Mais au fait, qui est vraiment chez lui en Palestine ?
La guerre entre les sémites musulmans et les sémites juifs, agite la Terre entière. Les sémites chrétiens d’Orient ont été violemment éjectés de la région par les sémites venus de la péninsule arabique(1), au nom de leur nouvelle religion, l’Islam (qui signifie, rappelons le : « soumission »). Les chrétiens sont priés toutefois de prendre parti dans ce conflit, même s’ils n’y participent pas directement… pour le moment(2).
Audelà du fracas des armes sur la bande de Gaza, une autre guerre sévit dans le reste du monde : la guerre médiatique à coups de communiqués politiques, d’activités sur les réseaux sociaux et d’opérations sous faux drapeau. La désinformation et la manipulation sont élevées en œuvre d’art par ceux qui ont le pouvoir médiatique. C’est qu’il faut préparer la suite où tous les pays la planète devront avoir choisi leur camp.
Pour de nombreux Juifs, le pays palestinien ou l’État palestinien n’a jamais existé. Voici un exemple de ce qui circule activement sur les réseaux sociaux [source Petah Tiqwa, Hamerkaz, Israël]:
1) Avant le pays israélien moderne, il y avait un mandat britannique, pas un pays palestinien.
2) Avant le mandat britannique l’empire ottoman existait, pas l’État palestinien.
3) Avant l’empire ottoman, il y avait un État complètement islamique d’Égypte, pas l’État palestinien.
5) Avant l’empire de Jobid, il existait le Royaume chrétien de Jérusalem, pas l’État palestinien.
6) Avant le royaume de Jérusalem, il y avait des empires Omayad et Fatimide, pas l’État palestinien.
7) Avant les empires de l’Umaid et de la Fatimide, il y avait l’empire byzantin, pas l’État palestinien.
8) Avant l’empire byzantin, il y avait l’empire romain, pas l’État palestinien.
9) Avant l’empire romain, l’État pieuvre existait, pas l’État palestinien.
10) Avant l’État de Shamansk, c’était un État slavkid, pas l’État palestinien.
11) Avant l’empire des Slavkids, l’empire d’Alexandre, la Macédoine existait, pas l’État palestinien.
12) Avant l’empire d’Alexandre de Macédoine, l’empire perse existait, pas l’État palestinien.
13) Avant l’empire perse, l’empire Babylone existait, pas l’État palestinien.
14) Avant l’empire de Babylone il y avait des royaumes de Judée, et la Judée n’était pas l’État palestinien.
15) Avant les royaumes d’Israël et de Judée était le royaume d’Israël, pas l’État palestinien.
16) Avant le royaume d’Israël, il y avait une théocratie des tribus israéliennes, pas de l’État palestinien.
17) Avant la théocratie d’Israël vieille de dix ans, il y avait une agglomération de villes cananéennes indépendantes, pas l’État palestinien.
La répétition n’y changera rien, car il existe une Palestine qui remonte à bien avant l’existence très éphémère de l’empire des rois David et Salomon (quelques dizaines d’années, il y a… 3 000 ans!). Qu’on le veuille ou non, la Palestine est bien là, depuis des millénaires :
Toutes les peuplades qui se sont succédé dans cette région habitaient la Palestine. À ce titre, elles étaient toutes palestiniennes.
Mais avant les Palestiniens, il y avait là les Philistins qui ont donné le nom à cette région. Palestine vient de Philistin. Lesquels Philistins, incirconcis, venaient probablement de Crête. Ils n’étaient donc ni juifs, ni arabes, ni même sémites.
Quel peuple d’aujourd’hui est alors légitime sur ces terres ? Pas plus les uns que les autres !
La Palestine est donc condamnée à cet affrontement de civilisation. Cela fait 70 ans que ça dure, depuis la création sur une terre palestinienne de l’État israélien afin d’offrir un territoire aux Juifs de la Diaspora. Mais on n’a pas créé dans le même temps un État pour les populations sémites locales, donc palestiniennes. Ainsi est né le conflit entre les sémites juifs et les sémites musulmans. Cette guerre « israélo-palestinienne » est mal nommée. Dès le départ, c’est une guerre palestinienne de religion. S’appuyant sur cette légitimité étatique toute fraîche, les sémites juifs ont grignoté les territoires des sémites musulmans.
Le grignotage méthodique des terres « palestiniennes » par Israël :
Ce conflit s’est exporté. Tous les musulmans prennent spontanément parti pour les Palestiniens musulmans. Et bien entendu toute la diaspora juive prend parti pour Israël. Afin de « faire le poids » face aux presque deux milliards de musulmans, le « camp » juif s’efforce d’entraîner à sa suite l’Occident, anciennement chrétien, qui est sommé de prendre parti pour Israël sous peine d’être traité d’antisémite, ce qui n’a pas de sens.
