Sortie de route : la droite nationale s’est-elle fracassée contre le Mur des Lamentations ?

par | 5 décembre 2023 | 3 Commentaires 

La droite natio­nale fran­çaise se trouve divi­sée à pro­pos du conflit israé­lo-pales­ti­nien, pre­nant par­ti pour l’un ou l’autre camp. Ce cli­vage vient du fait que les deux fac­tions en pré­sence sont repré­sen­tées sur notre sol, car il ne s’agit pas seule­ment d’un affron­te­ment ter­ri­to­rial, mais aus­si reli­gieux, Juifs et Palestiniens ayant appe­lé à la res­cousse leurs core­li­gion­naires, la dia­spo­ra juive pour Israël, implan­tée dans la qua­si-tota­li­té de la pla­nète, et les immi­grés musul­mans pour les Palestiniens, pré­sents essen­tiel­le­ment en Europe et par­ti­cu­liè­re­ment nom­breux en France où leur pré­sence s’accompagne d’une délin­quance effrayante et expo­nen­tielle que les auto­ri­tés ne peuvent pas, ou ne veulent pas, maî­tri­ser. Jean Raspail - Le camp des saintsJ’ai évo­qué, dans un article récent(1), la genèse de ce que les milieux de droite consi­dèrent comme une inva­sion, dans les condi­tions mêmes qu’avait décrites Jean Raspail dans son livre pro­phé­tique, Le Camp des Saints ; à tel point que, désor­mais, de nom­breux pays euro­péens, notam­ment au nord et à l’est, ont déci­dé de fer­mer leurs fron­tières à cette immi­gra­tion de masse. On constate que, contrai­re­ment aux pré­vi­sions, qui se vou­laient ras­su­rantes, des res­pon­sables de l’intrusion en Europe de cette immi­gra­tion nord-afri­caine et sub-saha­rienne, ces popu­la­tions, au fil du temps et des géné­ra­tions, loin de s’assimiler aux citoyens des pays qui les reçoivent et à leurs us et cou­tumes, se consti­tuent, au contraire, en ghet­tos tri­baux dans les cités qu’elles se sont appro­priées, cités que l’État entre­tient à grands frais en pure perte.

Il ne s’agit pas non plus d’un conflit local, l’une et l’autre fac­tion se dis­pu­tant les fron­tières d’un ter­ri­toire. Il s’agit d’une guerre totale, avec force bom­bar­de­ments non ciblés, que les Israéliens mènent contre les Palestiniens afin d’obtenir leur départ mas­sif. Et les deux par­ties invo­quant, pour les Juifs, une obli­ga­tion mes­sia­nique à récu­pé­rer une terre qu’ils pré­tendent leur depuis des mil­lé­naires, citant la pro­phé­tie d’Isaïe(2) et, pour les Palestiniens, de défendre un ter­ri­toire dont ils sont à la fois les pro­prié­taires et les garants de son inté­gri­té, en avant-poste, aux yeux du monde arabe, contre l’ennemi héré­di­taire. On ne voit guère cepen­dant ce monde arabe s’agiter per­cep­ti­ble­ment pour aider leur avant-garde.
Enfin, ce qui me paraît le plus remar­quable, dans cette affaire, c’est qu’il ne peut pas s’agir d’un conflit eth­nique, un aspect de cette guerre que les médias occi­den­taux(3) évitent soi­gneu­se­ment d’évoquer.

En effet, Juifs et Arabes ne sont que des pré­noms, Sémites est leur nom. Il s’agit donc d’une guerre fra­tri­cide qui ne concerne pas, a prio­ri, la tota­li­té de la planète.

