La fête d’Halloween et la destruction du patrimoine chrétien : les forces obscures en pleine offensive !

« Le vieux monde se meurt, le nou­veau monde tarde à appa­raître et dans ce clair-obs­cur sur­gissent les monstres ; pen­dant cet inter­règne, on observe les phé­no­mènes mor­bides les plus variés ».
Antonio Gramsci (né le 22 jan­vier 1891 à Ales, Sardaigne, et mort le 27 avril 1937 à Rome).

Non, je ne me suis pas ral­lié au chris­tia­nisme ; je suis res­té fidèle à nos plus vieilles racines gau­loises, celtes, indo-euro­péennes et, au-delà, hyper­bo­réennes : je suis tou­jours pri­mor­dia­liste, adepte de la plus ancienne spi­ri­tua­li­té de la pla­nète que les pre­miers chré­tiens arri­vés à Rome ont appe­lée, en déri­sion, « paga­nisme », terme qui est issu du mot latin : paga­ni : pay­sans, qui cultivent la terre.
Je sais : je me débrouille tou­jours pour ne plaire à per­sonne : ni à la « gauche », ni à la « droite »(1), ni aux chré­tiens, ni aux « païens » ; je ne reven­dique pas ce der­nier terme, impo­sé péjo­ra­ti­ve­ment par les chré­tiens des ori­gines aux pay­sans euro­péens, aux fel­lahs, comme dirait Oswald Spengler(2) qui consi­dé­rait tous les tra­vailleurs de la terre comme une enti­té pla­né­taire avec les mêmes com­por­te­ments et le même atta­che­ment à leur sol, quel que soit leur pays d’origine(3), en com­plé­men­ta­ri­té, voire en oppo­si­tion aux nomades-éle­veurs du désert, ce qui explique ce dédain ori­gi­nel des pre­miers chré­tiens à l’encontre des tra­vailleurs de la terre et des habi­tants des forêts euro­péens. Ce qui explique aus­si la pré­dis­po­si­tion du chris­tia­nisme à l’universalisme qui consti­tue­ra plus tard la clef de son suc­cès.
Par ailleurs je récuse aus­si ce terme de « païen » parce que je consi­dère qu’on ne peut pas faire revivre une époque qui avait une tout autre approche de la spi­ri­tua­li­té et de ses rap­ports avec ses dieux que nos contem­po­rains. Ceux-ci vivent en effet depuis long­temps dans le men­songe qui leur a été impo­sé (pro­ces­sus qui a subi une forte accé­lé­ra­tion avec la catas­trophe repré­sen­tée par la Révolution fran­çaise), et qui vivent aus­si dans le vir­tuel moderne (une vie fan­tas­mée), dont peu d’entre eux sont par­ve­nus à s’extraire (à la fois du men­songe et du virtuel).

Halloween, un détournement parodique de l’ancienne fête celtique de la Samain

Une fête essen­tiel­le­ment commerciale

Halloween -Moins 50 pour cent

La France, mais aus­si une par­tie de l’Europe, a été conquise ces der­nières années par la célé­bra­tion d’une fête étrange, exu­bé­rante et bruyante, mélange de sata­nisme pué­ril – ce sont les enfants qui sont à la manœuvre, quel­que­fois enca­drés par cer­tains de leurs parents char­gés de conte­nir les débor­de­ments de leur pro­gé­ni­ture – et de sou­mis­sion au culte du com­merce qui dicte les com­por­te­ments de la socié­té amé­ri­caine, d’où nous par­vient cette nou­velle lubie juteuse à sou­hait pour les affaires. Il faut savoir que la période choi­sie pour l’organisation de ces fes­ti­vi­tés n’est pas due au hasard : « Dès 1998, Halloween est adop­tée par les com­mer­çants et cer­tains médias, la fête tom­bant juste au moment de la « période creuse » entre la ren­trée sco­laire et les fêtes de Noël […] Coca-Cola, en par­te­na­riat avec d’autres marques, crée l’é­vé­ne­ment en 1999 en orga­ni­sant une Halloween Party au Zénith de Paris réser­vé aux jeunes de 15 à 25 ans. La marque orga­nise par la même occa­sion plus de 400 opé­ra­tions dans les bars et dis­co­thèques de France. D’autres marques impor­tantes, comme Orangina, Haribo, Materne, BN, M&M’s ou encore McDonalds tentent eux aus­si de pro­fi­ter de la popu­la­ri­té de la fête pour lan­cer diverses gammes de pro­duits aux cou­leurs d’Halloween(4) ». (Wikipedia, article Halloween).

