Ukraine : nous n’avons rien voulu voir
Branle-bas de combat à 4 heures GMT. En Ukraine, les frontières sont franchies par les chars russes et le ciel encore obscur par cette nuit sombre et nuageuse qui enveloppe cette petite partie du monde se strie du passage des avions de combat, russes aussi.
Elle est là, incroyable mais vraie, cette GUERRE tant sous-estimée par les Bien Penseurs de notre temps désuet de Bisounours. Ils nous ont bassinés pendant des années que jamais au grand jamais nous n’aurions une nouvelle guerre sur ce sol européen déjà meurtri par tant de souffrances, toujours mal cicatrisées. Ils nous avaient dit que nous, les Européens, nous ne serions que des spectateurs virtuels de ce qui anéantit des hommes et des femmes dans d’autres coins de cette planète malade. Nous ne regardions tout cela que par le biais de nos petits écrans.
Que nous avons pu être naïfs et égoïstes…
Les guerres ne nous étaient proches qu’assis dans nos fauteuils. Avec un clic de la télécommande, nous ouvrions la chaîne adéquate pour visionner les reportages relatant les désastres d’une guerre lointaine, mais où tombaient pourtant des hommes et des femmes, sous des balles bien réelles.
Aujourd’hui la guerre en Ukraine frappe à nos portes sans que nous ayons bougé un seul doigt pour l’éviter
Vingt années que M. Poutine alerte le monde sur les conquêtes territoriales de l’Occident. Les mots angoissés que les Présidents et ministres emploient, tel M. Le Drian ce jeudi 24 février 2022, sur la position que « l’alliance atlantique est aussi une alliance nucléaire », me laissent perplexe et plus qu’inquiet. Par ailleurs les sanctions que l’UE et le reste d’un monde fou veulent infliger à la Russie, ne seront qu’un pansement sur une jambe de bois…
Croyez-vous qu’un homme comme ce Mr Poutine partirait en guere sans avoir ses besaces pleines ? Que nenni ! Nous n’avions rien voulu voir venir car nous sommes devenus des aveugles, des spectateurs d’une vie trop légère et trop individuelle. Ce monde n’est qu’une petite boule bleue dans cet univers astrale et nous, nous ne sommes que des microbes au regard de l’immensité qui nous entoure. Nous avons oublié « nos Pères », nous avons oublié « notre Histoire », nous avons oublié que « nous ne sommes qu’UN »…
Que ce monde reconsidère que la « Vie » est un bien ! Le plus précieux que nous ayons.
Phyllipe Marécaux
Notre gros problème : ne pas avoir des hommes/femmes politiques, mais des pantins « youngs leaders » aux ordres de la finance. Sans ça, cette guerre serait finie depuis longtemps… Voire n’aurait pas eu lieu.