« Vie privée » ! Quand ça les arrange
Nous souhaitons réagir au commentaire d’un de nos fidèles et attentifs lecteurs à propos de notre article Lucie Castets balance son joker du 12 août 2024. Il conclut ainsi :
Rien à f…aire que Castets soit LGBTQ+XYZ, si elle est compétente et efficace, mais comme elle sort de l’ENA, j’en doute très fort.
Ces propos sont très courants chez les personnes qui se veulent tolérantes et ouvertes.
Oui, mais…
1) La réciproque n’est pas de mise.
Nous sommes loin de rencontrer la même tolérance au sein de la Pensée unique qui n’hésite pas à faire des intrusions abusives dans les vies privées lorsque cela sert leurs objectifs pour nuire à un adversaire.
2) «… si elle est compétente et efficace… », mais elle ne l’est pas !
Depuis que Lucie Castets est directrice financière de la mairie de Paris, la dette a explosé. C’est le très sérieux magazine Capital qui l’affirme(1). Toute notre classe politique ne brille que par son incompétence. En fait la vie privée affichée masque une vie publique néfaste.
Par suite…
3) Les personnalités publiques se servent de la « presse people »
Elles en jouent pour façonner leur renommée avec cette presse Bien Pensante qui relaie des histoires façonnées par la Police de la Pensée. Celle-ci laisse « fuiter » habilement tel ou tel narratif. La « presse people » vit de cela :
Il faut assumer ce choix. Sinon on reste parmi celles et ceux qui « ne sont rien ». Du reste c’est Lucie Castets qui a pris l’initiative d’annoncer son « coming-out » car cela s’inscrit dans un plan de communication mis en place par ses nouveaux suppôts qui ont pensé que cela était bon pour sa carrière.
Libre alors à chacun d’en penser ce qu’il veut. Si cela ne convient pas, il est trop facile d’arguer que cela concerne la « vie privée ». « Ce qui compte, c’est la compétence », nous dit-on, et tout le monde reprend cette embrouille. Mais cela ne marche que celles et ceux qui ne sont rien :
Rien à f…aire que mon plombier ou la caissière du supermarché soient LGBT, si c’est un bon plombier ou une bonne caissière !
Les Français tolèrent bien par ailleurs que les artistes puissent mener une vie privée débridée ; car leur talent provient souvent de leurs excès.
« Ce qui compte, c’est la compétence » : que fait-on lorsqu’il n’y en a pas ?
4) Les personnes qui exercent un ministère se doivent de rester exemplaires.
C’est la raison pour laquelle les dérives sexuelles sont inadmissibles au sein des clergés religieux. Rappelons nous la déferlante d’indignations lorsque fut lâchée l’accusation d’agressions sexuelles par l’Abbé Pierre, 17 ans après sa mort. Aucune voix ne s’est élevée parmi la Bien Pensance pour nous rappeler qu’il s’agissait là de sa vie privée.
La presse Bien Pensante ne rate aucune occasion de relater des actes de pédophilie au sein du clergé catholique. Fort bien ! Il convient d’étendre cette exigence de droiture à toute personne en charge de la formation des enfants, et qui de fait exerce un ministère : clubs sportifs ou éducation nationale notamment. Les parents ont le droit de savoir comment se comportent les éducateurs ou éducatrices en dehors des piscines ou des classes d’école.
Ceci est encore plus vrai lorsqu’on exerce une… présidence !
Gandhi nous le dit très clairement :
L’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre, c’est le seul.
Pour toutes ces raisons, il m’importe de savoir si l’actuel président de la république n’a pas été agressé sexuellement par son professeur de théâtre alors qu’il n’avait que 14 ans. Il m’importe de savoir pourquoi les plus hautes autorités de l’État nous ont menti sur l’âge réel de la compagne du président de la république. Il m’importe de savoir pourquoi la soi-disant Bien Pensance nous ment par omission(2).
Il m’importe de savoir comment se comportent dans le plus profond d’elles-mêmes ces personnalités politiques à qui nous confions nos destins individuels et collectifs, jusqu’à nos vies. Ce n’est pas trop demander, non ?
Bonus :
À propos de valeurs exemplaires :
Mes amis, si j’avance, suivez moi. Si je recule, tuez moi. Si je meurs, vengez moi !
