Ma semaine d’observation de l’info (22 mai 2022)
Dimanche 15 mai 2022
L’Ukraine a remporté le concours de l’Eurovision. Et tous ceux qui diront que le classement a été arrangé, trafiqué, truqué ne sont que des complotistes aigris.
D’ailleurs, les spécialistes nous annoncent d’ores et déjà que l’Ukraine va gagner la prochaine coupe du monde de foot au Qatar, le Tour de France et le concours de Miss univers !
Et l’Ukraine remporte le championnat du monde de body building. pic.twitter.com/qsR0x0ZzPm
— para bellum (@TitakEnko) May 17, 2022
Lundi 16 mai 2022
Élisabeth Borne nommée premier ministre. Je refuse l’appellation « première ministre » que je trouve inadaptée, non pas par sexisme primaire, mais par respect de la langue française qui ne doit pas être un « objet » modifiable à la guise de tout le monde et n’importe qui. Il est à noter d’ailleurs, à ce propos, que la première femme à avoir été appelée, dans notre pays, à diriger le gouvernement avait préféré s’en tenir à la forme masculine, seule à même de marquer, à ses yeux, le degré d’élévation de cette charge.
Changement dans la continuité ou continuité dans le changement, c’est selon… Macron vire un peu plus à gauche avec une polytechnicienne (donc classée X) vraie habituée des cabinets socialistes. Toute la presse de demain vous dévoilera sa biographie mieux que je ne peux le faire en ces quelques lignes.
Un seul détail, que vous n’entendrez pas à la TV, c’est la modification de sa page Wikipedia. Son père y était jusqu’à aujourd’hui présenté comme russe, à partir d’aujourd’hui, il est devenu polonais. Non mais…
Je me contenterai donc seulement de rappeler que les 15 000 soignants suspendus sans salaire, la taxation de l’huile de palme qui pénalise des milliers de petits restaurateurs, et la fermeture de la centrale de Fessenheim, qui a poussé à rouvrir des centrales au charbon et la réforme de l’assurance chômage… c’est une partie du bilan d’Elisabeth Borne.
Mardi 17 mai 2022
On avait beaucoup remarqué dans la région l’absence de Macron dans la vallée de la Roya immédiatement après la tempête Alex. Le chef de l’État avait mis une semaine pour se rendre dans nos vallées dévastées en octobre 2020, alors qu’il avait immédiatement couru (deux jours après) à Beyrouth après la catastrophe de l’explosion du 4 août 2020. Cela n’était pas passé inaperçu et reste encore en travers de la gorge de nombreux Français de notre département.
Peut-on parler de récidive ? Emmanuel Macron a commencé son nouveau mandat dans la nuit de vendredi à samedi, à minuit. Son premier déplacement a eu lieu dimanche à Abou Dhabi, pour rendre hommage au cheikh Khalifa ben Zayed Al-Nahyane. C’est donc bien le premier de son second mandat. Certaines bonnes âmes rétorqueront qu’il s’était rendu à Berlin le le 9 mai auprès du chancelier allemand Olaf Scholz. Certes, il était déjà réélu, mais pas encore réinvesti, c’était donc bien encore son premier mandat…
Mercredi 18 mai 2022
Que se passe t‑il à Marioupol ? Depuis lundi, des centaines de soldats ukrainiens, dont beaucoup du fameux régiment Azov, sont sortis de l’usine d’Azovstal où ils se terraient depuis des semaines. Avec la censure qui règne en France, les médias ont beau jeu de répéter à longueur d’antenne que ces soldats sont « évacués », il s’agit bien d’une reddition face à l’armée russe, ce que l’Europe refuse de reconnaître et même tout simplement d’en prononcer le nom.
En fait, Kiev empêchait jusqu’à présent que ses soldats soient exfiltrés. Poutine avait de son côté proposé une trêve « à tout moment » assurant que la vie de tous les militaires ukrainiens et autres combattants étaient garantie s’ils déposaient les armes.