On appelle Sémites les des­cen­dants de Sem, Le terme a été inven­té en 1781 par un Allemand du nom de Schlözel qui le fait déri­ver de Sem « Nom du fils aîné de Noé dans la Genèse, lui-même emprun­té, par l’intermédiaire du latin Sem et du grec Sêm, de l’hébreu Shem. Se dit de popu­la­tions ori­gi­naires du Proche et du Moyen-Orient, dont le prin­ci­pal carac­tère com­mun est l’usage d’une langue appar­te­nant à la famille des langues sémi­tiques. Les peuples sémites, qui regrou­paient notam­ment dans l’Antiquité les Assyriens, les Araméens, les Cananéens, les Hébreux, les Moabites, les Phéniciens, dési­gnent aujourd’hui les Juifs et les Arabes. Subst. Un, une Sémite. Abusivement : Juif, israé­lite. » (Dictionnaire de l’Académie fran­çaise, édi­tion actuelle)
Nous pou­vons donc esti­mer que la « Marche contre l’antisémitisme » qui eut lieu le 12 novembre était abu­si­ve­ment, selon le terme aca­dé­mique, des­ti­née à sou­te­nir Israël. « Pour la République, contre l’an­ti­sé­mi­tisme », c’était le slo­gan choi­si par les orga­ni­sa­teurs, Gérard Larcher, pré­sident du Sénat et Yaël Braun-Pivet, pré­si­dente de la Chambre des dépu­tés. Le mot « France » est depuis long­temps ban­ni du voca­bu­laire de ceux qui sont cen­sés la représenter.Sémite - antisémite

Que venait faire dans cette galère la « droite natio­nale » repré­sen­tée par le RN et par Reconquête ? En ce qui concerne Marine le Pen, sa pré­sence et celle de son par­ti n’auront sur­pris per­sonne ; elle ne perd jamais une occa­sion d’aller à Canossa, de mani­fes­ter sa sou­mis­sion à la Bien-Pensance, même si ses adver­saires ne l’accepteront jamais dans leurs rangs, un peu comme ces par­ve­nus au 19e siècle qui ten­taient de s’immiscer dans les cercles aris­to­cra­tiques et n’y récol­taient que du mépris(4). Pour Zemmour, c’est un peu dif­fé­rent ; c’est le « régio­nal de l’étape », il est juif ber­bère, cochant les deux cases du sémi­tisme selon la défi­ni­tion de l’Académie et réunis­sant ain­si en sa per­sonne les deux familles enne­mies. Mais, quand même, avec une pré­fé­rence pour sa judaï­té. Il s’est ren­du en Israël fin octobre pour « défendre la civi­li­sa­tion judéo-chré­tienne ».
Nous pour­rons noter que cette « Marche contre l’antisémitisme », co-orga­ni­sée sous l’impulsion par­ti­cu­lière de Yaël Braun-Pivet, à la judaï­té assu­mée et reven­di­quée, au retour de son voyage en Israël(5), a per­mis de démul­ti­plier l’effet émo­tion­nel recher­ché par Israël après l’agression du Hamas le 7 octobre.
Ces « res­pon­sables » poli­tiques de la droite natio­nale fran­çaise ont réagi immé­dia­te­ment, comme sous l’effet d’une impul­sion qua­si-cli­nique, pav­lo­vienne, comme des ani­maux de labo­ra­toire, comme les foules obéis­sant fré­né­ti­que­ment aux incan­ta­tions du Big Brother de 1984, le célèbre ouvrage « com­plo­tiste » d’Orwell.

