Sarkozy, le petit parrain

par | 23 octobre 2025 | 2 Commentaires 

Nous écri­vions le 29 sep­tembre 2025 dans notre article La France n’est plus un État de droit :

Estrosi honore un voyou qui a consi­dé­ra­ble­ment nui à la France, qui a men­ti, tri­ché en per­ma­nence(1).
Tout comme son men­tor, il bafoue les règles fon­da­men­tales de droit, au pro­fit de la sau­ve­garde de ses amis. La règle qui pré­vaut, c’est l’appartenance au clan.

Autrement dit : le système mafieux

C’est vieux comme le monde. Deux visions s’affrontent à tra­vers les âges :
• la pro­tec­tion par une enti­té abs­traite, l’État, qui doit être juste et impar­tial,
• la pro­tec­tion de son clan : famille de sang (mafia au sens propre), reli­gieuse, géo­gra­phique, etc.

La République prô­nait un État de droit lorsqu’elle vou­lait ren­ver­ser la royauté :

Loi même pour tousMais très vite cette règle fut trans­gres­sée, car l’État de droit est une situa­tion sub­tile et fra­gile qu’il faut sans cesse pré­ser­ver.

La démons­tra­tion en fut faite en long, en large et en tra­vers tous ces jours-ci, jus­qu’à l’in­car­cé­ra­tion effec­tive du délin­quant Sarkozy, nous offrant le spec­tacle pathé­tique de l’a­go­nie de notre régime politique.

Nous vous pro­po­sons ci-des­sous un flo­ri­lège des per­son­na­li­tés qui ont publi­que­ment expri­mé leur sou­tien au délinquant :

Personnalité Rôle Déclaration clé Source
Rachida Dati Ministre de la Culture, ex-garde des Sceaux sous Sarkozy Soutien ferme et public, posi­tion­née « aux côtés de celui qui l’avait nom­mée ministre ». Web
François
Baroin
Ex-ministre,
proche de LR
A ren­du visite à Sarkozy avant l’in­car­cé­ra­tion pour expri­mer son soutien. Web
David Lisnard Maire de Cannes, pré­sident de Régions de France (LR) Visite de sou­tien avant l’incarcération. Web
François-Xavier Bellamy Député euro­péen LR Soutien expri­mé lors d’une visite récente. Web
Nadine Morano Députée euro­péenne LR Présente au ras­sem­ble­ment de sou­tien le 21 octobre devant le domi­cile de Sarkozy. Web
Philippe Tabarot Ministre des Transports « Mes pen­sées vont à Nicolas Sarkozy et à ses proches qui l’ac­com­pagnent avec cou­rage et digni­té dans cette épreuve. Je lui redis tout mon res­pect pour l’engagement et le dévoue­ment dont il a fait preuve pour notre pays. » (21 octobre 2025) Post X [post:66]
Vincent Jeanbrun Ministre délé­gué à la Ville et au Logement « Pensées sin­cères et affec­tueuses pour Nicolas Sarkozy et sa famille. Dans l’épreuve, je veux sim­ple­ment dire mon atta­che­ment à l’homme, à son cou­rage, à sa force dans l’adversité, à son par­cours et à ce qu’il a repré­sen­té pour tant de Français. » (21 octobre 2025) Post X [post:70]
Éric
Ciotti
Président de l’Union des droites pour la République (UDR, allié RN) « Condamnation extrê­me­ment sévère […] Les preuves de cor­rup­tion ou de finan­ce­ment illé­gal de cam­pagne n’ont pas été éta­blies. Une pen­sée ami­cale à l’ancien Président. » (25 sep­tembre 2025) Web
Gérald Darmanin Ministre de l’Intérieur « Je l’irais voir en pri­son » ; exprime son « inquié­tude quant aux condi­tions de sécu­ri­té » et sa « tris­tesse pour le pré­sident Sarkozy ». (Proche col­la­bo­ra­teur de Sarkozy par le passé.) Web
Emmanuel Macron Président de la République Geste « fort » lors d’une ren­contre pri­vée d’une heure à l’Élysée le 17 octobre 2025, témoi­gnant d’une « rela­tion par­ti­cu­lière mal­gré leurs dif­fé­rences politiques ». Web
Édouard Philippe Ex-Premier ministre, pré­sident d’Horizons Visite de sou­tien avant l’incarcération. Web
Christian Estrosi Maire de Nice, Horizons « Je tiens à appor­ter mon total sou­tien à mon ami NicolasSarkozy
dans l’épreuve qu’il vit aujourd’hui. […] Sa hau­teur de vue et son lea­der­ship nous manquent. » (Décembre 2024, réité­ré en 2025)
Post X [post:67]
Marine Le Pen Présidente du Rassemblement National Soutien public à la condam­na­tion du juge­ment, ali­gnée sur une rhé­to­rique de « per­sé­cu­tion judiciaire ». Web , [post:71]
Jordan Bardella Président du groupe RN à l’Assemblée Soutien expri­mé lors d’une visite récente. Web
Philippe de Villiers