Un Père Noël qui vire du vert au rouge grâce à Coca-Cola

Rappelons que le Père Noël revê­tu de sa belle houp­pe­lande rouge auquel nous avons droit depuis les années 30 du siècle pré­cé­dent a été publi­ci­tai­re­ment pro­mu, et avec un plein suc­cès, par Coca-Cola en 1931 ; certes, depuis la fin du XIXe siècle, cer­taines repré­sen­ta­tions du Père Noël appa­rais­saient en rouge comme le per­son­nage de Saint Nicolas, mais les pre­miers Pères Noëls païens étaient verts car il s’agissait d’évoquer l’espoir du renou­veau de la végé­ta­tion au début de l’hiver, nos ancêtres ayant tou­jours été atten­tifs au rythme des sai­sons. La plu­part de leurs fêtes avaient une signi­fi­ca­tion en lien avec la fer­ti­li­té et la fécon­da­tion. Les plus anciennes repré­sen­ta­tions du Père Noël sont d’origine ger­ma­nique et nor­dique comme Saint Nicolas qui « a rem­pla­cé le vieux dieu ger­ma­nique des eaux, Hnikar (ou Nikuz), un sur­nom d’Odin(5) ». La légende de Saint Nicolas, que l’on fête le 6 décembre en Belgique et aux Pays-Bas depuis le Moyen-Âge, a aus­si des racines romaines avec les Saturnales qui avaient lieu au sol­stice d’hiver, qui fêtaient le « Dies Natalis Solis Invicti, le jour de nais­sance de Sol Invictus, le retour du Soleil, le ral­lon­ge­ment du jour », une date qui se com­prend mieux quand on sait que Saint Nicolas était certes célé­bré le 6 décembre du calen­drier gré­go­rien mais selon le calen­drier julien qui le pré­cé­dait, ce jour tombe le 19 décembre.

L’origine d’Halloween : une fête cel­tique 
Les Celtes l’appelaient la Samain ou Samhain, les Gaulois, tout aus­si celtes que leurs voi­sins bre­tons et grands-bre­tons, l’appelaient Samonios.
En effet, « La fête de Samain appa­raît ins­crite sous le nom de Samonios dans le Calendrier de Coligny, un calen­drier daté du 1er siècle avant J.-C, d’o­ri­gine gau­loise, qui divi­sait l’an­née en deux moi­tiés, la moi­tié sombre qui débu­tait au mois de Samonios (lunai­son ou nuit de Samhain), et la demi-lumière, qui com­men­çait au mois de Giamonios (lunai­son d’a­vril-mai ou nuit de Walpurgis). Les Celtes consi­dé­raient que l’an­née com­men­çait par la moi­tié sombre, tout, comme pour les Vikings, le pas­sage d’un jour à l’autre ou d’un mois à l’autre était pro­duit par le rythme des lunai­sons. La célé­bra­tion de la nou­velle année durait pen­dant les “trois nuits de Samonios”, la pleine lune la plus proche entre l’é­qui­noxe d’au­tomne et le sol­stice d’hi­ver et qui don­nait lieu aux célébrations.