Toujours est-il que ce soir, ce sont presque mille soldats qui se sont rendus aux forces russes. Ceux-ci ont été faits prisonniers et évacués vers les zones contrôlées par la Russie en Ukraine. Des mercenaires de l’OTAN auraient été arrêtés lors de ces opérations selon diverses sources, notamment le général américain Eric Olson (au second plan dans le cliché ci-dessous), le lieutenant-colonel britannique John Bailey et quatre instructeurs de l’OTAN.
Azovstal commence à cracher voilà pourquoi les femmes des nazis parcourent le monde pour demander à Poutine d’évacuer le site. Les éléments suivants se sont rendus à :
— daniel motombo (@Danielkalombo) May 16, 2022
Le général 🇺🇸 Eric Olson
Lieutenant-colonel 🇬🇧 John Bailey e
quatre instructeurs militaires de L’OTAN pic.twitter.com/S4pinWhrJy
Quoi qu’il en soit, Volodymyr Zelensky assurait que l’Ukraine « a besoin de ses héros vivants », tandis que Hanna Malyar, la vice ministre ukrainienne de la Défense envisageait déjà un « échange de prisonniers ». On voit donc aisément qui ment dans cet épisode !
Il s’agit d’une nouvelle étape déterminante dans le conflit, car l’usine d’Azovstahl était le dernier bastion de l’armée ukrainienne dans la région de Marioupol. Des militaires ukrainiens sont à la limite de la mutinerie et publient des vidéos (voir par exemple ici) dans lesquelles ils affirment ne plus vouloir obéir aux ordres de Kiev : « Notre artillerie et notre aviation ne fonctionnent pas, notre commandement nous a abandonnés, ils n’évacuent même pas les blessés, ne ramassent pas les morts et ne nous fournissent pas de munitions. »
Jeudi 19 mai 2022
Remous dans la piscine de Grenoble : le maire y a en effet publié un arrêté municipal autorisant le vêtement communautariste qu’est le burkini.
L’histoire n’est pas vraiment nouvelle puisque c’est en 2004 que la styliste australienne Aheda Zanetti l’a « inventé ». Mais c’est en 2016, à Marseille puis à Cannes que cette tenue de bain commencera à faire parler d’elle. Le 15 août de la même année, il fut même à l’origine d’une bagarre sur une plage de Corse !
Depuis, c’est par petites touches que le vêtement tente de s’imposer à la vue des Français qui n’en veulent pas à près de 75 %. Mais c’est compter sans la volonté des régiments islamo-gauchistes dont fait partie Éric Piolle, le maire de Grenoble.
Sa décision fait en tous cas parler d’elle, c’est réussi de ce côté-là. Maintenant il est important de voir quelles seront les réactions officielles. Va t‑on suspendre cet arrêté et interdire le burkini ? Ou bien une fois de plus satisfaire les troupes mélenchonistes, et se soumettre un peu plus à l’Islam ?
Vendredi 20 mai 2022
Présentation ce soir du nouveau gouvernement Macron, dirigé par Élisabeth Borne. Pour ceux qui souhaitaient véritablement du changement c’est raté !
En effet, parmi les 28 membres du gouvernement, seuls 6 n’ont jamais eu de responsabilités politiques : Pap Ndiaye (Éducation nationale), Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur et Recherche), Rima Abdul-Malak (Culture), Amélie Oudéa-Castéra (Sports), Isabelle Rome (Égalité hommes-femmes), et Charlotte Caubel (Enfance).
Les 22 autres ont déjà eu des responsabilités politiques, même si 7 d’entre eux n’ont jamais occupé de poste de ministre.
Quatre ministères régaliens gardent leur titulaire : Le Maire à l’Économie, Darmanin à l’Intérieur, Dupond-Moretti à la Justice, et Beaune à l’Europe.
