Sitôt la gar­dienne du temple Miss France, Geneviève de Fontenay (ci-des­sus) dis­pa­rue depuis moins de cinq mois, que les cri­tères de sélec­tion ont enfin pu être dépous­sié­rés. Fini les contraintes de tignasse blonde, de nuance de peau ou autres 1,70 et 90 C. Les nou­veaux canons de la beau­té fran­çaise changent de calibre. Désormais, il nous fau­dra fan­tas­mer sur d’autres égéries.

• Plus de limite d’âge, ça laisse une chance à toutes les grand-mères can­ton­nées jus­qu’a­lors alors dans leur catégorie.

• Elles pour­ront être mariées et avoir des enfants. Dans ce cas, on ne sait pas encore si la maman pour­ra se pré­sen­ter sur le pla­teau avec sa marmaille.

• Elle pour­ra être tatouée, lais­sant libre-court à toute fresque cutanée.

• Enfin, elle pour­ra être trans­genre. Ni homme ni femme, bien au contraire. D’ailleurs les vilains com­plo­tistes créa­teurs de fake news n’ont pas man­qué de poin­ter la der­nière élu·e.

Il faut bien dire que le sous-tif est ici pure­ment décora-tif.

« Nous avons l’ha­bi­tude de voir des belles Miss aux che­veux longs, moi, j’ai choi­si un look andro­gyne aux che­veux courts », a‑t-iel expli­qué, lors de la confé­rence de presse finale.

Rien de bien nou­veau chez cette foot­bal­leuse : « Sans contre­fa­çon je suis un gar­çon ♫♪ » chan­tait avant iel la très jolie Mylène fer­mière.

Allez, encore un effort pour les miss à venir. Rappelons-nous la der­nière Conchita Wurtz de l’Eurovision⁽¹⁾
.

La pro­chaine Miss Transe pour­ra bien être un•e andro­gyne sourd•e‑muet•te, isla­mo-com­pa­tible, sans papiers, en sur­poids, chauve et barbu•e… Bref conforme aux nou­velles valeurs de la répu­blique dispersée.

Michel Lebon