Adage attribué à Henri de La Rochejaquelein
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Selon le site Capital :
Le montant total des emprunts à long terme de la ville de Paris dépassait déjà 7,7 milliards il y a un an, au 1er janvier 2021.
Depuis l’ardoise s’est envolée pour atteindre aujourd’hui 8,502 milliards d’euros. Et compte tenu des autorisations d’emprunt que la municipalité s’est auto-accordée pour les 12 prochains mois (905 millions d’euros, qu’on peut lui faire confiance pour utiliser jusqu’au dernier centime), la dette devrait se situer au-dessus de 9,4 milliards – exactement à 9 420 203 453 euros, selon nos calculs – à la fin 2022. On est déjà loin des 7,75 milliards annoncés par Anne Hidalgo et pris pour argent comptant par son opposition et par toute la presse. Mais ce n’est pas fini.
Pour boucler ses fins de mois, la mairie de Paris ne se contente pas de souscrire des obligations de longue durée, dont les montants s’inscrivent automatiquement dans sa dette. Comme un ménage impécunieux qui, en plus de ses emprunts immobiliers, vit en permanence à découvert grâce à un crédit revolving octroyé par sa banque, elle a aussi recours à des avances de trésorerie, sous forme de billets souscrits à court terme. Jusqu’en 2018, la municipalité n’avait jamais recours à ce type de crédits, indignes d’une collectivité bien gérée. Mais depuis lors, la situation financière est devenue tellement catastrophique qu’il lui a fallu s’y résoudre, ne serait-ce que pour pouvoir payer les salaires de ses fonctionnaires à la fin du mois.
Grâce à quoi, les Parisiens, qui étaient déjà les champions de beaucoup de choses, peuvent aujourd’hui s’enorgueillir de porter, et de loin, le fardeau financier le plus lourd de tous les habitants des grandes villes françaises. En moyenne, bébés compris, ils doivent 4 197 euros aux créanciers de leur cité, contre 3155 euros pour les Toulousains, 2911 pour les Bordelais, 3078 pour les Lyonnais, et 4054 pour les Marseillais, dont Anne Hidalgo citait il n’y a pas si longtemps la ville comme un exemple de mauvaise gestion.
Et ils ne sont pas près de se faire rattraper, car leur ardoise ne va sans doute pas cesser d’augmenter de sitôt. Contrairement à ce que répète en boucle le premier adjoint Emmanuel Grégoire, son explosion n’est en effet nullement dûe à un accident conjoncturel – le Covid – pas plus d’ailleurs qu’au désengagement de l’Etat : elle tient tout simplement au fait que la ville a pris l’habitude de vivre au-dessus de ses moyens.
Il suffit de regarder les chiffres : hors apport providentiel des loyers capitalisés, son budget de fonctionnement a été déficitaire à six reprises sur les huit derniers exercices, d’environ 50 millions d’euros en moyenne. Et les documents comptables du budget 2022 font une fois encore apparaître une béance dans les 12 prochains mois, de 135 millions cette fois. Au vu de l’évolution des effectifs communaux, passés de 54 000 personnes en 2014 à 62 000 aujourd’hui, dont plusieurs milliers ne font même pas les 35 heures, cela n’a rien d’étonnant…
Les plus grands mensonges sont parfois des mensonges par omission. Henning Mankell in Avant le gel (2002)
On privilégie les diplômes à la compétence. Cela se paye cher très cher par l’effondrement de notre pays.
Micron etait le Mozart de la finance, on en a la preuve !
Des diplomes mais compétences nulles. On compense par une privation des libertés d’expression.
Exactement !
Absolument ! RIEN n’est anodin ! Surtout venant d’initié(e)s et bien souvent retors voire sournois ! La vie privée est une chose, mais quand elle ne peut pas avoir une incidence, même minime, sur les comportements d’autrui ou de la Nature. Vous allez visiter 1 zoo, c’est une chose, vous critiquez le zoo, une autre, etc … Comme dans la Nature, TOUT se tient. Il y a toujours : 1 cause, 1 effet ! Le hasard n’est qu’un millefeuille de circonstances : positif, négatif ou neutre. Au même titre que l’expérience. Ce n’est pas pour rien que l’on dit : couper l’herbe sous les pieds…
–> Anticipation ! = Réaction !