Les cent-vingt soirées de Palmade
La suite bientôt dans vos prisons
Le bon Jack Lang se gave copieusement à l’Institut du monde arabe et l’inénarrable Dany le Rouge coule une retraite bien paisible, entre le plateau de LCI et ses vieux souvenirs de jeune libertaire, qu’il caresse désormais en pensée faute de mieux. Ils mourront tous deux dans leur lit, riches et infatués d’eux-même.
Les Français, qui, fut un temps, faisaient volontiers couler quelques flots de sang pour nettement moins que ça, semblent décidément devenus bien peu regardant sur les dérives de leurs maîtres. L’aristocratie dévoyée de l’Ancien Régime finissant, que l’Éducation nationale nous a si bien appris à détester, était-elle finalement plus méprisable que la bourgeoisie dépravée de notre République agonisante ? Si la question restait encore pour vous en suspens, l’« affaire Palmade » est là désormais pour vous éclairer les idées. Impossible d’y échapper. Partout on en parle dans les médias, mais comment ne pas revenir dessus, tout étant si chimiquement pur dans cette histoire. Les complotistes et populistes en avaient rêvé, et Pierre Palmade l’a fait. La presse Bien-Pensante, en criant rapidement à l’homophobie et au racisme pour noyer le poisson, comme elle s’est si parfaitement habituée à le faire, ne s’y est d’ailleurs pas trompée. Car si rouler au diesel et fumer des clopes représentent, dans la France du XXIe siècle, les actes les plus moralement répréhensibles qui soient, vous devez désormais comprendre que partouzer sous cocaïne avec des clandestins demeure, en revanche, une pratique tout à fait honorable, et même très appréciée de nos élites. Et ce, paraît-il, jusqu’au plus haut sommet de l’État.
Sacré Pierre Palmade ! Vingt-deux apparitions aux Enfoirés à lui tout seul…
Cinq de plus que Garou ! Et tout ça pour finir de la sorte… Ça cachait bien quelque chose, après tout, ces bonnes velléités humanitaires, une conscience peut-être pas totalement nette, qui sait ? Un peu trop de poudre dans les narines ? Une banalité dans le Milieu, me direz-vous. Une appétence légèrement excessive pour les partouzes et le désormais fameux chemsex ? Rien d’anormal, là non plus, amis provinciaux en mal de curiosité mondaine. Ou peut-être, plus simplement, le goût tout à fait humain de l’exotisme et des éphèbes venus d’Orient ? Aïe aïe aïe… Je vous vois hélas venir, et préfère vous arrêter tout de suite.
« Racisme » et « homophobie », nous y revoilà
Ces deux maux bien français. Pour le racisme, l’affaire est entendue depuis longtemps et plus du tout à démontrer. BHL l’a dit, écrit et retweetté un milliard de fois. Pour l’homophobie, ça n’a pas encore été scientifiquement prouvé. Il nous manque, quelque part dans notre horrible histoire, une petite affaire Dreyfus dans ce goût-là pour en être tout à fait certain.
Et si, plutôt que de voir le mal partout, nous faisions, pour une fois, preuve d’un peu de bonne foi. Et si nous reconnaissions au moins, à Pierre Palmade, la charité véritable qui est la sienne, celle d’un homme de gauche exemplaire et cohérent. Contrairement à tant d’autres artistes à la moralité officielle impeccable, admettons que lui ne fait pas semblant. Quand le bas peuple, plein de son fiel habituel, lui criait : « Vous voulez des immigrés ? Prenez-les chez vous ! », Pierre le prenait au mot, avec un sens de l’hospitalité à rendre vert de jalousie l’abbé du même nom. Aux confins de la région parisienne, le temps d’une soirée, le mage Palmade faisait renaître pour la plus grande gloire de notre pays le modèle assimilationniste français que l’on croyait exsangue. La France, quelque part dans le brouillard d’une nuit d’hiver, survivait. Et je crois même pouvoir dire que, tant que Bilal Hassani restera notre ultime horizon républicain, elle ne sera pas tout à fait morte.