a ren­du visite à Nicolas Sarkozy à son domi­cile pari­sien, aux côtés d’autres fidèles comme François Fillon, François Baroin et Édouard Philippe.

Web
Carla Bruni Épouse Soutien indé­fec­tible : « Injustice totale » (sep­tembre 2025) ; l’a accom­pa­gné main dans la main jus­qu’au départ pour la pri­son, mar­quée par l’émotion.
Louis Sarkozy Fils Appel au ras­sem­ble­ment de sou­tien le 21 octobre : « Soyons nom­breux à venir expri­mer notre sou­tien à Nicolas Sarkozy […] un geste de sou­tien, un témoi­gnage silen­cieux et digne. » Web
Pierre Sarkozy Fils Co-orga­ni­sa­teur du ras­sem­ble­ment avec Louis. Web
Cécilia Attias Ex-épouse Message poi­gnant : « Nicolas Sarkozy bien­tôt en pri­son : ce mes­sage de Cécilia Attias qui en dit long » (sou­tien implicite). Web
Bernadette Chirac Ex-Première dame Manifestation d’a­mi­tié envers Sarkozy, mal­gré les ten­sions pas­sées entre familles politiques. Web
Claude Chirac Fille de Bernadette, ex-conseillère de Jacques Chirac Soutien conjoint avec sa mère. Web
Laurent Wauquiez Président des Républicains (LR), député « Nicolas Sarkozy a tou­jours ser­vi la France avec pas­sion et enga­ge­ment. Je veux redire mon sou­tien et ma recon­nais­sance envers l’homme d’État qui a tant don­né à notre pays et mon ami­tié pour
l’homme. » (25 sep­tembre 2025)
Post X [post:76] ; Web
Karine Le Marchand  Animatrice TV Soutien public expri­mé sur Instagram Web
Christine Bravo Animatrice Insurrection publique contre la condam­na­tion lors d’une émis­sion sur W9 Web
Isabelle Balkany Ex-maire de Levallois-Perret, (condam­née pour fraude) « Cœur et ten­dresse » à la famille Sarkozy Post X
[post:72]
Sympathisants ano­nymes Rassemblement de 100 à 300 per­sonnes le 21 octobre devant son domi­cile, avec cris de « Libérez Sarkozy ! » et dra­peaux tricolores Web
Hauts fonc­tion­naires et anciens collaborateurs Plus d’une cen­taine (dont le secré­taire géné­ral de l’Élysée et ex-patrons de police) ont applau­di Sarkozy lors d’une réunion le 9 octobre 2025 Post X [post:78]

Et bien enten­du, toute la presse subventionnée.

Retenez ces noms, tous bafouent les valeurs qui fondent l’État de droit et toute civilisation.