De véri­tables res­pon­sables, dotés d’un mini­mum de bon sens poli­tique, n’auraient jamais agi de cette façon. Ils auraient pris le temps d’analyser la situa­tion et, sur­tout, ils auraient éva­lué l’intérêt de la France dans ce conflit, le seul qui doit comp­ter, en évi­tant les pièges inévi­ta­ble­ment ten­dus par les deux par­ties pré­oc­cu­pées de s’assurer la maî­trise de la guerre psy­cho­lo­gique qui, de nos jours, consti­tue l’aspect majeur d’un conflit. Et des mani­pu­la­tions, il y en eut !(6)
La droite natio­nale n’a donc pas « mar­ché » contre l’antisémitisme. Non, elle s’est « pré­ci­pi­tée », droit dans le mur… des Lamentations, comme l’indique le titre de cet article. Il est ter­mi­né par un point d’interrogation. Le taux d’abstention aux pro­chaines élec­tions euro­péennes répon­dra à cette ques­tion. Quand les Français sont mécon­tents de leur classe poli­tique, ils ne votent tout sim­ple­ment pas. Ce qui est le plus pro­bable, à moins que ne sur­gisse un « out­si­der », qui ne peut, à mon avis, que pro­ve­nir des rangs des jeunes Identitaires(7), les seuls actuel­le­ment suf­fi­sam­ment cou­ra­geux pour s’opposer sur le ter­rain aux dik­tats mon­dia­listes de l’Europe de Bruxelles, scru­pu­leu­se­ment relayés par nos gou­ver­nants, dik­tats qui prennent des formes tou­jours défa­vo­rables à notre nation et à son peuple. Cette divine appa­ri­tion pour­rait se pro­duire, si elle se pro­duit, dans un délai rela­ti­ve­ment court, le chaos s’installant dans toute son ampleur sur notre sol à une vitesse vertigineuse.

Voilà pour ce qui est de la droite natio­nale repré­sen­tée dans les struc­tures dites démo­cra­tiques de notre pays avec un net avan­tage numé­rique pour le RN.
Mais quelle est la posi­tion de tous les patriotes qui militent inlas­sa­ble­ment, pour cer­tains depuis de longues années, dans des petites struc­tures natio­na­listes ? Beaucoup d’entre eux, excé­dés, pensent, à juste titre, que le dan­ger immé­diat est celui de l’invasion migra­toire, essen­tiel­le­ment musul­mane, et qu’il serait bon d’imiter l’attitude d’Israël en réponse à l’attaque du Hamas le 7 octobre, à savoir une riposte mas­sive, indis­cri­mi­née et impla­cable à l’encontre de toute la popu­la­tion pales­ti­nienne et, donc, en France, de toute la popu­la­tion immi­grée. Après tout, il y a 60 ans, un mil­lion de Pieds-Noirs ont tra­ver­sé la Méditerranée en trois ou quatre mois quand le FLN et de Gaulle ne leur ont don­né le choix qu’entre la valise et le cer­cueil.

Deferre pied-noir

La Méditerranée peut se tra­ver­ser dans l’autre sens dans les mêmes conditions.

C’est une idée. Qui com­mence ? Qui se jette à l’eau ? Qui jette l’autre à l’eau ? Notre gou­ver­ne­ment est-il en phase avec cette idée ? Car il ne faut pas oublier qu’en 1962, l’exode cata­clys­mique des Pieds-Noirs n’a pu se pro­duire, cette abo­mi­na­tion n’a pu exis­té, sous les yeux indif­fé­rents du monde entier et des métro­po­li­tains, que par le fait que, à la fois le gou­ver­ne­ment algé­rien et le gou­ver­ne­ment fran­çais étaient com­plices pour jeter ces braves gens, femmes, enfants, vieillards, à l’eau.

Les gro­gnards de Napoléon n’avaient pas la télé­vi­sion, les nôtres oui. Confits dans leur zone de confort, leur fau­teuil, devant l’écran de télé­vi­sion, la plu­part n’ont pas su gar­der une luci­di­té suf­fi­sante pour réagir serei­ne­ment aux diverse vagues de mani­pu­la­tion qui ont secoué le monde et les esprits, notam­ment depuis 2020. Les gro­gnards se sont par­ta­gés sur l’avis qu’il fal­lait avoir sur le Covid, le vac­cin, l’Ukraine, l’Europe et le conflit israé­lo-pales­ti­nien, selon les orien­ta­tions de leur chaîne de télé préférée.

Il y a pour­tant une méthode infaillible pour ne pas se trom­per : dès que les médias, les poli­tiques, les artistes et autres sal­tim­banques fai­seurs d’opinion pro­duisent, fabriquent, une cause à sou­te­nir et sol­li­citent le consen­te­ment géné­ral de la popu­la­tion, il suf­fit d’exer­cer sa réflexion en sens inverse des slo­gans pro­po­sés par cette cama­rilla pour être dans le vrai.