Calendrier Coligny

Le calen­drier de Coligny, ou « calen­drier gau­lois », grande table de bronze datée du IIᵉ siècle

La Samhain était une période de deuil rituel et sym­bo­lique pour mar­quer la mort de l’é­té et un moment de grand dan­ger pour les Celtes, puisque les forces spi­ri­tuelles les plus puis­santes cor­res­pon­daient alors avec l’au-delà. Les bar­rières tem­po­relles dis­pa­rais­saient pro­vi­soi­re­ment et un dés­équi­libre spa­tial se pro­dui­sait ; une fron­tière entre deux périodes où le temps et l’es­pace étaient tem­po­rai­re­ment gelés et les lois nor­males sus­pen­dues. Les bar­rières se bri­saient et la porte du royaume des morts s’ouvrait ; c’é­tait le moment où ce pas­sage était emprun­té par les vivants pour ren­con­trer leurs parents décé­dés […]

Mais com­ment, d’une fête cel­tique et païenne, en sommes-nous arri­vés à un Halloween amé­ri­cain ? Après la conquête par les Romains d’une grande par­tie des ter­ri­toires cel­tiques et la roma­ni­sa­tion consé­quente de ces peuples, le monde cel­tique fut inévi­ta­ble­ment influen­cé par les tra­di­tions romaines, d’a­bord éga­le­ment païennes, comme les fêtes dédiées à la déesse romaine de la mois­son, Pomone. Plus tard, avec la chris­tia­ni­sa­tion de l’Empire romain, les chré­tiens ont qua­li­fié les fêtes cel­tiques et païennes en géné­ral de pra­tiques « héré­tiques » et les ont uni­fiées, adap­tées et trans­for­mées en fêtes chré­tiennes ; c’est ain­si que la Celtic Samhain ou le Freysblót Viking (vers le 15 octobre et avec la même signi­fi­ca­tion que la fête cel­tique) est deve­nu la fête de la Toussaint, le 1er novembre, qui en anglais a été tra­duit par All Hallow’s Eve, ou ce qu’elle est aujourd’­hui : Halloween. »(6) et (7)
Même si Halloween – ver­sion amé­ri­caine, c’est-à-dire mer­can­tile sans aucune once de spi­ri­tua­li­té, si ce n’est une spi­ri­tua­li­té à l’envers – demeu­rait encore une fête plus ou moins enfan­tine où les enfants y trou­vaient leur comp­tant et leur compte en bon­bons extor­qués aux habi­tants de leur rue ou de leur vil­lage, la bon­ho­mie res­tait de mise.
Ce n’est plus le cas depuis quelques années ; depuis le début des années 2020 plus pré­ci­sé­ment, lorsque les psy­cho­pathes qui ont pris le contrôle de la pla­nète ont vou­lu impo­ser leur concep­tion du monde et le dieu auquel il rendent un culte fervent : Satan ; les masques se sont dur­cis et appa­raissent de plus en plus effrayants, tom­bant dans une cari­ca­ture grand­gui­gno­lesque, pleine de sang, de monstres et de gad­gets démo­niaques qui conviennent mal à l’esprit d’innocence qui devrait être la marque qui sied à des mani­fes­ta­tions enfan­tines. Mais ceci entre dans le pro­ces­sus de sata­ni­sa­tion du monde ; les « esprits forts » se gaus­se­ront : mais ce n’est pas moi qui ai inven­té cette nou­velle reli­gion. Les adeptes du « sata­nisme » étaient en place bien avant l’avènement de ces reli­gions abra­ha­miques, ils n’ont fait que récu­pé­rer le fruit de leur tra­vail en récu­pé­rant le per­son­nage de Satan, l’« ange rebelle », le « prince de notre monde », exclu du para­dis parce qu’il vou­lait se mesu­rer à Dieu(8), une créa­ture qu’on dirait fabri­quée afin qu’elle mette en œuvre les pro­jets radi­caux de ces per­son­nages occultes qui veulent s’emparer de notre monde et qui ne paraissent guère loin d’y par­ve­nir ; la France semble consti­tuer une base – ou une cible – impor­tante pour ces éner­gu­mènes(9) qu’ils s’emploient à détruire métho­di­que­ment, à com­men­cer par ses fon­de­ments reli­gieux et le patri­moine bâti qui en consti­tue l’aspect visible et concret sur les­quels ils ne cessent de s’acharner.

