Toutes les chemises à fleurs de Jean-Luc Mélenchon

par | 21 juin 2023 | 1 com­men­taire

Jean-Luc Mélenchon, qu’on se le dise une bonne fois pour toutes, c’est l’essence même de la gauche fran­çaise depuis un demi-siècle, sa ver­sion la plus toxi­que­ment pure, la somme de toutes ses col­la­bo­ra­tions à l’esprit du temps et de toutes ses croi­sades anti-françaises.

Jean-Luc Mélenchon - enfariné

Ce tas de pous­sière gran­di­lo­quent affu­blé d’une cra­vate rouge aura tour à tour été trots­kiste, durant ses années de jeu­nesse, éco­lo­giste pro­duc­ti­viste à ses heures, entre deux cam­pagnes pré­si­den­tielles per­dues, franc-maçon notoire depuis qua­rante ans, et, on le sait désor­mais, un jeune bour­geois révol­té comme il se doit, « che­veux sur les épaules avec une che­mise à fleur », rejouant le Grand Soir en com­pa­gnie de toute la canaille soixante-huitarde.

Jean-Luc Mélenchon, en éter­nel gau­chiste, c’est le pari tou­jours renou­ve­lé du der­nier men­songe idéo­lo­gique en vogue face au réel tou­jours trop lent à pro­gres­ser, l’histoire d’un por­teur de valises dans l’âme, trop jeune en son temps pour avoir pu les trim­ba­ler avec ses piteux aînés de la clique cloa­cale du réseau Jeanson, mais cou­rant depuis lors au-devant de toutes les lâche­tés natio­nales pour se refaire une sta­ture poli­tique et morale. Jean-Luc Mélenchon, en défi­ni­tive, c’est la cana­li­sa­tion d’égout qui n’en finit plus de gicler à la sur­face du pays et que tous les badauds regardent lâche­ment inon­der la France de ses myriades de petits anti­fas esche­ri­chia coliesques.

Tout comme il aime à rap­pe­ler aux Français que leur pays est né le jour de son décès en 1789, ce roi du boni­ment recon­ver­ti dans la dhim­mi­tude n’hésite désor­mais pas à vous faire croire, sur les pla­teaux télé­vi­sés, que l’« abaya », cette « tenue inven­tée par les Bédouins contre la cha­leur », ne serait en réa­li­té qu’un simple tis­su des plus pro­pices qu’il soit aux jeunes ado­les­centes de notre époque, se situant au car­re­four de la lutte inter­sec­tion­nelle contre le chan­ge­ment cli­ma­tique et les désa­gré­ments puber­taires. Car après tout, avec ce sal­tim­banque néga­tion­niste en chef, pour­quoi les énièmes signes d’une colo­ni­sa­tion tou­jours plus pro­fonde de la France ne pour­raient-ils pas être aisé­ment ren­voyés au niveau d’une simple petite crise d’adolescence tout à fait passagère ?

Jean-Luc Mélenchon, c’est un peu notre Staline d’opérette, sans couilles et sans mous­tache, tou­jours prêt à se jeter au-devant du pre­mier pacte ger­ma­no-sovié­tique qui lui tend les bras. Aujourd’hui oppor­tu­né­ment avec l’islam, dans une ver­sion du « En Même Temps » inédite, récon­ci­liant dans un bel effort de sou­plesse idéo­lo­gique les Charlie et les Kouachi. Car pour notre vieux bris­card mor­bide de la laï­ci­té à deux vitesses, l’abaya n’a évi­dem­ment « rien à voir avec la reli­gion ». Hop hop hop, cir­cu­lez y’a rien à voir. Après avoir com­bat­tu toute sa vie avec suc­cès les der­niers rési­dus de catho­li­cisme en France, le plus grand appa­rat­chik de la cin­quième répu­blique jette désor­mais ses ultimes forces pour que dis­pa­raisse enfin et à jamais, sous le voile de mille et une mos­quées, cette France au « blanc man­teau d’églises » qu’il aura tant aimé exé­crer. « Les mœurs, les habi­tudes, les habits, tout ça change » se gausse-t-il à répé­ter ad nau­seam, « c’est pas la peine d’en faire des drames » et encore moins d’embêter son élec­to­rat, ses « six mil­lions de musul­mans » qu’il passe son temps à dor­lo­ter. Pas de vagues cama­rades, nous enjoint du haut de son cynisme révo­lu­tion­naire cette sem­pi­ter­nelle cre­vure incre­vable, lais­sons le grand tsu­na­mi migra­toire nous englou­tir calmement.

Mélenchon - La république c'est moi

Jean-Luc Mélenchon, recon­nais­sons-le quand même, aura bel et bien, au moins une fois dans sa vie, dit la véri­té : la République, c’est tout à fait lui !

Tom Benejam
20 juin 2023

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Bonus : 

Jean-Luc_Melenchon_tweet_laicard

Tweet de 2017

Melenchon_assemblee_nationale

Mélenchon à l’Assemblée Nationale, lors­qu’il était encore élu

1 commentaire

  1. Coup sur coup, 2 articles éblouis­sants de clar­té, Poutine joueur d’é­chec, il posi­tionne Wagner à 100 km de Kiev et Mélenchon, ce clown mor­bide, pré­sen­té tel qu’il est, un cynique, un pur pro­duit 1789 abso­lu­ment dégoûtant.

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