun son boulot. Nous c’est de pardonner, faites le vôtre.
Après tout, le secret de la confession n’est-il pas le fondement même ladite confession ?
Il ne s’agit ici en aucun cas de défendre ces pratiques immondes. Les coupables de ces actes odieux doivent être poursuivis sans pitié.
Je m’interroge simplement sur ce coup de projecteur des travers de la religion CATHOLIQUE largement surexposée. Une fois de plus, c’est bien facile.
La fatwa ne se décline pas chez les cathos
Le lobbying forcené des médias progressistes qui n’ont de cesse de détruire la civilisation européenne, son histoire, ses fondements, et s’acharne à tirer sur la procession tout en se protégeant avec habilité et détermination.
A titre personnel, j’ai été jeune pensionnaire dans un collège jésuite et je n’ai pas le souvenir de tels faits.
Par contre, ensuite, une longue carrière d’enseignant laïc au cours de laquelle, par trois fois j’ai été amené à faire un signalement à mes autorités. À chaque fois, on m’a invité à « oublier » l’affaire et aucune suite n’a jamais été donnée.
Si on parlait d’autres pédophilies, dans d’autres institutions comme le sport, le spectacle ou l’Éducation nationale, ou d’autres religions ?
En vérité pour la Bien Pensance, il existe plusieurs sortes des pédophilies, notamment :
• une pédophilie rose, intello et de gauche :
→ La gauche expiera-t-elle ses penchants pour la pédophilie ? du 23 août 2019
→ Pédophilie, journalisme, socialisme et showbiz du 6 janvier 2021
→ Le Système en place protège les siens du 13 février 2021
→ Quand le camp du « Bien » se livre à des arnaques honteuses du 23 juillet 2021
et
• une pédophilie noire, catholique, honteuse et condamnable.
En matraquant massivement cette dernière, la Bien Pensance parviendra-t-elle longtemps à épargner les siens ? C’est un pari risqué que des Olivier Duhamel ou Gérard Louvin — et bien d’autres — ont de bonnes raisons de craindre.
Michel Lebon
Dans tous les cas, les conséquences sont très grandes.
Prions pour ces 3 % d’abuseurs.
SURTOUT, pensons et aidons les clercs, les religieux-ses, les prêtres qui sont, comme nous, l’Eglise, disponibles, dévoués, dynamiques… et AUSSI déçus, malheureux, inquiets ou perdus.
En ce qui concerne le secret de la confession, les gens viennent parce que le Civil, l’Administration, la justice, la police, l’autorité, le politique, l’Etat n’interviennent pas.
Cohn Bendit, fais toi petit, ton tour arrive !
L’Église la première se repend et fait le ménage. C’est très bien tout ça. Ça nous montre que l’opinion ne tolère pas ces perversités ignobles malgré les tentatives de normalisation de l’intelligentzia.
Et aujourd’hui nous apprenons que des abus sexuels se déroulent dans la prestigieuse école Supélec.
À qui le tour ?
Nous attendons que le ménage s’opère également dans deux bastions de la pédophilie : l’Éducation nationale et le showbiz avec ses diverses ramifications médiatiques et politiques.