JO 2024 : la mort du sport
On se souvient de la Coupe du monde de football au Qatar. Alors que la Bien Pensance avait multiplié les appels à ne pas politiser cet événement sportif, le fait même qu’il se déroule au Qatar étant déjà un acte éminemment politique(1). Aujourd’hui avec les Jeux Olympiques de Paris en perspective, il ne s’agit plus d’absoudre le Qatar à coups de dollars.
Il s’agit de banaliser le métissage et la théorie du genre
On comprendra pourquoi celle-ci a été mise de côté pour la promo de la Coupe du monde de rugby
Le Comité Olympique Paris 2024, relais de la Bien Pensance et du Politiquement Correct, ne se donne même plus la peine de nous embrouiller : dès à présent nous savons que nous aurons droit à des Jeux Olympiques hautement politisés.
La campagne promotionnelle est savamment orchestrée de longue date(2).
Leur nom fait référence au bonnet phrygien porté par les sans-culottes pendant la Révolution de 1789. Le comité olympique précise : ce symbole, c’est celui « qui nous a amenés en tant que collectivité d’humains à accomplir des choses fondamentales qui ont parfois changé le cours de l’Histoire. C’était le cas pour la Révolution française et ça va devenir à nouveau le cas avec les jeux 2024 ». Plus loin encore dans l’histoire, le bonnet phrygien apparaît sur la tête des « Rois Mages » qui étaient persans, comme chacun sait :
L’idéologie rend bête
Le spot de présentation des JO 2024, annonce clairement la couleur, les couleurs, devrions nous dire. Composé d’une succession de très courtes séquences, ce n’est en fait qu’un film de propagande.
Alors que le célèbre drapeau olympique avec ses 5 anneaux n’apparaît jamais dans le spot— sauf à la toute fin —, l’emblème LGBTQIA+ est lui, bien là :
Ce spot officiel du Comité « Paris 2024 » a bénéficié de subventions largement octroyées. En promouvant activement certaines minorités bien particulières…
il ne respecte pas la diversité.
Le cheval de bataille actuel de la Bien Pensance est la « trans-identité ». Elle sera donc au cœur des JO 2024.
« Paris 2024, c’est l’engagement de Tony Estanguet, Président dudit Comité aux côtés de l’association l”« autre cercle » et la signature obligatoire de la « charte d’engagement LGBT+» par les quelques 4 000 personnes enrôlées et 70 000 volontaires pour les JO Paris 2024.
La dictature se met en place.
Sous pression la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, a botté en touche en rappelant que la présence des sportifs transgenres aux JO 2024 « dépendrait des règles mises en place par le fédérations sportives internationales ».
Le CIO lui-même a renoncé fin 2021 à établir des directives uniformes quant aux critères de participation des sportifs « intersexes » et « transgenres », laissant la main aux fédérations internationales. Julien Odoul, député RN, a déposé début juillet 2023 une proposition de loi proposant de faire concourir les sportifs dans la catégorie correspondant au sexe figurant sur l’acte de naissance.
L’idéologie transgenre tend à faire basculer le masculin vers le féminin. Oui mais alors il faut éviter la disparition du sport féminin, à cause des transgenres possédant encore des restes de leur condition masculine et de ses avantages dans la majorité des sports. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : il n’existe pas de grille de performance où les femmes arrivent devant les hommes.
Nous assistons à la c’est la création d’un déséquilibre mortifère du sport féminin. Les exemples se multiplient. Yan Thomas (US) nageur pro très mal classé dans les compétitions masculines, a fait sa transition et se retrouve aujourd’hui médaillé d’or chez les femmes.
En août 2021, à Tokyo, l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard (ci-dessus) a marqué l’histoire en devenant la première femme ouvertement transgenre à prendre part à une épreuve olympique. Elle répondait à l’époque aux critères de qualification pour les JO, qui exigeaient un taux de testostérone maintenu en dessous de 10 nanomoles par litre pendant au moins douze mois. Alexia Cérénys, troisième ligne de l’équipe féminine paloise de rugby dans la première fédération française qui intègre les transgenres.
Ici comme partout ailleurs le non dit est roi. La vérité du sport est beaucoup plus sale :
l’odeur qui flotte en arrière plan n’est autre que celle du dopage légalisé.
Le sport est mort car il n’y a plus de performances « naturelles ». Il n’existe plus que des niveaux d’acceptabilité de triche afin d’assurer la diffusion d’une idéologie hors sol tout en gagnant de l’argent. Tant qu’à faire. Beaucoup d’acteurs malheureux sont capables de se sacrifier pour y prendre place.