Toutes ces personnes ont fait le choix de l’obédience clanique au détriment de l’État de droit

Elles ne peuvent igno­rer que « l’État de droit est une des condi­tions de notre démo­cra­tie et de notre vivre ensemble » [source : Conseil d’État].
C’est très grave eu égard aux res­pon­sa­bi­li­tés qu’elles exercent, ou ont exercées.

Ces personnes sont des mafiosi qui font allégeance au clan qui les protège et qu’elles se doivent de protéger

Le clan a mis en place Nicolas Sarkozy au plus haut niveau de l’État. Devenu le par­rain du clan, il se doit d’être recon­nais­sant, comme le dit très ouver­te­ment Rachida Dati, actuelle ministre sous Macron, comme elle le fut sous Sarkozy (2007−2010) « qui l’avait nom­mée ministre ».

Les tur­pi­tudes de Nicolas Sarkozy ont prin­ci­pa­le­ment pro­fi­té aux États-Unis, comme nous le dénon­çons dans notre article : HAUTE TRAHISON : Sarkozy l’Américain du 21 jan­vier 2025.

Sarkozy - Obama

La mafia est un sys­tème cla­nique très hié­rar­chi­sé. Nicolas Sarkozy est le par­rain pour la France, comme Obama est le par­rain pour les États-Unis, qui lui aus­si a été mis en place pour répondre aux ordres de la Pieuvre.Mafia pieuvre

.

Les innom­brables mal­ver­sa­tions, d’une extrême gra­vi­té de Nicolas Sarkozy, doivent être rap­pe­lées à tous ceux qui seraient prompts à se lais­ser influen­cer par la pro­pa­gande de CNews (Bolloré) ou de TF1 (Bouygues), outils de dés­in­for­ma­tion aux ordres de la bour­geoi­sie dont sont issus tous nos diri­geans politique.

Politique Intérieure :

