
Hostel à Contes
2005 : Dans le film Hostel d’Eli Roth, Elite Hunting est un groupe criminel qui kidnappe des personnes pour ensuite les livrer à de riches hommes d’affaires qui payent pour les torturer et les tuer. Les scènes sont insoutenables, au point que L’exorciste de 1973, pourtant film étalon sur l’échelle du gore, passe pour une gentillette histoire de diablotin.
2025, la réalité rejoint la fiction
Dans le village perché provençal de Contes, à 15 km de Nice, le scénario a été repris par deux ambianceurs de la Toile, autrement dit des influenceurs dans le monde virtuel 2.0.
• À gauche Owen Cenazandotti le producteur. Gérant de la société « Le Lokal TV ». À 26 ans, il compte pas moins de 452 000 abonnés sur Snapchat. Récemment converti à l’Islam. Dans ce studio sis à Contes, des invités peuvent venir torturer le simple d’esprit, et tout est retransmis pour des milliers d’abonnés qui se délectent du spectacle digne des jeux du cirque à la romaine.
• À droite Safine Hamadi, de Nice, son bras droit et scénariste. Lequel bras droit écrase la tête de l’acteur vedette.
• Au milieu Raphaël Graven, dans le rôle de Jean Pormanove, le bolosse(1) martyrisé. Ce pauvre homme était un ancien militaire de l’Armée de l’Air. Il était caporal-chef sur la base de Metz-Frescaty. Fort heureusement à l’Infra, le magasin, il n’était pas à la maintenance des avions. Sans doute a‑t-il dû prendre des pets au casque car il est parti en vrille dans la vie civile.
Ceci-dit, Jean Pormanove, le simple d’esprit, avait dû faire acte de soumission jusque dans ses habits.
Les trois compères engrangeaient des sommes considérables, proportionnelles au nombres de vues et d’abonnés. Pormanove gagnait à lui seul quelques 6 000 euros par mois. C’est d’une perversion totale.
Demandez le programme, « Attention mesdames et messieurs, dans un instant ça va commencer ♪♫«
À chaque « live » des centaines de milliers de sadiques se connectent sur les réseaux sociaux qui diffusent.
Cet homme de 46 ans visiblement très vulnérable était filmé en continu dans une pièce transformée en plateau, dans diverses mises en scènes d’humiliations, de violences et de tortures. Tout cela, sous les encouragements de spectateurs, qui pouvaient faire des dons pour déclencher des actions ou des défis toujours plus sadiques.
Chaque soir, en direct, le martyre se prenait des balles de paintball à bout portant, des gifles, des coups de pied, des étranglements. On l’a jeté à terre, on lui a balancé des objets sur le visage, on lui a lancé une bassine de vomi à la figure, on lui a fait prendre des laxatifs à son insu afin qu’il se fasse dessus en direct, on lui a fait bouffer de la peinture et des ongles de pieds.
Le souffre-douleur est mort en direct d’un arrêt cardiaque pendant son sommeil.
CLAP de fin !
Le monde est ainsi fait que le pire existera, toujours. On se souvient de la petite Lola déchiquetée par Dahbia Benkired(2) et de tant d’autres d’exemples d’un seul monstre.
Mais là, ce qui est effrayant, c’est que 200 000 dégénérés ont pu s’abonner et payer pour assister à ces spectacles, certainement excitants à leurs yeux de tarés ; ça en dit long sur l’état de dégénérescence de la société : 200 000 !
Et surtout, qu’on ne vienne pas pointer les réseaux sociaux. C’est trop facile. Les médias subventionnés sautent sur l’événement pour dénoncer les « réseaux sociaux » qu’il convient de contrôler. Or il existe déjà de nombreux outils qui le permettent, mais il sont utilisés de manière idéologique et partisane.
C’est TOUTE la société qui est pourrie, jusque dans ses institutions !
Nos institutions non seulement ne fonctionnent plus, mais sont complices de cette barbarie qui durait depuis deux ans sans qu’aucune autorité policière ou judiciaire, pourtant très active par ailleurs, n’intervienne :
• L’Arcom, supposé contrôler les dérives, n’a strictement rien fait alors qu’ils connaissaient cette situation.
L’Arcom est l’Autorité publique française de régulation de la communication audiovisuelle et numérique. Cette régulation s’opère au service de la liberté d’expression dans l’intérêt du public et en concertation avec les professionnels.
L’Arcom est amenée à intervenir sur des problématiques liées à l’activité des plateformes en ligne en matière notamment de lutte contre la manipulation de l’information ou contre la haine en ligne. Nous nous assurons que les plateformes mettent bien en œuvre, de façon transparente et équilibrée, leurs obligations de signalement ou encore de modération.
- Pharos, la plateforme de dénonciation pour collaborateurs n’a rien fait non plus.
Signaler un contenu suspect ou illicite avec PHAROS
Le ministère de l’Intérieur a mis en place un dispositif permettant le signalement des faits illicites de l’internet.