Il y a d’ailleurs, à ce propos, une petite clarification qu’il nous faut faire ici. Sur les plateaux de télévision, la rumeur court trop facilement que le bourgeois ne subirait en rien les effets de l’immigration et que seul le populo en paierait les pots cassés. Le bourgeois vivrait ainsi isolé, à l’écart du continent immigré, bien caché derrière le fameux digicode de son appartement. Mais, loin de cette théorie implacable, essayons de regarder le réel d’un peu plus près. Après tout, la petite classe moyenne n’a plus grand chose à se faire dérober. On lui a volé son scooter une nuit durant son sommeil et arraché son portable au petit matin en allant au travail. De cambriolages en cambriolages, ses bijoux de famille se sont dispersés dans la nature et, lors du dernier, on lui a même fauché son pauvre louis d’or, héritage d’un lointain aïeul, qu’elle avait caché précautionneusement au milieu d’une chaussette en boule dans son tiroir. Le peu qu’il lui reste, elle l’injecte toutes les semaines dans le réservoir d’une voiture qu’il lui faudra changer d’ici 2035. Aura-t-elle encore les moyens de payer son abonnement Netflix l’année prochaine ? Rien n’est moins sûr. Se faire dépouiller est un luxe en passe de devenir hors de portée de la classe moyenne française. Mais sachez, mes amis, que tout voleur vit au dépens de celui qu’il dérobe. Et que c’est désormais au tour des Kad Merad de passer à la caisse. Quatre cent mille euros de préjudice dernièrement en ce qui le concerne. On lui aura probablement subtilisé quelques montres. Ça porte décidément la poisse, les Enfoirés…
Mais le cœur véritable de notre impensé migratoire ne réside pas là. S’il est vrai que papa bourgeois finit par payer un peu cher les incartades de tous ces livreurs Deliveroo à son service, il n’en va pas de même pour maman bourgeoise et jeune fille bourgeoise. Car si maman bourgeoise aimait déjà visiter les pays africains entre deux divorces, plus besoin aujourd’hui de foutre en l’air son bilan carbone pour se changer les idées entre deux banquiers mollassons. Près de chez vous, où que vous soyez, il y a forcément un jeune Malien, généreux et dévoué, qui ne demande qu’à vous offrir de bonnes jouissances humanitaires inoubliables. Quant à jeune fille bourgeoise, si la pratique du Malien lui demeure fortement déconseillée avant un premier accouchement, le moindre maghrébin fumeur de pétards en survêtement fera très bien l’affaire.
Il saura contenter tout à la fois son goût pour les bad boys décérébrés et la fibre d’assistante sociale qui bouillonne en elle depuis sa plus tendre enfance. Alors non, il n’y a pas que la CMU et le RSA qui font encore la gloire et l’attrait de notre vieille nation. Une partie de nous, la plus généreuse, la plus universaliste, et peut-être même hélas la plus française, ne demande qu’à ouvrir ses cuisses au reste du monde. L’autre, la part réactionnaire et volontiers ronchonne, se replie fébrilement sur elle-même en attendant sagement de se faire remplacer.
Voilà, nous voyons Pierre Palmade tomber sous nos yeux embués en martyr du nouveau monde qui s’annonce, sacrifié sur l’autel de l’échange proactif des cultures. Le peuple de France n’était pas encore prêt. Sa base a grondé et Roselyne Bachelot a eu beau pleurnicher sur BFM TV, justice a finalement été rendue.
Pierre Palmade expiera tous ses péchés. Il croupit en prison, dans les bras vigoureux d’un jeune dealer algérien en manque de rapport charnel…
Il y a bien une justice en France.
Tom Benejam
Je vois bien Bilal Hassani candidat(e) de la NUPES !
Merci à Palmade de son inconduite qui a enfin fait oublier la guerre en Ukraine, les 50000 ensevelis du Proche Orient, la réforme des retraites ! Enfin un peu d’air frais !
Cliquez sur les liens :
On se ressemble avec Emmanuel Macron.
Je sais que Macron aime beaucoup m’imiter
Vous oubliez de parler d’esclavagisme moderne ?!… Sexuel et autres ! Ces engeances (Nupes compris) dont Pierre Pomade fait partie, utilisent leur « position » et leur entourage, pour faire du chantage aux papiers ou autres services d’État afin d’assouvir toutes leurs névroses !
Je découvre avec délectation votre nouveau collaborateur Tom Benejam.
Je me régale.
Les valeurs de la république bancaire et franc-maçonne que tous les Français brouteurs d’herbe délectent dans leur lâcheté conformiste se portent bien ! En tout cas la vermine Palmade nous rend service en faisant sortir les visages qui soutiennent la pédocriminalité de réseau très bien organisée. C’est ancien monde nauséabond meurt, le nouveau arrive et c’est pour bientôt.
Roselyne Bachelot a raison lorsqu’elle avance que l’affaire Palmade est « le miroir de notre » société.
Sauf qu’elle parle de « sa » société et celle de ses potes partouzeurs et partouzeuses.
« Sa » société, c’est celle des dirigeants de ce monde décadent. En aucun cas ce n’est la société du Peuple. Ce qui montre bien qu’elle est incapable de parler au nom du Peuple, fût-elle élue !