L’avortement gravé dans le marbre de la Constitution : Pulsion de mort ou suicide assisté de la France ?

Hier, lun­di 4 mars 2024, le Parlement a été convo­qué par le pré­sident de la République en Congrès à Versailles(1) pour ins­crire défi­ni­ti­ve­ment l’IVG dans la Constitution. Le texte a été approu­vé à 92 % des suf­frages exprimés.

La République de Macron

Il n’est pas besoin d’être catho­lique inté­griste pour trou­ver sin­gu­lière, voire sus­pecte, cette volon­té de faire en sorte que l’avortement soit consi­dé­ré comme une valeur suprême, comme l’un des piliers de la République de Macron (comme il y eut la République de Salo dont on n’aura fina­le­ment rete­nu que la fresque déca­dente peinte par Pasolini dans son film : Salo ou les 120 jour­nées de Sodome) [com­prenne qui pour­ra…] qui tient, semble-t-il, à poser cette mesure comme emblé­ma­tique de son double quin­quen­nat ; d’autres pré­si­dents avant lui avaient choi­si de mar­quer leur pas­sage, notam­ment par la construc­tion de monu­ments qu’ils espé­raient pérennes comme l’avait fait Pompidou avec son Centre d’art contem­po­rain épo­nyme à Beaubourg, monstre urbain par­cou­ru de frag­ments d’un pipe-line qui aurait explo­sé avant l’heure, ou Mitterrand avec sa pyra­mide com­po­sée offi­ciel­le­ment de 673 pan­neaux de verre (et non 666 selon les thèses dites complotistes).

Pasolini - Salo 120 journées Sodome Beaubourg Pyramide Louvre

En véri­té, la plu­part de ses pré­dé­ces­seurs ne sont res­tés dans la mémoire du peuple que par les élé­ments de com­mu­ni­ca­tion concoc­tés pour ser­vir leur image ou par leurs incar­tades bien invo­lon­taires et sou­vent bur­lesques ; on se sou­vien­dra de Giscard et de son accor­déon (mais aus­si de l’affaire des dia­mants offerts par Bokassa), l’homme de la rue se sou­vien­dra de la gau­loi­se­rie de Chirac et de ses bou­teilles de Corona, de Sarkozy avec son Kärcher, ses tics et ses TOCS (troubles obses­sion­nels com­pul­sifs), de Hollande avec ses frasques amou­reuses et son casque de scoo­ter.
Nous savons main­te­nant à peu près com­ment fonc­tionne notre pré­sident actuel qui, lui, n’amuse per­sonne – et sur­tout pas le Peuple – et qui se révèle comme l’archétype du mani­pu­la­teur per­vers nar­cis­sique, comme l’étaient Caligula ou Néron, por­trait peu flat­teur, de sur­croît enta­ché de sa totale dévo­tion à la secte psy­cho­pathe qui dirige le monde.
Pour en reve­nir à notre sujet, l’avortement, il est légi­time de dou­ter que Macron serait mû par une cer­taine consi­dé­ra­tion pour la gent fémi­nine qu’il ren­drait ain­si « libre de dis­po­ser de son corps » comme bon lui semble, l’une des carac­té­ris­tiques prin­ci­pales de ce type d’individu étant jus­te­ment de n’avoir d’empathie pour per­sonne d’autre que lui-même.

Manifestation anti-passe sani­taire à Nice du 21 août 2021 : le gou­ver­ne­ment a bafoué le droit fon­da­men­tal à dis­po­ser de son corps en obli­geant de nom­breuses pro­fes­sions à se faire injec­ter une potion expérimentale

