Vœux présidentiels : un discours de campagne
Le prétentieux Macron n’a pas manqué l’occasion de se faire mousser une fois de plus
L’auto-satisfaction était dans toutes les phrases, cachée derrière tous les mots. Il se voit comme un champion, voire comme un sauveur, et le déclare sans vergogne : « Grâce à notre politique, nous sommes dans le peloton de tête mondial en matière de vaccination. » La belle affaire ! On aurait mieux aimé être dans le peloton de tête en matière d’économie ou de faible chômage. On a les fiertés que l’on peut.
Notons au passage qu’il reste bien campé sur sa position du tout vaccin. Que cette politique apparaisse jour après jour comme un échec cuisant ne le dérange pas. Qu’il ait mis l’économie en grande difficulté, qu’il ait restreint les libertés fondamentales comme personne ne l’a fait en occident depuis la deuxième guerre mondiale, cela ne lui procure aucun état d’âme. Pire, il se moque de nous en affirmant que tout le monde doit être vacciné mais en « ne restreignant pas les libertés ».
Plus grand cynique, tu meurs !
Et puis l’Europe, bien sûr. Il ne fallait pas l’oublier, celle-là ! Elle et sa monnaie qui fête ses vingt ans ce premier janvier. « Une puissance respectée » s’autorise-t-il à prétendre dans un grand exercice de méthode Coué. Comme ironise fort à propos Nicolas Gauthier dans Boulevard Voltaire, « Voilà un passage qui a dû bien faire rire à Washington, à Moscou et à Pékin ».
Un discours électoral, donc, du début à la fin. La preuve en est qu’il n’a pas hésité à aller chasser sur les terres de ses adversaires tout particulièrement Marine Le Pen et Éric Zemmour. En effet, lui sont revenus à la bouche des mots bannis durant son quinquennat comme « nation », « patrie » et « ordre » qui font tant le succès de ses deux principaux opposants. En outre, l’actuel locataire de l’Élysée s’est exprimé comme s’il était déjà réélu, déclarant : « Je continuerai toujours à vous servir. »
Le CSA, si pointilleux avec les deux candidats sus-cités,
discernera-t-il comme nous l’ambivalence de ces vœux présidentiels et les décomptera-t-il du temps de parole du candidat Macron à l’élection du même nom ? Il est, hélas, permis d’en douter.
Macron ayant quand même pris le soin de nous souhaiter une bonne année, le CSA s’autorisera à ne voir aucune malice dans ce discours ambiguë.
Charles ANDRÉ
« L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir. »
La culture c’est comme la confiture moins on en a plus on l’étale. Limitez les posts à dix lignes ainsi ce sera moins pollué par certains.
Bonjour, je remarque que le modérateur en ce moment supprime les citations de mes commentaires et met en italique du simple texte, mes coms ne veulent quasi plus rien dire.
Je sais que c’est une erreur et ne vous en tiens pas rigueur mais SVP faites attention.
Merci, cordialement.
Bonjour cher lecteur très attentif,
nous avons bien reçu vos messages, et les avons publiés. Mais nous les avons reçus sans citation.
Nous n’avons du reste pas bien compris vos messages, mais nous vous assurons que vos citations avaient bel et bien disparu.
Nous avons reçu deux messages avec des signes [ ], mais rien entre les deux.
Renvoyez nous ces deux citations par messagerie, nous les intégrerons bien entendu volontiers dans vos deux commentaires.
Veuillez nous communiquer une adresse de messagerie valide ce qui facilitera la communication entre nous.
Nous vous remercions de toute l’attention que vous portez à nos articles.
Cher monsieur, je crois que vous commencez à avoir le melon qui enfle. Vous prenez ce journal pour une tribune personnelle avec des commentaires à rallonge qui nous fatiguent. Maintenant, vous vous permettez de critiquer la transcription de vos laïus pédants par la rédaction. Mais vous vous prenez pour qui ?