Les 11 autres ne font que changer de ministère, jeu de chaises musicales qui fait qu’un chargé de l’Agriculture peut se retrouver chargé des Sports, ou une chargée de la Santé arriver à l’Outremer… ah la polyvalence des ministres !
On ne peut donc pas vraiment parler de changement pour un ministère qui, en plus, risque de ne pas exister au-delà des élections législatives de la mi-juin.
Macron n’a tenu aucun compte du résultat des dernières élections. Une majorité de Français s’est abstenue, ou a voté contre lui, ou a voté par défaut. Il faudra donc s’attendre à des mois difficiles après les élections. Les syndicats se mobilisent déjà, les Gilets Jaunes sont dans les starting-blocks, les motards en selle… Qu’espérer de la future Assemblée ? Puisque Marine Le Pen a déjà accepté de ne pas y jouer de rôle important, mais seulement de gérer sa poignée de futurs élus obtenus avec une troisième place, faudra t‑il compter sur Mélenchon et son alliance bancale pour virer Macron ?
Samedi 21 mai 2022
Parmi les nouveaux entrants, un a déjà fait beaucoup jaser : Pap Ndiaye. Le nouveau ministre de l’Éducation traîne derrière lui une belle réputation.
Monsieur Pap Ndaye, ministre de l’Éducation (encore un peu) Nationale. Voilà un normalien, agrégé certes, mais un anti-français qui animait il n’y a pas longtemps des réunions interdites aux blancs. Une rapide biographie nous en apprend un peu plus sur celui qui sera, à coup sûr le chef de la déconstruction… du peu qu’il reste à déconstruire :
Docteur en histoire, professeur à Sciences Po et décoré de la Légion d’honneur (janvier 2022), Pap Ndiaye est né le 25 octobre 1965 de père sénégalais et de mère française. Frère de la Prix Goncourt Marie Ndiaye (« Trois femmes puissantes », en 2009), il est quant à lui spécialiste de l’histoire sociale des États-Unis et des minorités. Diplômé de l’université de Virginie, il a enseigné aux États-Unis dans les années 1990.
En France, ses travaux portent sur l’histoire et la sociologie des populations noires. Il s’est d’ailleurs fait connaître du grand public en publiant en 2008 « La Condition noire, essai sur une minorité française », son ouvrage de référence.
En 2004, il co-fonde le Capdiv (Cercle d’Action pour la Promotion de la diversité) puis intègre comme vice-président du conseil scientifique, le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran).
Du 26 mars au 21 juillet 2019, il est conseiller scientifique de l’exposition « Le modèle noir de Géricault à Matisse » au musée d’Orsay.
Le 11 février 2021, Emmanuel Macron le nomme directeur de l’Établissement public du Palais de la Porte Dorée (qui héberge le Musée national français de l’histoire de l’immigration).
Pap Ndiaye a également participé au livre « Le Racisme en images : déconstruire ensemble » de l’historien Pascal Blanchard, paru en octobre 2021.
Aujourd’hui Ministre de l’Éducation Nationale, Pap Ndiaye poursuit ses recherches pour une publication relative à une histoire mondiale des droits civiques au 20e siècle, en envisageant cette question dans une perspective transnationale.
La rédaction de Nice Provence Info informe que Pap Ndiaye, n’a aucun lien de parenté avec Sibeth Ndiaye la regrettée porte parole du gouvernement.
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain…
Patrice LEMAÎTRE
Ce Macron est un fou dangereux mais c’est bien sûr tout à fait volontairement qu’il a fait nommer par Borne un ministre de l’Éducation nationale noir, indigéniste voire racialiste (on verra), en tout cas anti-Blancs. Cela promet des heures bien sombres à nos scolaires, collégiens et lycéens. Très vraisemblablement pire encore que sous Belkacem. Décidément, notre pauvre école n’en finit pas de subir les affres de la pensée remplaciste voire suppressiste au bonheur des minorités (qui le sont de moins en moins) africaines. Encore cinq ans de descente aux enfers. L’EN s’en relèvera-t-elle ?