Guillaume Faye, avant guerre.Il y a 21 ans, notre regret­té ami, Guillaume Faye, écri­vait un livre qui s’appelait Avant-guerre, avec, comme sous-titre : Chronique d’un cata­clysme annon­cé. C’est alors que nos gro­gnards, qui avaient 20 ans de moins, auraient pu agir. Mais non, cer­tains ont repro­ché à Guillaume de s’allier à Israël et d’autres au lob­by immi­gra­tion­niste.
Il écri­vait alors : « Israéliens contre Palestiniens ? Ce n’est pas notre pro­blème. Les que­relles sécu­laires entre juifs et musul­mans, entre fils d’Israël et d’Ismaël, cette ven­det­ta fami­liale, n’est pas notre com­bat et nous détourne de la défense de notre propre peuple. D’autant plus que l’État d’Israël risque, à terme, de… dis­pa­raître ! » et aus­si « En tant que païen archéo­fu­tu­riste, je pré­fère, par réa­lisme poli­tique, cent fois un chré­tien tra­di­tion­nel qui com­bat l’islamisme qu’un chré­tien vati­ca­niste ou qu’un païen « néo­droi­tiste » qui se couchent devant lui. Le pre­mier est mon allié ; les seconds, des col­la­bo­ra­teurs. Quand on vous fait la guerre, les sub­ti­li­tés idéo­lo­giques ou les pets-de-nonnes théo­lo­giques n’ont plus de place. »
Et, pour finir : « Beaucoup d’intellectuels juifs, favo­rables au laxisme immi­gra­toire depuis vingt ans n’ont-ils pas joué avec le feu, tout comme les Américains qui ont aidé les Talibans et Ben Laden et sou­te­nu l’islamisme contre l’Europe ? Effet boo­me­rang… ce double jeu pra­ti­qué par l’intelligentsia juive de gauche en Europe aura été une erreur stra­té­gique majeure ».

Pierre-Émile Blairon - La roue et le sablier - Bagages pour franchir le guéEn 2015, par­don­nez-moi de me citer, j’écrivais ceci, dans La Roue et le Sablier, qui allait dans le sens de ce que dit Guillaume Faye et qui conserve, tout autant que son texte pré­ci­té, toute son actua­li­té : « Les « élites » mon­dia­listes ont favo­ri­sé l’expansion de l’islam notam­ment en Europe parce qu’il sert leurs inté­rêts du moment, quitte ensuite à l’éradiquer lorsqu’il aura fini son œuvre des­truc­trice ; les isla­mistes sont les hommes de main du gou­ver­ne­ment mon­dial qui lui per­mettent d’accélérer le pro­ces­sus de des­truc­tion des valeurs euro­péennes tra­di­tion­nelles.
Les Occidentistes et leurs alliés objec­tifs isla­mistes ont pour but prin­ci­pal de désta­bi­li­ser les nations tra­di­tion­nelles, de faire écla­ter tous les élé­ments qui les main­tiennent en cohé­sion (langue, ter­roir, famille, sécu­ri­té, reli­gion tra­di­tion­nelle, etc.) pour mieux ins­tal­ler leur tan­dem infer­nal. Quitte ensuite à se com­battre dans le monde entier jusqu’à extinc­tion de l’une des deux par­ties. Tous les pays musul­mans non fon­da­men­ta­listes (ou plus ou moins atta­chés à des valeurs laïques) où les Occidentistes sont inter­ve­nus, sans qu’on ne leur demande rien, ont vu l’arrivée au pou­voir des isla­mistes. Qui pense que c’est un hasard ? La pres­sion qui est faite par les Occidentistes pour que les Européens accueillent de plus en plus de popu­la­tions étran­gères afri­caines, et musul­manes de pré­fé­rence, prend alors tout son sens. Les mon­dia­listes gagnent sur plu­sieurs tableaux en détrui­sant les spé­ci­fi­ci­tés eth­no­cul­tu­relles à la fois des citoyens qui accueillent, contraints et for­cés, des popu­la­tions étran­gères sur leur sol, et ces mêmes popu­la­tions affa­mées obli­gées de quit­ter leurs pays d’origine : salaires déva­lués, indi­vi­dus débous­so­lés, déra­ci­nés, insé­cu­ri­té per­ma­nente, groupes eth­niques en conflit per­pé­tuel, fon­de­ments patri­mo­niaux, reli­gieux, fami­liaux détruits, etc. afin de per­mettre aux Occidentistes de se pré­sen­ter comme seuls recours et d’obtenir si besoin est par la force (bri­mades per­ma­nentes, arres­ta­tions arbi­traires, déni­gre­ment de tous oppo­sants par les medias aux ordres, pres­sions fis­cales…) une espèce d’homme inter­chan­geable et cor­véable à mer­ci, une sous-classe d’esclaves innom­brables, ou de dhim­mis (citoyens non musul­mans assi­gnés à un sta­tut de second ordre en pays musul­man) qui ne pour­ra plus jamais pro­tes­ter. »
Le conflit israé­lo-pales­ti­nien, loin de résoudre nos pro­blèmes d’immigration en Europe, et sur­tout en France, ne va faire que les aggra­ver.
Il importe peu aux Israéliens d’exporter à bon compte leurs « ani­maux humains », comme ils appellent les Palestiniens, leur inté­rêt pri­mant avant tout.
Et c’est ain­si qu’on peut lire dans le Times of Israël du 19 novembre 2023 : « La ministre des Renseignements, Gila Gamliel (Likud), a affir­mé que la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale devrait pro­mou­voir la “réins­tal­la­tion volon­taire” des Palestiniens de Gaza à l’international. »

