Mauvais comme méchant

Certes les per­sonnes qui conver­geaient vers Paris ne s’at­ten­daient pas à être accueillis bras ouverts. Pourtant il convient de noter que l’ac­cueil tout au long du tra­jet et à cha­cune des étapes fut cha­leu­reux. Les forces de police, bien pré­sentes, ont par­fai­te­ment joué leur rôle de force de l’ordre, avec intel­li­gence et fer­me­té. Il n’é­tait pas rare de noter des signes dis­crets de sym­pa­thie.
Le tra­que­nard dans lequel est tom­bé le Convoi du sud au Bois de Boulogne fut un choc bien plus psy­cho­lo­gique que phy­sique. La hargne, la méchan­ce­té, oui la méchan­ce­té dont je fus témoin, a sur­pris les convoyeurs. De nom­breuses per­sonnes, y com­pris moi même, se posent la ques­tion de savoir si ces robo­cops cara­pa­çon­nés n’é­taient pas dro­gués pour arri­ver à ce stade de fana­tisme et de haine.
Pourquoi tant de haine ?
C’est que les ordres étaient don­nés de cas­ser, bri­ser les par­ti­ci­pants au Convoi. Macon l’a­vait annon­cé : il allait les emmer­der. Mais à ce stade, ce n’est plus du har­cel­le­ment, c’est de la méchan­ce­té.
Le Pouvoir macro­nien avait don­né des ordres pour faire mal, de fait il a mal fait.
Cette méchan­ce­té a été révé­lée à la terre entière. À tel point que le Président du Savador s’est « payé la tête » de Macron.

À la face du monde, la France est diri­gée par un tyran. Certes les Français le com­pre­naient peu à peu. Mais à pré­sent tous les Français l’ont bien com­pris, et même la pla­nète entière.

Macron a fait tout faux !

Mauvais comme pas bon

Macron s’est révé­lé mau­vais stra­tège. Il s’est posi­tion­né sur l’af­fron­te­ment alors qu’un peu de réflexion aurait évi­té tout ce gâchis.

L’objectif clai­re­ment affi­ché du Convoi pour la liber­té était une conver­gence géné­rale vers Bruxelles. Il eut été tel­le­ment plus intel­li­gent de négo­cier une étape sans heurt à Paris avec un départ immé­diat vers Bruxelles.

Notre Président aurait pu négo­cier une des­cente sym­bo­lique des Champs Élysées, escor­tée par les forces de l’ordre jus­qu’à un point de ras­sem­ble­ment exté­rieur avec un départ le len­de­main matin vers Bruxelles. Tout le monde y avait son compte. C’est comme cela du reste que cela s’est dérou­lé dans cha­cune des étapes : arri­vée en fin de jour­née dans une zone com­mer­ciale péri­phé­rique, puis départ le len­de­main matin. Et cela s’est bien passé.

Mais Macron veut bri­ser les Gaulois réfrac­taires. Emmanuel Macron n’aime pas les Français qui ont fait la France.

L’obstination du Président fran­çais est d’au­tant plus mal­ve­nue que par­tout dans le monde, les pays, les uns après les autres, aban­donnent le passe vac­ci­nal. Mais pas la France ! Comme si le virus, qui pour­tant ne connait pas les fron­tières — selon Macron lui-même ! — res­tait confi­né à l’in­té­rieur de nos frontières.

Pourquoi tant de bêtise ? C’est parce-que la haine est mau­vaise conseillère. La preuve. De fait Macron conforte encore un peu plus la soli­da­ri­té des Français et leur éveil poli­tique. Même si le prix à payer est lourd, on pour­rait presque l’en féli­ci­ter ! Ce n’est cer­tai­ne­ment pas ce qu’il souhaitait.