Origine

C’est sous Giscard d’Estaing qu’a été pro­mul­guée la loi sur l’avortement. On se dit qu’il eût été pré­fé­rable de relan­cer la nata­li­té avec des mesures favo­ri­sant les familles plu­tôt que la mor­ta­li­té ; mais, jus­te­ment, Giscard l’a fait ! … avec le regrou­pe­ment fami­lial ! Hélas, cette mesure ne concer­nait pas les Français mais les tra­vailleurs étran­gers, en majo­ri­té Algériens qui, jusque là, venaient en France pour une période courte pour rame­ner le fruit de leur labeur chez eux ; ils se sont donc, par le tru­che­ment de ce décret(2), ins­tal­lés défi­ni­ti­ve­ment en France et, pour bon nombre d’entre eux, ils n’ont plus tra­vaillé, vivant aux frais de la prin­cesse, celle même qu’ils avaient chas­sée d’Algérie quelques années plus tôt, en 1962.
Simone Veil, alors ministre de la Santé sous la pré­si­dence de Giscard d’Estaing, est char­gée par ce der­nier d’entamer un pro­ces­sus visant à dépé­na­li­ser l’IVG (inter­rup­tion volon­taire de gros­sesse), pro­ces­sus qui abou­ti­ra à la loi dite « Loi Veil » du 17 jan­vier 1975. É l’origine, Simone Veil pré­cise que « l’avortement doit res­ter l’exception, l’ultime recours pour des situa­tions sans issue ». Il ne s’agissait donc pas dans son esprit – semble-t-il – d’un droit fon­da­men­tal et encore moins consti­tu­tion­nel. Ce qui paraît une posi­tion de bon sens que le Président du Sénat, Gérard Larcher, a approu­vé : « La Constitution n’est pas un cata­logue de droits sociaux et socié­taux ».
Mais, dans ce monde sous l’emprise du men­songe, nous avons appris à nous méfier des décla­ra­tions qui semblent de bonne foi et qui ne servent qu’à endor­mir les facul­tés de rai­son­ne­ment des popu­la­tions.
Simone Veil par­lait « d’exception » : selon les der­niers chiffres offi­ciels, 234 300 IVG ont été pra­ti­quées en France en 2022 ; ce nombre moyen de 200 000 avor­te­ments par an est constant depuis de nom­breuses années ; si l’on remonte à la date de la pro­mul­ga­tion de la loi Veil, il revien­drait à esti­mer le nombre total d’avortements depuis 1975 à envi­ron 10 mil­lions de petits Français dont l’espérance de vie a été anni­hi­lée, alors que notre taux de nata­li­té est en baisse constante. Posons-nous la ques­tion : cette loi de 1975, contem­po­raine du décret auto­ri­sant le regrou­pe­ment fami­lial des immi­grés, était-elle des­ti­née à pré­pa­rer le grand rem­pla­ce­ment, for­mule chère à Renaud Camus, ou n’est-ce qu’une mal­heu­reuse coïn­ci­dence ? Car, nous allons le voir, les cas d’avortements jus­ti­fiés par le fait que la san­té de la mère ou de l’enfant sont en cause, ou bien que la mère aurait été vic­time d’un viol, sont infimes par rap­port à ce nombre extra­va­gant de plus de 200 000 avor­te­ments par an. Quoi qu’en disent la gauche et les asso­cia­tions fémi­nistes, les avor­te­ments dits « de confort » repré­sentent l’énorme majo­ri­té.

Quelle est l’utilité de vouloir pérenniser la loi sur l’avortement en la constitutionnalisant ?