S’il faut rendre telle ou telle région du monde à tel autre pays, au prétexte que dans l’Histoire avec un grand H, il en fut l’occupant antérieur, c’est la Terre entière qu’il faut politiquement redessiner. On n’est pas sorti de l’auberge.
• C’est toute l’Amérique qu’il faut rendre aux primo-occupants en créant des États sioux, algonquin, osage, apache, inca, etc. Mais avant ceux-ci, qui y avait-il ?
• C’est l’Algérie qu’il faut rendre aux Pieds noirs qui ont créé ce pays qui n’existait pas avant eux (cf. notre illustration à la une).
• C’est l’Afrique, découpée artificiellement par la colonisation européenne en méridiens et parallèles, qu’il faut rendre aux Bamilékés, Bantous, Pygmées, etc.
• C’est, tant qu’on y est, rendre l’Auvergne à la diaspora des Bougnats devenus marchands de vins et charbons, en leur créant un État arverne.
Halte au feu ! Revenons à nos moutons, chameaux et autres phacochères. Pour la Palestine, il n’y aura pas d’autre solution qu’un compromis, de gré ou de force, imposé par la communauté internationale.
Si on part du modèle westphalien « Un peuple, un territoire »(3) :
• ou bien on considère que les sémites forment un peuple multiconfessionnel, et on crée une grande Palestine. Cependant, je doute que ces gens qui se sont étripés puissent un jour vivre ensemble.
• ou bien on considère que les sémites juifs, les sémites chrétiens et les sémites musulmans forment trois peuples distincts, et on crée les États-Unis de Palestine, avec trois États indépendants (Chrétien, Musulman, Juif) dont les territoires seraient proportionnels aux populations respectives et dont la capitale fédérale serait Jérusalem sanctuarisé.
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Le terme « sémite » a été inventé en 1781 par l’orientaliste allemand August Ludwig Schlözer, à partir du nom d’un des fils de Noé, Sem, pour désigner des langues dont la parenté avait été établie dès le Moyen-Âge par les savants juifs : l’hébreu, l’araméen, l’arabe. Les spécialistes ont ensuite regroupés sous l’appellation de « sémites » tout un ensemble de peuples qui, dans le courant du IIIe millénaire avant Jésus-Christ, émigrèrent de la péninsule arabique vers la Mésopotamie, la Syrie, la Palestine, puis, vers 700 avant Jésus-Christ, vers la corne de l’Afrique.
Les sémites se caractérisent par leur appartenance à une même famille linguistique.
Par suite…
quelle est la signification du terme « antisémite » ?
De langue sémite hébraïque, les Israéliens sont un peu plus de 7 millions, auxquels il convient d’ajouter la diaspora juive de 9 millions [source]., ce qui fait un total de 16 millions.
Jésus était Galiléen, donc Palestinien et parlait le sémite araméen. Il a initié au Moyen-Orient la Chrétienté devenue la religion la plus répartie au monde avec 2,6 milliards, sous diverses composantes, dont 1,3 milliards de catholiques.
De langue sémite arabe, les musulmans sont évalués à 1,8 milliards de fidèles et développent un prosélytisme très actif.
Les Juifs représentent ainsi 0,06 % des chrétiens et 0,08 % des musulmans.
Plus d’information : Le traité de Westphalie de 1648 : Acte juridique fondateur de l’Europe politique moderne ?
« Après 70 ans d’excavations et de fouilles extensives sur la terre d’Israël, les archéologues ont trouvé que les actions des patriarches sont des histoires de légende.
Nous n’avons pas séjourné en Égypte, ni fait un exode, nous n’avons pas conquis la terre.
Il n’y a pas non plus de mention de l’empire de David et de Salomon. Ceux qui s’y intéressent savent tout cela depuis des années, mais Israël est un peuple têtu et ne veut pas en entendre parler. »
Professor Ze’ev Herzog teacher in the Department of Archeology and Ancient Near Eastern Studies at Tel-Aviv University. (Ha’aretz Magazine, Friday, October 29, 1999)
Je pense que, si une solution à deux États ou à trois États est réalisée, la capitale ne doit pas être Jérusalem, mais une autre ou deux autres villes, créées de toutes pièces (comme Brasília), et placer Jérusalem en « zone neutre ».
La Terre Sainte s’appelait à l’origine le Pays de Canaan. C’était là son premier nom, donné par la Bible.