La Direction Centrale de la Police Judiciaire external link (DCPJ) dispose d’une section nationale à vocation interministérielle et opérationnelle, destinée à lutter contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication
On a du mal à imaginer que ces organismes publics — payés par nos impôts — n’ont pas réagi pendant plusieurs années à cette scandaleuse ignominie, alors qu’ils sont si prompts à réagir dès qu’ils pressentent un soupçon d’antisémitisme — ou d’eᛋᛋtrême-drouate, ou d’homophobie — dans la moindre publication sur la Toile.
Il serait intéressant de connaître le profil des abonnés à ce genre de spectacles où le communautarisme n’est pas bien loin. Ce qui expliquerait, en amont, l’inertie sélective des organismes sus-mentionnés.
Michel Lebon
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Le mot « bolosse » est un terme argotique français, popularisé dans les années 2000, notamment dans les banlieues et les milieux urbains. Il désigne généralement une personne naïve, crédule, ou qui se fait facilement duper, souvent avec une connotation péjorative ou moqueuse.
Lola Daviet, une collégienne de 12 ans, a été retrouvée morte le 14 octobre 2022 dans une malle en plastique abandonnée dans la cour de son immeuble, situé dans le 19e arrondissement de Paris. Son bourreau est une Algérienne, Dahbia Benkired, arrivée légalement en France en 2016 avec un visa étudiant, mais en situation irrégulière au moment des faits, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis août 2022.
L’horreur ? Pas que !
Je ne peux m’empêcher de penser à la dimension raciale et culturelle de cette ignominie.
• Ce Raphael Graven qui avait été militaire de carrière, portait un nom bien français. Il n’était donc pas « simple d’esprtit ». Ce manipulable sans grande personnalité s’est soumis aux deux musulmans pour de l’argent.
• Owen Cenazandotti, sans doute d’origine corse, soumis à l’slam.
• Safine Hamidi qu’on ne présente pas.
Succès commercial de l’entreprise ! Des centaines de milliers de clients ont payé, pas seulement par cupidité sadique mais sans doute pour jouir de voir un « bon Français » se faire humilier. Voilà qui a dû alimenter les fantasmes de ces millions de gens qui nous détestent.
Qu’ils se rassurent, ils ne seront pas inquiétés par notre République qui programme notre disparition.
Excellent article.
Pour rester dans le cinéma, dans le Film Hardcore de P. Schrader, on voit un trafiquant vendre sous le manteau des centaines de dollars un petit film de super 8. On y voit juste qu’une jeune femme, assise sur un lit avec un masque, se faire simplement tuer d’une balle dans la tête. En 1979, il y avait déjà des malades qui payaient pour cette abomination réelle. Il y en aura toujours.
Sur le darknet, on atteint des sommets, femme embrochée vivante, prisonniers en Amérique du Sud qui jouent au ballon avec une tête décapitée…
Dans cette affaire, ce qui est différent et effrayant, c’est qu’on découvre que des centaines de milliers de gens payent pour ces vidéos.
Satan est en train de gagner !
Les images sont tellement dégueulasses qu’on peut facilement perdre notre esprit critique, et indépendamment de tout jugement de valeur, j’ai l’impression que cette affaire — pour aussi sordide qu’elle soit — n’est pas aussi simple que la présentation qui en est faite dans les medias.…
Il y a pas mal d’argent en jeu et d’intérêts divers, et à partir de ce moment, ça pose plein de questions.…
Si les gains (significatifs) étaient repartis à parts égales entre les trois gus, que penser ?
Si le gus était en phase terminale d’une maladie incurable ?
Est-ce qu’il s’agit d’une mise en scène comme le prétendent les deux autres gus ou pas, du théâtre, en somme ?
Devant les sommes en jeu, la parole des héritiers qui disent qu’il n’avait jamais été aussi heureux, est-elle sincère ou pas ?
Est ce qu’il y a un système mafieux de traite d’êtres humains, style prostitution derrière ou pas ?
La liberté d expression autorise t‑elle n’importe quoi ?
Quelles sont les limites ?
Quelle est la responsabilité de la plateforme ?
Et celle des routeurs et autres agents style YouTube qui laissent passer ces contenus ?
Les gens qui paient pour voir un type se faire maltraiter : quelle est leur responsabilité ?
Et s’ils sont mineurs ?
Et concernant la pub qui est faite par le trafic autour de ces vues, quel statut donne-t-on au profit réalisé par les annonceurs ?
Bref la vie n’est jamais binaire bon /mal, mauvais/gentil. La vie numérique c’est encore pire.
Et c’est pour ça qu’il y des juges, des procès, des lois…
Non ?
Nous nous glorifions sans cesse de notre histoire qu’on dit un peu rapidement judéo-chrétienne en oubliant que les gens venaient au cirque voir des gens se faire bouffer, et que jusqu’à il y a peu on se battait à Paris pour pouvoir assister aux dernières exécutions capitales.
Vous pensez que des gens du sévice public, ne font pas partie des « voyeurs » ou « commanditaires » ?!… Pourtant il est évident que sur d’autres sujets, beaucoup cochent « toutes » les cases ! Faut avoir les moyens, du temps ou moyens de libre, et en tenir une sacrée couche, pour participer à ce trip de névrosé(e)s … Et certain(e)s font une jaunisse pour l’exécution de peine de mort, pour les défini(e)s comme irrécupérables sociétalement (multirécidivistes gores) … Où est la différence là ?!…