Pierre Pignon
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[NDLR] Notre article ne traite pas du reniement de l’esprit même de l’olympisme par toutes les instances dites olympiques. Ainsi on peut lire sur le site Paris 2024 :
En interdisant aux athlètes russes de participer aux Jeux Olympiques, le comité se renie en bafouant ce qu’il annonce lui-même !
Sources :
https://lemediaen442.fr/amaury-vermeersch-que-faire-des-athletes-transgenres-aux-jo-2024/
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/reportage-paris-2024-pourquoi-la-participation-des-athletes-transgenres-aux-jeux-laissee-a-l-appreciation-des-federations-internationales-pose-question_5828225.html
https://www.ouest-france.fr/sport/rugby/portrait-elle-en-a-bave-alexia-cerenys-premiere-joueuse-de-rugby-transgenre-en-france-1ca24760-6e15-11ec-b529-53bae41af089
https://www.facebook.com/France3NouvelleAquitaine/videos/-alexia-premi%C3%A8re-femme-trans-du-rugby-fran%C3%A7ais/681401869593608/
https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/04/12/jo-de-paris-2024-la-presence-de-sportifs-transgenres-du-ressort-des-federations-internationales_6169204_3242.html
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/10/25/inclusivite-ou-equite-le-sport-face-au-dilemme-des-athletes-transgenres_6147236_3232.html
https://www.liberation.fr/sports/jeux-olympiques/athletes-transgenres-aux-jo-de-paris-les-regles-dependront-des-federations-internationales-dit-oudea-castera-20230412_RJBZSD5FGNE4PNXZTDHT74OVKA/
https://olympics.com/cio/news/les-jeux-olympiques-celebrent-la-diversite-partout-dans-le-monde
https://tetu.com/2021/10/11/sport-jeux-olympiques-paris-2024-plongeur-gay-tom-daley-interdiction-pays-homosexualite-peine-mort/
https://www.lepoint.fr/societe/dopage-le-scandale-sanitaire-qui-monte-qui-monte-27–11–2017–2175470_23.php#11
https://cnosf.franceolympique.com/cnosf/actus/5013-agence-franaise-de-lutte-contre-le-dopage–actualits-et-points-de-situation.html
https://www.lepoint.fr/dossiers/societe/sportifs-amateurs-pros-du-dopage/
Lire Ma semaine d’observation de l’info du 20 novembre 2022 (mardi 15 novembre 2022)
Lire Ma semaine d’observation de l’info du 20 novembre 2022 (mardi 15 novembre 2022)
Les épreuves hommes… pour les hommes ! Les épreuves femmes…pour les femmes ! transgenres (?)… et bien, des épreuves entre-vous, histoire de bien vous identifier par rapport aux autres ! Hors de question que des « transgenres » sabotent les palmarès féminins !
Bien triste situation où « il ne faut pas politiser le sport » pour la coupe du monde, mais « la Russie doit jouer avec un drapeau neutre ». Le sport est devenu un business lamentable avec une tricherie scandaleuse.
En effet, les sportives hormonées des années 70–80 (véritables « transgenres ») étaient exclues pour tricherie et dopage, leurs médailles ou titres retirés. Maintenant, elles (ou ils) sont « intégré(e)s et même bienvenu(e)s. Où est la logique dans tout cela et l’honnêteté ?
Le transsexualisme (vraie définition de « transgenre ») n’est pas une individualité ou une identité en tant que telles, c’est un fait très marginal et plutôt exceptionnel, du fait d’une pathologie (excusez-moi, je ne suis pas « transphobe ») rare, issue de la « dysphorie de genre » qui peut démarrer à 7–8 ans, mais qui peut se modifier et évoluer à l’adolescence pour être authentique en fin d’adolescence. C’est différent, totalement différent de l’homosexualité, qui n’est pas une « pathologie » mais un pôle affectif spécifique.
Bon nombre d’homosexuels et de (vrais) transsexuels s’insurgent contre cette mode du « transgenre » développée par les américains et leurs sbires européens depuis quelques années, très probablement inspirée de la pornographie transsexuelle qui connaît un essor explosif outre-atlantique depuis une ou deux décennies.
Tous ces problèmes dans le monde du sport seraient immédiatement résolus si on appliquait le principe de l’amateurisme (au sens propre), là où il n’y a pas de profit, il n’y a pas d’outrance.