Ensuite elle s’appellera le Royaume d’Israël, suite à l’élection de la monarchie davidique. Le royaume connaitra une division, avec l’apparition du Royaume de Judah.
Suite l’invasion de Nabuchodonosor, les royaumes sont détruits, et la Terre Sainte commencera alors à être définie sous le nom de Judée, jusqu’en 138, quand l’Empereur romain Hadrien écrase la seconde révolte juive, et débaptise la Judée pour lui préférer le nom de Palestine, la terre des Philistins, ennemis héréditaires des Juifs.
Selon certains personnages ayant visité la Palestine au XIXe siècle, la terre était un désert, un noman’s land.
Bonaparte y passe, suivi d’une courte présence égyptienne. La région subit une forte dépression économique, mais, à la fin du XIXe siècle, la Palestine redevient l’objet des convoitises, notamment européennes, et sa population voit l’arrivée massive d’Arabes de Transjordanie à la suite des émigrations juives, tandis que la minorité chrétienne s’étend également.
Le général Napoléon Bonaparte mène campagne en Palestine et assiège Saint-Jean‑d’Acre.
20 avril 1799, Jérusalem : Proclamation à la Nation Juive, discours de Napoléon Bonaparte, durant sa campagne d’Égypte, reconnaissant la propriété de la Terre sainte (Palestine) au peuple juif. L’authenticité de cette proclamation est contestée par certains historiens, pourtant annoncée dans Le Moniteur universel.
Bon article qui a le mérite de re-situer le conflit actuel dans son contexte historique.
Je ferai cependant deux remarques :
• Tout d’abord il est impossible de revenir en arrière et d’expulser les Européens qui ont annexé toute l’Amérique (Anglo-saxons au nord, Espagnols et Portugais au centre et au sud), mais évidemment c’est une boutade de l’auteur), de même que la colonisation française de l’Algérie, pays qui n’existait pas auparavant. Étant moi-même pied-noir d’Algérie, j’aurais beaucoup à dire sur ce pays et les malheurs qui l’ont accablé toutes origines confondues.
• La conclusion sous forme d’une sorte de Fédération ou de Confédération regroupant les 3 religions en États fédérés ou confédérés est absolument inconcevable dans le contexte actuel et même futur.
À part ces 2 remarques, j’approuve l’ensemble de l’article de M. Lebon sur le contexte historique qui a fait de la Palestine le bourbier et l’horreur des atrocités commises des 2 côtés depuis le 7 octobre dernier.
il faut rappeler un fait d’avant-guerre (WWII) quand Adolf Eichmann « négociait » avec les Arabes de Palestine la venue (l’immigration plutôt) des Juifs allemands, refusée par l’autorité britannique de l’époque, Britanniques qui occupaient en fait le terrain, suite à leur action dix ans plus tôt pour unifier le Moyen-Orient, avec l’action de Lawrence d’Arabie bien romancée, pour faire face à la Turquie qui avait depuis bien longtemps de l’accointance germanique.
Si cela avait marché, la Shoah aurait-elle pu être évitée ?
Merci monsieur Lebon de nous remettre tout cela en perspectives.
Il manque toutefois à votre article une dimension indispensable si l’on veut aller jusqu’au bout de l’analyse de la situation en Palestine, et par conséquent dans le monde.
Vous ne mentionnez pas qu’Israël est une œuvre de la diaspora juive, financée et encouragée par la finance internationale entre les mains des juifs ashkénazes. Ce ne sont pas les sémites juifs autochtones qui ont fomenté ce projet d’État juif, ce sont les faux juifs khazars, qui ne sont pas sémites.
Une grande partie des Israéliens d’aujourd’hui n’ont aucune descendance avec le peuple hébreu sémite d’origine (enquêtes ADN à l’appui).
Tout ceci est fort bien documenté dans cette vidéo : https://www.kla.tv/27340
Exact ! Les ashkénazes n’ont pas de légitimité avec la Palestine.
Et rendre l’Anatolie aux Grecs ? sauf que c’est la Turquie et qu’il n’y a plus de Grecs, lesquels ont été exterminés par les Turcs tout comme les Arméniens. Les Turcs l’ont nommé le pays conquis. Pas sûr que la France garde celui des Francs.
Et aux Français de reprendre leur indépendance en foutant à la porte les communautés parasites qui n’ont rien à y faire mais doivent leur installation « chez eux-chez nous » grâce à la petite communauté sûre d’elle-même et dominatrice. Istanbul ne redeviendra pas Constantinople car ce qui n’a pas été fait après les traités de Versailles et Trianon ne le sera plus. Nous (européens) en serions d’ailleurs bien incapables.