Ma semaine d’observation de l’info (11 décembre 2022)
Dimanche 4 décembre 2022
Ça se passe près de Toulouse, dans un petit village nommé Beaumont-sur-Lèze. Depuis septembre, le maire divers droite Olivier Carté, demande au personnel de la cantine municipale de mélanger la viande avec les accompagnements. Le but étant de mélanger les protéines et les autres aliments dans chaque plat.
Oui, mais.… les jours où il y a du porc ? Et bien c’est pareil ! Et c’est ce qui créée scandale.
Pendant trois mois, un groupe de parents d’élèves a tenté de régler cette « situation inadmissible ». Le sujet a été remis sur la table lors d’un conseil municipal. L’ambiance est devenue délétère dans la commune de 1 500 âmes, selon plusieurs témoignages. Le père d’une élève musulmane, préoccupé par la situation, a même retiré son enfant de l’école pour l’inscrire dans une commune voisine…
Lundi 5 décembre 2022
Alors que la première ministre Élisabeth Borne a présenté ses différents plans pour affronter les pics de consommation d’énergie, RTE prévient les possesseurs de voitures électriques qu’ils vont peut-être devoir faire des efforts dans certaines conditions. Le gestionnaire du réseau électrique français a en effet édité un petit recueil d’une centaine de pages pour expliquer la situation pendant l’hiver 2022–2023. On peut y lire : « L’usage des bornes de véhicule électrique présentes dans les parkings d’immeubles tertiaires pourraient être restreint à une utilisation d’urgence entre 8 heures et 13 heures, et entre 18 heures et 20 heures. En effet, compte tenu du préavis de trois jours prévu pour la couleur des jours Écowatt, les besoins devraient être limités — les véhicules auront pu être rechargés la nuit précédente — ».
Rappelons qu’en cas de jour Écowatt rouge, les propriétaires de véhicules électriques dont la recharge n’est pas pilotée automatiquement en heures creuses sont invités à recharger leur véhicule après 20 heures ou les jours précédents ou suivants.
En Macronie, on veut lutter contre la pollution au CO2. Alors on subventionne des voitures électriques pour les riches et on interdit aux voitures des plus pauvres d’entrer dans les villes.
Et en même temps, on sabote l’industrie nucléaire, qui n’émet pas de CO2, mais qui ne plaît pas aux écologistes.
Et en même temps toujours, comme il n’y a plus assez d’électricité fournie, on demande aux propriétaires de voitures électriques de moins les recharger.
Et en même temps encore, on réactive les centrales à charbon, mais cela produit du CO2..
Ça se passe en 2022, en Macronie.
Mardi 6 décembre 2022
On aura tout vu en Macronie !
Ça se passe dans une école maternelle, baptisée Charles Hermite, brillant mathématicien du XIXe siècle, située dans le XVIIIe arrondissement.
Les fonctionnaires de la police municipale se sont vu confier une drôle de tâche depuis quelques semaines. En effet, ils sont chargés d’escorter parents et enfants sur le chemin des écoliers. La raison ? Ce n’est pas les problèmes de circulation ni l’abondance de trottinettes sur les trottoirs, mais l’arrivée en masse de nombreux consommateurs (et dealers!!!) de crack. Ils seraient 30 à 40 à stationner régulièrement près de l’école dans une allée « difficile d’accès pour les forces de l’ordre », qui — on le sait — ne sont pas capables de se faire respecter sans craindre l’IGPN. Alors, on leur demande de servir de chaperon aux écoliers, c’est beaucoup moins risqué.
Quand aux camés et leurs vendeurs, eux, ils vont très bien, merci !
Ça se passe en 2022, en Macronie.
Mercredi 7 décembre
On se souvient la semaine dernière de la casse infligée à la capitale belge par les « supporteurs » maghrébins, essentiellement marocains, mais pas que…
Alors qu’à Paris les hordes maghrébines envahissaient les Champs Élysées, dans nos départements du sud, l’ambiance n’était pas triste non plus !
C’est ainsi qu’à Nice, la soirée a commencé, avec le blocage du Village de Noël, place Masséna, et le caillassage du tramway accompagné de jets de feux d’artifice et de fumigènes. En conséquence de quoi, la ligne 1 de celui-ci a été purement et simplement suspendue.
Peu de temps après, d’autres débordements se sont produits à Nice-Ouest, dans le réputé quartier des Moulins qui s’est « embrasé », « de nombreux feux d’artifices ayant été tirés depuis le coup de sifflet final » du match de football. Ces tirs de mortiers ont été entendus et filmés par plusieurs habitants des collines niçoises,
Le député LR des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, notait le soir-même sur les réseaux sociaux : « Sommes-nous encore en France ? Tramway bloqué et caillassé, policiers attaqués et voitures brûlées, voilà le résultat de la victoire du Maroc dans les rues de Nice ! ». « Tolérance zéro face à ces délinquants qui défient nos lois ! »
Dans le département voisin du Var, même son de cloche, dans le secteur de Fréjus-Saint Raphaël. Face à de nouveaux tirs de mortiers d’artifice, des jets de pierres et des fumigènes, la police a de nouveau dû intervenir dans le quartier de la Gabelle.
Le président de l’agglomération de commune de Fréjus (Var), Frédéric Masquelier (Les Républicains, LR), a annoncé mercredi 7 décembre la suspension des subventions à ce quartier de la ville bien connu lui aussi, comme le sont « Les Moulins » à Nice !
Jeudi 8 décembre 2022
Je l’ai déjà dit et écrit plusieurs fois : si la montre d’un député RN indique qu’il est midi, ceux de la NUPES doivent se dépêcher de mettre la leur sur 14 ou 15 heures, histoire de bien montrer qu’il n’y a pas de collusion avec l’eSStrème drouate !