Le projet des satanistes : du passé, faisons table rase

Fête de la musique

Jack Lang - Frédéric Mitterrand

Jack Lang et Frédéric Mitterrand – Sans commentaires

C’est le pas­sé dans son ensemble qui est atta­qué par les sata­no-mon­dia­listes avec tou­jours la même méthode : récu­pé­rer et détour­ner à leur pro­fit des évé­ne­ments mar­quants de ce que ces gens consi­dèrent comme l’ancien monde. Ainsi, la Fête de la musique fut orga­ni­sée pour la pre­mière fois le 21 juin 1982 sous le patro­nage du ministre de la Culture de l’époque, Jack Lang, et a per­mis de court-cir­cui­ter l’une des plus impor­tantes fêtes du paga­nisme alors en pleine renais­sance sous l’égide de la Nouvelle droite : le sol­stice d’été. C’est qu’il s’agit de détruire toutes les anciennes struc­tures tra­di­tion­nelles qui régis­saient jusqu’alors le monde plu­tôt que de les réha­bi­li­ter.
Depuis, cette fête s’est inter­na­tio­na­li­sée et a lieu dans 110 pays à tra­vers la planète.

Monuments reli­gieux incen­diés
Depuis la grande offen­sive des sata­no-mon­dia­listes contre les peuples, au début des années 2020, il ne se passe pas un mois en France sans qu’une église ne soit détruite par un acte mal­veillant, Notre-Dame de Paris ayant inau­gu­ré ce pro­ces­sus le 15 avril 2019.
Encore ce dimanche 2 novembre 2025, « un incen­die s’est déclen­ché à l’an­cien monas­tère des moines char­treux du Mont-Dieu dans les Ardennes. Près de 50 pom­piers inter­ve­naient sur place au plus fort du sinistre, qui a frap­pé un monu­ment irrem­pla­çable du patri­moine arden­nais et natio­nal. » (France Info). Le bâti­ment n’était pas occu­pé ; les moines qui y logeaient ont été chas­sés par la Révolution fran­çaise. Il est clas­sé Monument historique.

Monastère moines chartreux - Mont-Dieu Ardennes
La reli­gion chré­tienne reste la pre­mière reli­gion dans le monde par le nombre de ses adeptes(10), mais elle ne pro­gresse pas en France ; il faut dire qu’elle a subi, au cours de son his­toire, de nom­breuses vicis­si­tudes comme les guerres de reli­gion, la Révolution fran­çaise, la phi­lo­so­phie des Lumières, la laï­ci­sa­tion répu­bli­caine, le « pro­gres­sisme » qui s’entend si bien avec le « dar­wi­nisme » : la théo­rie absurde de « l’évolution » qui va à l’encontre de tout ce que l’on observe des lois de la nature et celles de nos propres vies : le monde ter­restre suit un che­min invo­lu­tif et non évo­lu­tif(11).