On peut se poser la ques­tion en consta­tant, d’une part, le nombre consi­dé­rable de ces avor­te­ments et, d’autre part, la faible oppo­si­tion aux mesures exis­tantes.
• Les oppo­sants à l’avortement, oppo­sants pour des rai­sons d’ordre éthique ou reli­gieux, mais qui dis­posent d’une capa­ci­té de juge­ment sen­sé et qui, heu­reu­se­ment, sont les plus nom­breux dans cette caté­go­rie, admettent le recours à l’a­vor­te­ment pour des motifs très par­ti­cu­liers pou­vant gre­ver le futur de la mère et/​ou de l’en­fant comme le pro­duit d’un viol ou l’é­tat vital du fœtus.
Les condi­tions d’accès à une inter­rup­tion médi­cale de gros­sesse (IMG) avaient été défi­nies dans la « Loi Veil » et répon­daient glo­ba­le­ment à cette pré­oc­cu­pa­tion.
En revanche, pour l’Église catho­lique, il ne sau­rait y avoir de déro­ga­tion, l’avortement est un meurtre « tout sim­ple­ment inhu­main » pour le pape François tel qu’il s’est expri­mé le 10 octobre 2018 lors de son audience géné­rale. Certains fana­tiques appliquent à la lettre de telles décla­ra­tions comme l’archevêque bré­si­lien Sobrinho qui, en mars 2009, avait frap­pé d’ex­com­mu­ni­ca­tion la mère d’une fillette de neuf ans ayant avor­té après avoir été vio­lée par son beau-père ; la même sen­tence avait été pro­non­cée contre les méde­cins ayant pra­ti­qué l’a­vor­te­ment. Sobrinho sera ensuite désa­voué par ses pairs bré­si­liens.
• Pour reve­nir en France, sur le plan poli­tique, on pou­vait s’attendre à une oppo­si­tion plus mar­quée de la part de la droite et de « l’extrême-droite ». Il n’en a rien été. Ces deux par­tis res­tent des oppo­si­tions contrô­lées.
En ce qui concerne la « droite ins­ti­tu­tion­nelle » (LR), tout au moins l’embryon qui en sub­siste, nous ne serons pas éton­nés, consta­tant son rapide déclin, de la prise de posi­tion de son Président, Éric Ciotti, pour­tant bien en-deça de ce que nous ima­gi­nions de la médio­cri­té de ce par­ti : « Évitons à la sor­tie du débat de nous retrou­ver dans le camp des rin­gards anti-IVG ». Comme si ce sujet émi­nem­ment fon­da­men­tal, qui requiert des enga­ge­ments de nature hau­te­ment spi­ri­tuelle, pou­vait se trou­ver dis­qua­li­fié par une telle désin­vol­ture qui le pla­ce­rait au rang d’une simple lubie de mode pas­sa­gère.
Nous pou­vions nous attendre qu’il en serait autre­ment du groupe RN que nous sup­po­sions atta­ché à des valeurs plus conser­va­trices et qui aurait pu émettre quelques objec­tions natu­rel­le­ment issues d’une réflexion, même super­fi­cielle, telle que nous sommes en train de la déve­lop­per. En fait, non : les dépu­tés du RN, à quelques excep­tions près, n’ont pas plus de hau­teur de vue que les dépu­tés LR et, désor­mais, ils ont, de sur­croît, une autre vision du monde tota­le­ment oppo­sée aux valeurs tra­di­tion­nelles. Avec seule­ment 12 dépu­tés contre, et 14 abs­ten­tions, le RN pour­suit allè­gre­ment sa marche vers l’intégration dans le mag­ma mon­dia­liste et le trans­hu­ma­nisme sous la hou­lette de son gou­rou, Laurent Alexandre(3). Ce tour­nant radi­cal n’a pas été per­çu par les élec­teurs du RN, ni même peut-être, par bon nombre de ses dépu­tés. Imaginez que les uns et les autres ne voient dans le RN qu’une étoile qui conti­nue à briller alors qu’elle est morte depuis des mil­lé­naires. Serait-il pos­sible que Jordan Bardella soit le der­nier Young Leader – au moins vir­tuel – sor­ti d’urgence, comme un lapin, du cha­peau des magi­ciens de Davos ? Gabriel Attal et Édouard Philippe qui avaient à l’origine été pres­sen­tis pour suc­cé­der à Macron, ne sont plus cré­dibles, même comme hommes de paille, par leur notoire incom­pé­tence ou par leur manque de cha­risme, alors que Bardella a des atouts plus puis­sants et plus sédui­sants, du fait de sa brillante per­son­na­li­té et du fait qu’il a une bonne par­tie du peuple fran­çais der­rière lui ; il semble que la nou­velle tac­tique de la secte mon­dia­liste consis­te­rait à pri­vi­lé­gier un rap­pro­che­ment avec l’extrême-droite, notam­ment en Europe où elle a le vent en poupe. Georgia Meloni a inau­gu­ré avec suc­cès cette nou­velle stra­té­gie et l’on se sou­vien­dra du bai­ser public don­né lors de la marche contre l’antisémitisme des­ti­née à sou­te­nir Israël, par le « cra­paud » Meyer Habib, (qui aura bien du mal à se trans­for­mer en une belle prin­cesse) au prince char­mant Bardella.
Bertrand Mathieu écri­vait le 31 jan­vier 2024, dans Le club des juristes, sous le titre Inscription de l’IVG dans la Constitution : le fan­tasme d’un retour en arrière : « Inscrire dans la Constitution une liber­té recon­nue par le Conseil consti­tu­tion­nel et attri­buer au légis­la­teur une com­pé­tence qui lui appar­tient déjà relèvent d’une concep­tion idéo­lo­gique du texte fon­da­men­tal. Comme l’a sou­li­gné à juste titre le pré­sident du Sénat, la Constitution ne peut être le récep­tacle des ques­tions socié­tales. Tout débat, qui en l’espèce n’existe pas, por­tant sur telle ou telle ques­tion de socié­té, devrait-il appe­ler une réponse consti­tu­tion­nelle ? […] Il n’appartient pas au consti­tuant de trans­crire dans le marbre de la Constitution toute juris­pru­dence consti­tu­tion­nelle se bor­nant à tirer les consé­quences de droits qui y sont déjà ins­crits. »
Question impor­tante si nous vou­lons com­prendre les moti­va­tions pro­fondes de Macron qui feront que la France, par ce pro­jet, sera le pre­mier pays au monde à intro­duire dans sa Constitution la pos­si­bi­li­té de recou­rir à l’a­vor­te­ment, à l’unique bon vou­loir des femmes qui en feraient la demande. Bertrand Mathieu parle d’une « concep­tion idéo­lo­gique du texte fon­da­men­tal ». Mais quelle concep­tion et quelle idéo­lo­gie ? C’est ce que nous allons voir.