Le Traité de Lisbonne : Refusé par réfé­ren­dum en 2005, le trai­té consti­tu­tion­nel euro­péen a été res­sus­ci­té sous forme de trai­té de Lisbonne, rati­fié par voie par­le­men­taire en 2008 sans consul­ta­tion popu­laire. Sarkozy, alors pré­sident, a jus­ti­fié cette manœuvre comme une “sim­pli­fi­ca­tion ins­ti­tu­tion­nelle”.
Ruine d’EDF avec la loi NOME : Adoptée en 2010 sous l’impulsion de François Fillon et Nicolas Sarkozy, la loi sur la Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité (NOME) a impo­sé à EDF de vendre son élec­tri­ci­té nucléaire à bas prix à ses concur­rents via l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique). Ce méca­nisme, cen­sé ouvrir le mar­ché à la concur­rence euro­péenne, a été cri­ti­qué comme une “vente à perte” qui a endet­té EDF de mil­liards d’euros et fra­gi­li­sé la filière nucléaire fran­çaise. Des experts estiment que cette loi a coû­té à l’État des dizaines de mil­liards en sub­ven­tions cachées.
Immigration choi­sie : Sous Sarkozy, l’immigration légale a atteint un pic de 250 000 titres de séjour annuels, mal­gré sa rhé­to­rique de fer­me­té. Sa loi de 2006 sur “l’immigration choi­sie” a été un échec, avec seule­ment 14 % d’immigration pro­fes­sion­nelle contre un objec­tif de 50 %.
Discrimination posi­tive : Plus pro­vo­ca­teur, son dis­cours de 2008 sur le “défi du métis­sage” – “Ce n’est pas un choix, c’est une obli­ga­tion” – a annon­cé la poli­tique de quo­tas d’immigrés non-euro­péens dans toutes les sphères de l’État et de la socié­té, expres­sion du mul­ti­cul­tu­ra­lisme anglo-amé­ri­cain qu’il a vou­lu impo­ser en France.
Mayotte dépar­te­men­ta­li­sée : En 2009, Sarkozy a impul­sé la dépar­te­men­ta­li­sa­tion de Mayotte, effec­tive en 2011, mal­gré les aver­tis­se­ments sur l’immigration clan­des­tine mas­sive. Résultat : une explo­sion démo­gra­phique et des ten­sions sociales, avec des cri­tiques qua­li­fiant cela d””erreur his­to­rique” qui a alour­di les finances publiques sans résoudre les pro­blèmes struc­tu­rels.
Théorie du genre à l’Éducation Nationale : En 2011, sous son man­dat, des manuels sco­laires de SVT ont inté­gré des cha­pitres sur le genre, expli­quant que l’identité sexuelle est socio-cultu­relle autant que bio­lo­gique.
Fin de la double peine et poli­tique du chiffre à la police : La réforme de 2003, impul­sée par Sarkozy comme ministre de l’Intérieur, a limi­té les expul­sions auto­ma­tiques d’étrangers délin­quants, vue comme un laxisme pénal. Parallèlement, sa “poli­tique du chiffre” a pous­sé les forces de l’ordre à pri­vi­lé­gier les sta­tis­tiques (PV, inter­pel­la­tions) au détri­ment de la pré­ven­tion, géné­rant des dys­fonc­tion­ne­ments per­sis­tants.
Saccage de l’Hôpital public : Les réformes hos­pi­ta­lières de 2009 (loi HPST) ont ren­for­cé les pou­voirs des direc­teurs et favo­ri­sé les par­te­na­riats public-pri­vé, au détri­ment des soi­gnants. Budgets rognés et fer­me­tures de lits ont été dénon­cés comme un “déman­tè­le­ment” du ser­vice public, aggra­vé par la crise Covid.
Saisie indi­vi­duelle du Conseil consti­tu­tion­nel : Membre de droit du Conseil depuis 2012, Sarkozy a été accu­sé d’instrumentaliser l’institution pour ses recours per­son­nels, comme en 2013 pour ses comptes de cam­pagne, sou­le­vant des ques­tions d’impartialité.
Vente de 20 % des réserves d’or : Une Perte de 40 Milliards : En 2004, comme ministre, Sarkozy a ven­du 589 tonnes d’or de la Banque de France pour 4,67 mil­liards d’euros. Avec la flam­bée du cours de l’or, cette opé­ra­tion a coû­té à l’État envi­ron 40 mil­liards d’euros en valeur actuelle.