Ce préambule étant fait, Mélenchon et consorts nous en ont encore fait une magnifique démonstration cette semaine.
Au départ, une proposition de LFI sur la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid. Proposition que le RN entend également remettre à l’ordre du jour.
Mais le député insoumis Manuel Bompard a assuré ce 7 décembre qu’il n’y avait « pas d’accord » entre les deux partis.
Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat insoumis à l’élection présidentielle, a tenu à clarifier la situation. « Le groupe LFI retire son texte usurpé par le RN. La frontière est claire. La Macronie et le RN votent ensemble contre les locataires et pour l’insécurité. La frontière est floue à droite », a‑t-il précisé.
Autrement dit : si le RN est pour la réintégration des soignants, la NUPES se doit d’être contre ! On appelle ça de la démocratie… chez la gauche la plus bête du monde.
Vendredi 9 décembre 2022
L’art est en principe synonyme de beauté, ou en tous cas devrait l’être. C’est certainement pour cela que les écolo-terroristes, après s’être déchaînés sur des tableaux dans des musées, s’en sont cette fois pris à une autre symbole artistique : la Scala de Milan.
Ils ont une fois de plus aspergé de peinture l’entrée du célèbre opéra milanais. Une opération effectuée soi-disant pour alerter l’opinion publique sur le… changement climatique. C’est vrai que l’opinion publique n’en entend jamais parler !
Les cinq militants du mouvement Dernière Génération sont intervenus à l’aube, alors que le célèbre opéra se préparait en vue de la soirée de gala prévue pour l’ouverture de la saison avec la première de « Boris Godounov ». Le chef du gouvernement Giorgia Meloni, le président de la République Sergio Mattarella et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen figuraient parmi les nombreuses personnalités attendues ce soir-là.
Deux personnes ont alors déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Dernière génération – Non au gaz et non au charbon ».
Ils ont ensuite décidé d’asperger La Scala avec de la peinture pour, disent-ils, demander aux hommes et femmes politiques qui assisteront à la représentation d’arrêter de faire la politique de l’autruche et d’intervenir pour sauver la population. Des jets de peinture rose vif, bleu électrique et turquoise qui ont surtout éclaboussé le trottoir. Les militants ont été interpellés. Une équipe de nettoyage de La Scala a ensuite nettoyé le bâtiment au jet d’eau.
Pour les écolo-terroristes, « la situation économique et environnementale s’aggrave de jour en jour », ils dénoncent « la situation tragique du peuple italien, affecté par le cataclysme d’Ischia et trahi par l’indifférence du gouvernement ». Un glissement de terrain, provoqué par de très fortes pluies le 26 novembre sur l’île d’Ischia, a fait 12 morts.
Samedi 10 décembre 2022
Tiers-mondisation de la France, et ça continue, encore et encore.
On sait l’hôpital en situation de crise depuis des années, crise qui s’accroît lentement mais sûrement depuis les politiques de destruction de celui-ci engendrées par les derniers gouvernements qu’a connus la France.
Le remplacement d’un système sûr et efficace par un système « à l’américaine », ou rentabilité prime sur efficacité, ou le personnel médical a été remplacé par du personnel administratif formé au « management » et donc à la recherche unique du profit, en ont eu raison.
L’épidémie de Covid, liée à l’impréparation des services hospitaliers ont accéléré les choses, et bien montré les faiblesses actuelles du système.
Aujourd’hui, viennent s’ajouter d’autres difficultés : une épidémie de bronchiolite chez les tout-petits, qui n’a pas été aussi forte depuis 10 ans d’après les services de santé. Épidémie, d’abord concentrée sur quelques régions, mais qui circule désormais activement dans l’ensemble des régions métropolitaines et au sein de plusieurs territoires d’Outre-Mer.
Et de surcroît, la Direction générale de la Santé a adressé une alerte, ce mardi 6 décembre, aux soignants sur la hausse « inhabituelle » des infections aux streptocoques de groupe A. Ces bactéries se traduisent fréquemment par des angines mais peuvent déboucher sur des infections plus graves. La Société Française de Pédiatrie (SFP) et la Société de Pathologie Infectieuse de langue française évoquaient ces derniers jours le début d’une « crise majeure en pédiatrie ».
Il faut savoir que chez les enfants, une angine avant trois ans est toujours virale. Au-delà de trois ans, celle-ci peut devenir bactérienne en particulier à cause des streptocoques. Un test rapide permet de faire immédiatement la différence, et c’est alors seulement qu’il faut administrer des antibiotiques, sinon ils ne servent à rien. Le principal antibiotique utilisé pour les angines à streptocoques est l’Amoxicilline, dérivé de la pénicilline.
Mais voilà : l’Amoxicilline « fait l’objet de fortes tensions d’approvisionnement », rapporte l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) dans une communication officielle. Sont essentiellement concernées les formes buvables destinées aux enfants, sous les noms commerciaux Augmentin et Clamoxyl. Mais les versions adultes sont également touchées.
Résultat, des consignes ont été passées aux médecins et aux pharmaciens pour limiter la prescription et la délivrance aux situations où les antibiotiques sont absolument nécessaires.
Encore une fois, l’incapacité des gouvernements à prévoir… Ils ont préféré, par profit une fois de plus, délocaliser nos usines de médicaments en Chine ou en Inde (moyennant probablement de juteuses compensations).
Aujourd’hui des centaines d’enfants sont en danger à cause de cet état d’esprit mondialiste et égoïste…
Ça se passe en 2022, en Macronie…
Patrice LEMAÎTRE
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