Dans un article publié dans le Jerusalem Post, elle déclare qu’«une “option” après la guerre consis­te­rait à pro­mou­voir la réins­tal­la­tion volon­taire des Palestiniens de Gaza, pour des rai­sons huma­ni­taires, en dehors de la bande de Gaza. Au lieu de cana­li­ser l’argent vers la recons­truc­tion de Gaza ou vers l’UNRWA, qui a échoué, la com­mu­nau­té inter­na­tio­nale pour­rait contri­buer aux coûts de la réins­tal­la­tion, en aidant les habi­tants de Gaza à se construire une nou­velle vie dans leur nou­veau pays d’accueil », pour­suit-elle. Et elle rajoute à l’intention non-dite de ceux qui « mar­chaient » (benoî­te­ment) contre l’antisémitisme : « Il pour­rait s’agir d’une solu­tion gagnant-gagnant : une vic­toire pour les civils de Gaza qui cherchent une vie meilleure et une vic­toire pour Israël après cette tra­gé­die dévas­ta­trice. »

Une vic­toire pour les Palestiniens, une vic­toire pour Israël et une défaite pour l’Europe. Mais l’Europe n’est-elle pas sou­mise à l’Occident ?
Les pays qui sont tra­di­tion­nel­le­ment des « pays d’accueil » comme on veut nous le faire croire (et, en pre­mier lieu, la France), seront ravis d’accueillir toute la misère du monde, et notam­ment celle de Palestine, et de « contri­buer aux coûts de sa réinstallation ».

Tout peuple qui se renie disparaît.

Pierre-Émile Blairon

Guerre Israël-Hamas : qu’est-ce que la pro­phé­tie d’Isaïe, citée par Benyamin Netanyahou ?[source]

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On peut aujourd’hui défi­nir l’Occident comme un regrou­pe­ment de trois enti­tés : Les États-Unis d’Amérique, Israël et l’Union euro­péenne (l’Europe dite « de Bruxelles »), sous domi­na­tion des deux autres.