La désa­cra­li­sa­tion
La baisse de fré­quen­ta­tion des églises se tra­duit par une « désa­cra­li­sa­tion » des bâti­ments qui sont pour la plu­part clas­sés « Monuments his­to­riques ».
Cette désac­ti­va­tion tout à fait arti­fi­cielle d’un bâti­ment qui conserve, au-delà de son sta­tut et de son uti­li­sa­tion, sa fonc­tion ori­gi­nelle qui est avant tout spi­ri­tuelle, de ses parois qui suintent du tra­vail méti­cu­leux de ses bâtis­seurs, de leur foi, leur abné­ga­tion, de leur intel­li­gence, de tout ce qui en a fait un chef‑d’œuvre archi­tec­tu­ral, au-delà même du sens reli­gieux de son érec­tion, est une igno­mi­nie ; ces bâti­ments appar­tiennent à tout le peuple fran­çais ; les révo­lu­tion­naires « fran­çais » en ont fait des casernes, des han­gars de sto­ckage de foin et de maté­riaux de toutes sortes, des étables, des écu­ries, des por­che­ries, quand ils n’étaient pas détruits pour en récu­pé­rer les pierres.
Victor-Hugo disait : « Il faut arrê­ter le mar­teau qui mutile la face du pays. Une loi suf­fi­rait. Qu’on la fasse. Quels que soient les droits de la pro­prié­té, la des­truc­tion d’un édi­fice his­to­rique et monu­men­tal ne doit pas être per­mise à d’i­gnobles spé­cu­la­teurs que leur inté­rêt imbé­cile aveugle sur leur hon­neur ; misé­rables hommes, et si imbé­ciles qu’ils ne com­prennent pas qu’ils sont des bar­bares ! Il y a deux choses dans un édi­fice : son usage et sa beau­té. Son usage appar­tient au pro­prié­taire, sa beau­té à tout le monde, à vous, à moi, à nous tous. Donc, le détruire, c’est dépas­ser son droit(12).« 
Ce concept de « désa­cra­li­sa­tion » vient à point pour per­mettre aux impos­teurs de « l’art contem­po­rain » de s’implanter dans ces lieux pres­ti­gieux en toute impu­ni­té(13).
Il s’agit d’humilier et de ridi­cu­li­ser le peuple fran­çais dans son ensemble, d’effacer toute trace de son ancienne gran­deur, à com­men­cer par ce patri­moine archi­tec­tu­ral unique au monde, et de rem­pla­cer cet océan de beau­té par un désert peu­plé de robots.
Dans un article daté du 23 sep­tembre 2018, l’art de la pro­vo­ca­tion, je ten­tais de démon­ter les rouages per­ni­cieux qui nous som­maient de pré­fé­rer la lai­deur et l’absurdité : « Les super-​riches de l’Ordre mon­dial n’ont pas mis beau­coup de temps à com­prendre que cette arnaque qu’ils ont eux-​mêmes ini­tiée pou­vait être éga­le­ment utile à leurs por­te­feuilles ; comme l’art pro­vo­ca­teur est vir­tuel, ils ont créé une mon­naie adé­quate : l’art pro­vo­ca­teur lui-​même.
Ainsi donc, les tableaux, sculp­tures, ins­tal­la­tions et autres per­for­mances ne sont rien d’autre qu’une mon­naie vir­tuelle dont ils se servent avec pro­fit puisqu’ils se sont débrouillés pour faire en sorte que les œuvres d’art soient défis­ca­li­sées quand leurs entre­prises achètent des œuvres d’artistes vivants. On com­prend bien que la qua­li­té des œuvres n’a aucune impor­tance dans la mesure où l’artiste a su les vendre avec le maxi­mum de publi­ci­té, les publi­ci­taires et les médias, appar­te­nant eux aus­si aux super-​riches, assu­rant le ser­vice après-​vente. »
Voici un court dia­logue que j’ai eu sur Facebook, il y a quelques jours, avec l’un de ces « désa­cra­li­sa­teurs » :
- Moi : « Ridiculiser le patri­moine et la reli­gion, vous trou­vez ça bien ? »
- Le désa­cra­li­sa­teur : « L’abbaye d’Arthous n’est plus vouée au culte catho­lique depuis la Révolution fran­çaise ! Elle est désa­cra­li­sée depuis des siècles, c’est-à-dire qu’il n’y a plus aucun objet de culte pré­sent dans les lieux ni aucune célé­bra­tion à carac­tère reli­gieux. Le site à l’abandon a été acquis par le baron d’Artigues, et sa fille en a fait don au dépar­te­ment en 1964, et après de nom­breux tra­vaux, le site est deve­nu en 2003 le Site dépar­te­men­tal du patri­moine (des Landes, ndlr) et abrite dans ces bâti­ments le musée dépar­te­men­tal d’histoire et d’archéologie quant à votre appré­cia­tion sur l’exposition tem­po­raire, elle n’engage que vous. »
Vous trou­ve­rez ci-après quelques exem­plaires des « œuvres » de l’artiste pré­sen­tées dans cette abbaye « désa­cra­li­sée » ain­si que d’autres pho­tos d’autres œuvres contem­po­raines pré­sen­tées dans d’autres lieux de culte ou, plus lar­ge­ment, appar­te­nant à notre patrimoine.

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C’est notre « projet » !