Ouverture à gauche : Sitôt élu sur une ligne de droite dure, Sarközy a ouvert son gou­ver­ne­ment à des figures his­to­rique de gauche (le (..) néo-conser­va­teur Bernard Kouchner aux Affaires étran­gères, le socia­liste liba­nais Éric Besson à la Prospective) et à des per­son­na­li­tés non blanches ou d’origine immi­grée, comme Rachida Dati (Justice), Fadela Amara (poli­tique de sub­ven­tions des quar­tiers eth­nique), ou Ramatoulaye Wade. Il s’agit d’accélérer le mul­ti­cul­tu­ra­lisme et la dis­cri­mi­na­tion posi­tive.
Suppression du crime de haute tra­hi­son : La révi­sion consti­tu­tion­nelle de 2007, sous son impul­sion, a rem­pla­cé la “haute tra­hi­son” par un vague “man­que­ment aux devoirs”, sup­pri­mant une pro­tec­tion contre les abus pré­si­den­tiels et pro­té­geant poten­tiel­le­ment Sarkozy lui-même.
Maintien des 35 heures et retraite à 60 ans : Malgré ses pro­messes de “rup­ture”, Sarkozy n’a pas abro­gé les 35 heures (seule­ment assou­plies) ni repous­sé immé­dia­te­ment la retraite à 60 ans (repor­tée à 62 en 2010, mais main­te­nue pour les car­rières longues), déce­vant la droite libé­rale.
Maintien des Accords d’Évian : Sarkozy a pré­ser­vé les faci­li­tés d’immigration issues des accords de 1962, mal­gré les appels à leur rené­go­cia­tion, favo­ri­sant selon les détrac­teurs un flux migra­toire incon­trô­lé.
Enterrement du rap­port sur le finan­ce­ment des syn­di­cats de gauche : En novembre 2011, sous son man­dat, un rap­port par­le­men­taire explo­sif sur les finan­ce­ments opaques des syn­di­cats (plus de 5 mil­liards d’euros annuels, avec des abus via les comi­tés d’entreprise et des publi­ci­tés sus­pectes) a été reje­té et “enter­ré” par l’Assemblée, mal­gré six mois de tra­vail et 45 audi­tions. Cette déci­sion, prise à la veille des élec­tions pré­si­den­tielles de 2012, visait à se conci­lier la gauche syn­di­cale en vue de la réélec­tion de Sarközy.
Déclarations de Carla Bruni sur le “sang pour­ri” des Français : En 2010, Carla Bruni, épouse de Sarkozy, évoque “le vieux sang pour­ri” qui coule dans les veines des Français, en réfé­rence à leur sup­po­sée fri­lo­si­té face à l’immigration et à la diver­si­té raciale.
Constructions de mos­quées : En 2006, le rap­port Machelon, com­man­dé par Sarkozy, ministre de l’intérieur, a auto­ri­sé les sub­ven­tions com­mu­nales aux lieux de culte, contour­nant la loi de 1905. Cela a accé­lé­ré la construc­tion de mos­quées (près de 2 500 en 2012), sou­vent finan­cées par des fonds qata­ris, via des baux emphy­téo­tiques à 1 euro/​an.
Débat tru­qué sur l’identité natio­nale : Lancé en novembre 2009 par Éric Besson, ministre de l’Immigration, le “grand débat sur l’identité natio­nale” visait à répondre aux pré­oc­cu­pa­tions des élec­teurs de droite sur l’immigration. Présenté comme une réflexion ouverte, il a rapi­de­ment été repris en mains par le pou­voir. Les 150 réunions publiques, sou­vent enca­drées par des pré­fets, ont élu­dé les ques­tions sen­sibles comme l’immigration mas­sive ou l’influence de l’islam, se concen­trant sur des thèmes abs­traits comme la “République” ou la “laï­ci­té”. En février 2010, le débat s’est conclu par une célé­bra­tion iré­nique des valeurs de la gauche répu­bli­caine, avec des pro­po­si­tions vagues (hymne natio­nal à l’école, dra­peau tri­co­lore).
Collusion pour un demi mil­liard d’euros avec Bernard Tapie : En 2007, alors pré­sident, Sarkozy a influen­cé la déci­sion de recou­rir à un arbi­trage pri­vé plu­tôt qu’à une pro­cé­dure judi­ciaire clas­sique pour régler le dif­fé­rend entre Tapie et le Consortium de Réalisation (CDR), enti­té publique gérant les dettes du Crédit Lyonnais. Cette déci­sion a été prise par la ministre de l’Économie, la (..) Christine Lagarde, sous son man­dat. En 2015, la cour d’appel de Paris a annu­lé l’arbitrage, jugeant qu’il était enta­ché de fraude. Tapie a été condam­né à rem­bour­ser les 403 mil­lions d’euros. Sarközy, bien que non direc­te­ment condam­né dans cette affaire, a été mis en cause pour son influence. Christine Lagarde, jugée pour “négli­gence”, a été recon­nue cou­pable en 2016 mais dis­pen­sée de peine.