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Ce qui est éga­le­ment arri­vé, sur le plan intel­lec­tuel, à l’intelligentsia de droite, sou­cieuse de s’attirer les faveurs de son homo­logue de gauche pou­vant se reven­di­quer d’une pré­sence plus ancienne sur la place si ce n’est d’une meilleure qua­li­té de réflexion, l’une et l’autre ten­dance fai­sant par­tie du ver­sa­tile micro­cosme pari­sien et n’ayant, de ce fait, qu’une influence limitée.

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« Yaël Braun-Pivet en Israël avec les « fau­cons » de LR, un voyage qui sème le trouble : la pré­si­dente de l’Assemblée natio­nale a effec­tué durant le week-end un voyage express en Israël en com­pa­gnie des dépu­tés Les Républicains Éric Ciotti et Meyer Habib. De quoi envoyer le signal d’un sou­tien « incon­di­tion­nel » à la réponse de Benjamin Netanyahu dans sa guerre contre le Hamas. Une posi­tion en contra­dic­tion avec la ligne his­to­rique de la France et qui divise au sein de la majo­ri­té rela­tive pré­si­den­tielle. » (France 24, Romain Brunet, 22 octobre 2023)

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Voir sur ce même site mon article du 18 octobre 2023 : Le 11 sep­tembre d’Israël.

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Ou d’une Marion Maréchal qui se serait enfin débar­ras­sée de son côté poli­ti­que­ment cor­rect concer­nant l’Ordre mon­dial, la dic­ta­ture sani­taire, l’Ukraine, le conflit israé­lo-pales­ti­nien, l’Union euro­péenne qu’il faut quit­ter de toute urgence. Voilà qui fait beau­coup pour une seule femme en peu de temps.

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Pierre-Émile Blairon est l’au­teur d’un cer­tain nombre de livres liés à l’Histoire, notam­ment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle :

Pierre-Émile Blairon - Empire mensonge

Pierre-Émile Blairon - Iceberg

Guillaume Faye

Pierre-Émile Blairon - Chronique fin cycle - Enfers parodisiaques

Pierre-Émile Blairon - La roue et le sablier - Bagages pour franchir le gué

Pierre-Émile Blairon - Le messager des dieux

Pierre-Émile Blairon - Livre Tradition primordiale

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Pierre-Émile Blairon

3 Commentaires 

  1. Je suis éton­né que le gou­ver­ne­ment fran­çais n’ait pas accueilli des réfu­giés Palestiniens du Hamas. On a bien accueilli « avec fier­té » des Bosniaques, des Kosovars, on fait reve­nir des Daeshistes, des Ukrainiens en offrant loge­ments, tra­vail, allo­ca­tions… Il ne faut pas fâcher les Américains !

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  2. Décidemment, vous êtes res­té dans la logique obso­lète iden­ti­taire des droi­tards qui n’ont rien com­pris aux res­sorts de leur impuis­sance. Plutôt que de perdre du temps à lire les conne­ries d’un Guillaume Faye (que j’ai assez bien connu pour savoir qu’il trou­vait plus faci­le­ment ses concepts fai­blards dans la bibine plu­tôt que dans le sérieux concep­tuel), vous ferez mieux d’é­tu­dier la ques­tion juive chez les bons auteurs (je ne crois pas que vous les trou­ve­rez à la Fnac).
    Ayez le cou­rage de dési­gner la cause plu­tôt que les consé­quences. Vous croyez vrai­ment que ceux qui ratonnent à Gaza vont vous auto­ri­ser de le faire chez vous ? Puisque ce sont les mêmes qui les ont ame­nés et qui conti­nuent à le faire. Devenez leur cau­che­mar pas leur idiots utiles. Au boulot !

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    • Juste com­men­taire… mais com­pré­hen­sible par seule­ment ceux qui connaissent les 75 der­nières années de l’his­toire du Moyen-Orient, voire même plus, puisque, en 1917 c’est Lord BALFOUR (un ministre anglais de l’é­poque) qui a évo­qué, pour la pre­mière fois, l’i­dée d’un État Juif – au côté d’un État Arabe (Palestine).

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