
Trump anéantit l’enfumage « droite-gauche »
Il m’arrive d’écouter parfois France Info, ne serait-ce que pour entendre le « la » de l’information officielle. Ainsi ai-je appris récemment que les Russes avaient bombardé un village en Ukraine en ciblant délibérément la population civile et ne tuant que plusieurs jeunes enfants. J’ai également appris que les ouvriers nord-américains fustigeaient leur Président — qu’ils viennent cependant d’élire — pour la hausse des droits de douane car cela créera du chômage et de l’inflation aux États-Unis. J’ai appris par la même occasion que toutes les places boursières subissaient un énorme krach. France Info a bien insisté sur le fait que la capitalisation boursière d’Apple avait dévissé de 500 milliards de dollars.
Je m’étonne toutefois de la bienveillance de notre radio publique nationale à l’égard des grandes fortunes. J’ai l’impression d’écouter BFM Business.Je regarde bien la fréquence sur mon autoradio qui affiche toujours France Info.
Les soixante-huitards de la radio publique se sont bien adaptés au mondialisme financier. Tout comme la presse régionale puisque la docte cheffe du service Économie de Nice Matin dressait un portrait fort convenu de Donald Trump, intitulé « Demolition man ». Morceau choisi :
Avec sa logique unilatérale de la loi du plus fort, Donald Trump a porté un coup de plus — fatal ? — à l’ordre économique mondial. Un système bâti après la Seconde Guerre mondiale fondé sur la coopération, l’ouverture des marchés et la confiance entre les nations. Le « Plus Jamais Ça » pour éviter que le monde ne sombre à nouveau dans les égoïsmes écono- miques qui avaient précédé le conflit(1).
Dès le lendemain, les bourses regagnaient une grande partie de leurs pertes. Sans rien comprendre à l’économie, tous nos éditorialistes patentés remplissent leur mission : dénigrer Trump, encore et toujours.
Pourtant quelques vrais économistes, courageux de surcroît, pensent que la décision de Donald Trump est bonne pour l’Europe. C’est le cas notamment de Marc Rousset et Charles Sannat :
Trump a raison de combattre le libre échange ! Il faut rapatrier avec des droits de douane toute notre production pour tout en Europe !(2).
Toujours en roulant je continue l’écoute de notre radio d’État qui ose se poser la question
Trump est-il de droite ou de gauche ? 
C’est en effet lui qui reprend à présent les idées longtemps prônées par la gauche : rejet du libre échange des personnes et des capitaux, d’où protection des économies nationales. Ce qui ne manque pas de désorienter la gauche qui a enfourché depuis Mai 68, le dogme de l’économie libérale mondialisée.
Les journalistes de France Info sont désamparés. Ils bottent en touche : « Trump est souverainiste. » Et tout de suite dans la foulée : « Il y a des souverainistes de droite et des souverainistes de gauche ». Ouf !
Alors que le clivage droite-gauche a perdu tout son sens — ce que nous démontrons régulièrement dans nos colonnes(3) — les journalistes d’État s’accrochent désespérément à cette vision archaïque car le Pouvoir (leur employeur) en a besoin pour se maintenir en place.
Voici le texte de la cheffe que nous vous présentons en intégralité tellement nous sommes persuadés qu’il vous fera bien rire :
Demolition Man Rien n’est jamais acquis. C’est le dur rappel à l’ordre de ces premiers mois de la mandature V2 de Donald Trump. Avec sa logique unilatérale de la loi du plus fort, il a porté un coup de plus — fatal ? — à l’ordre économique mondial. Un système bâti après la Seconde Guerre mondiale fondé sur la coopération, l’ouverture des marchés et la confiance entre les nations. Le « Plus Jamais Ça » pour éviter que le monde ne sombre à nouveau dans les égoïsmes écono- miques qui avaient précédé le conflit. |
Lire par exemple : Traditionalistes contre globalistes : le grand chambardement planétaire du 22 février 2024
Ce clivage est utilisé par le pouvoir pour continuer à dominer alors que la « majorité » présidentielle est minoritaire, c’est donc une dictature par définition, fasciste dans les faits.
Merci pour cet article que j’approuve