Politique Étrangère :

Néoconservatisme et Soumission à l’OTAN : Sarkozy s’est dis­tin­gué par un atlan­tisme fana­tique, rom­pant avec la tra­di­tion d’indépendance fran­çaise.
Destruction de la Libye : Après avoir per­mis à Mouammar Kadhafi de poser sa tente à l’Élysée, Sarkozy, en 2011, a ini­tié l’intervention de l’OTAN en Libye pour abattre un État jugé hos­tile à “Israël”. Soutenu par BHL, il a contri­bué à la chute de Kadhafi grâce à des milices dji­ha­distes, lais­sant un chaos de grande ampleur s’installer, ouvrant un cor­ri­dor migra­toire béant qui n’a tou­jours pas été refer­mé. Cette guerre a entraî­né la per­cée dji­ha­diste dans le Sahel, notam­ment au Mali, qui a culmi­né avec le retrait en catas­trophe des troupes fran­çaises de toute l’Afrique de l’Ouest.
Revirements en Syrie : Après avoir réha­bi­li­té Bachar al-Assad en 2008 (invi­té au 14 juillet), Sarkozy a pivo­té en 2011, appe­lant à une inter­ven­tion mili­taire en 2012, sans aval de l’ONU.
Alignement sur “Israël” : Son dis­cours à la Knesset en 2008 et ses condam­na­tions de l’Iran ont mar­qué un sou­tien incon­di­tion­nel à l’entité sio­niste, rom­pant avec l’équilibre tra­di­tion­nel fran­çais au Proche-Orient.
Réintégration dans l’OTAN : En 2009, Sarkozy a rame­né la France dans le com­man­de­ment inté­gré de l’OTAN, aban­don­nant 43 ans d’exception gaul­liste, le mou­ve­ment poli­tique dont il pro­vient. Pro-guerre et pro-OTAN, il a ali­gné Paris sur Washington, au détri­ment d’une défense fran­çaise et euro­péenne auto­nome.
Corruption qata­rie : Sarkozy a favo­ri­sé l’influence isla­mo-qata­rie en France via des inves­tis­se­ments (PSG, Rafale) et une conven­tion fis­cale de 2008 exo­né­rant les capi­taux qata­ris. En contre­par­tie, le Qatar a finan­cé son divorce avec la (..) Cécilia Cziganer Albeniz, mère de Louis Cziganer Albeniz Sarközy (3 mil­lions d’euros via une sur-ran­çon pour les infir­mières bul­gares en 2007). Les enquêtes sur le Mondial 2022, attri­bué au Qatar, pointent un “pacte de cor­rup­tion” lors d’un déjeu­ner ély­séen en 2010, impli­quant Sarkozy, Platini et l’émir du Qatar. Cette col­lu­sion culmine avec la guerre en Syrie, le Qatar vou­lant ren­ver­ser Bachar Al Assad pour ins­tal­ler un pou­voir isla­miste à Damas et faire tran­si­ter son gaz par le ter­ri­toire syrien conquis avec l’aide de l’OTAN et de la France.

Q

2 Commentaires 

  1. Article abso­lu­ment réa­liste ! Il manque juste une étoile jaune de… « shé­rif », sur le poi­trail de la ten­ta­cu­laire … J’ajoute, que comme pour le Diable, la sub­ti­li­té étant de faire croire à une grosse majo­ri­té « covi­dienne », que cela n’existe pas… Mais contrai­re­ment au « Diable », cette toxi­ci­té socié­tale là : Existe bel et bien ! La jus­tice et les divers ser­vices gou­ver­ne­men­taux, étant leurs bras armés. Les DZ TAFIOLE, n’é­tant que des mer­ce­naires importé(e)s pour accen­tuer l’im­bro­glio. C’est ce monde que l’électorat à 50 %, plé­bis­cite (par kas­to­ri­nage) plus ou moins consciem­ment, depuis 1980 au moins !… PERSONNE aujourd’­hui ne peut dire : je ne savais pas ! Mais bien : Je vous ai com­pris !… À part les gosses (et encore : voir GRETA MACHINE & consort)…

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