Nous pou­vons reti­rer un constat de tout ce qui vient d’être dit : ce n’est pas la phi­lo­so­phie des « Lumières » ni la « démo­cra­tie » qui rem­pla­ce­ra le chris­tia­nisme, ce n’est pas non plus le concept de « République » qui leur a suc­cé­dé (le terme « France » pour dési­gner notre pays n’est plus uti­li­sé par nos gou­ver­nants, nous vivons en République, pas en France), ce n’est pas plus le dar­wi­nisme dont j’ai craint il y a quelques années qu’il puisse s’ériger en nou­velle reli­gion du « Progrès ».
Non : la nou­velle reli­gion qu’on nous pro­pose est conçue par une puis­sance qu’on n’attendait pas et dont on a peine encore à ima­gi­ner qu’elle puisse réel­le­ment exis­ter, c’est un concept dont l’élaboration est pri­maire, fruste, sim­pliste, sor­ti à la fois d’un loin­tain pas­sé, des bas-fonds du bas-astral, avec son cor­tège de morts-vivants se nour­ris­sant de sang juvé­nile, et « En Même Temps » le pro­duit d’un « pro­jet » futu­riste.
« C’est notre pro­jet ! » hur­lait Macron lors de son acces­sion au Pouvoir – un « pro­jet » qui fait appel aux plus récentes tech­niques de la science, de la com­mu­ni­ca­tion et de la mani­pu­la­tion pour trans­for­mer les humains en machines robo­ti­sées : le trans­hu­ma­nisme, issu tout droit du monde des Titans.
Cette nou­velle puis­sance qui gou­verne notre pla­nète (pour l’instant) est le fruit de l’alliance malé­fique des anciens maîtres de ce monde qui n’en finit pas de mou­rir : c’est le pacte de sang qui lie Titan et Satan réunis dans le but de rem­pla­cer Dieu.
Ils n’arriveront pas à leurs fins.
« Le vieux monde se meurt, le nou­veau monde tarde à appa­raître et dans ce clair-obs­cur sur­gissent les monstres ; pen­dant cet inter­règne, on observe les phé­no­mènes mor­bides les plus variés. »

Artefact gonflable Place Vendôme

Place Vendôme de nos jours

Pierre-Émile Blairon

Le déclin de l’Occident, NRF Gallimard

Une sorte d’« inter­na­tio­nale » pay­sanne à l’image de « l’Internationale » ouvrière, laquelle a piteu­se­ment échoué dans ses objec­tifs car dénuée de toute racine mais aus­si parce que l’ouvrier n’aspire qu’à un but : s’extraire le plus rapi­de­ment pos­sible de sa condi­tion pour deve­nir un bour­geois.

Orange, la cou­leur de la courge, et noire, la cou­leur de la mort.

À pro­pos de la fête de la Samain, vous pou­vez aus­si consul­ter l’article de Patrice Lemaître, réédi­té dans nos colonnes ce 1er novembre 2025 : Samain, Toussaint, Halloween

Voir mon article du 3 octobre 2023 : La France, labo­ra­toire de la Secte mondialiste

Avec 2,3 mil­liards de per­sonnes (+122 mil­lions), « les chré­tiens res­tent le plus impor­tant groupe reli­gieux dans le monde » et ils repré­sentent 28,8 % de la popu­la­tion mondiale.

Lire à ce sujet les ouvrages du pro­fes­seur Didier Raoult, Dépasser Darwin, Plon, 2010 et Homo chao­ti­cus, Michel Lafon, 2024 et, bien sûr, Evola, Guénon, Nietzsche, Eliade.

Didier Raoult - Dépasser Darwin Didier Raoult - Homo chaoticus

Victor Hugo, Guerre aux démo­lis­seurs, Revue des deux mondes, 1er mars 1832

Victor Hugo - Guerre aux démolisseurs

Aude de Kerros, Exposition Kermit, plug anal : une esthé­tique au ser­vice de l’hyper-classe

Les articles du même auteur

Pierre-Émile Blairon

Pierre-Émile Blairon est l’auteur d’un cer­tain nombre de livres liés à l’Histoire, notam­ment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle :

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