Macron serait-il obnubilé par tout ce qui touche à Thanatos ?

Dans la mytho­lo­gie grecque, Thanatos per­son­ni­fie la mort ; pour le psy­cha­na­lyste Freud, il est la repré­sen­ta­tion des pul­sions de mort, oppo­sé à Éros, qui repré­sente les pul­sions de vie.

Tango avec la mort - Thanatos Éros

Tango avec la mort – Éros et Thanatos

Éros est un être andro­gyne, dont le sexe n’est pas clai­re­ment défi­ni, qui pour­rait aujourd’hui être appa­ren­té à l’une des nom­breuses clas­si­fi­ca­tions conte­nues dans l’acronyme LGBTQ+.
Selon Jean-Pierre Vernant, émi­nent his­to­rien spé­cia­liste de la mytho­lo­gie grecque, il existe un autre Éros qui, lui, est sexué qui naît de la cas­tra­tion d’Ouranos, opé­rée par son fils Cronos. Cronos (chez les Romains, Saturne) est le roi des Titans, dont nous avons, dans notre article déjà cité(4), éta­bli une filia­tion pro­bable avec la secte mon­dia­liste et les transhumanistes.

Castration Ouranos Saturne - Giorgio Vasari

La muti­la­tion d’Ouranos par Cronos (Giorgio Vasari – 1511–1574)

Thanatos a un frère qui s’appelle Hypnos qui a le pou­voir d’endormir les hommes et les dieux ; maître du som­meil des hommes, il est aus­si maître du som­meil des dieux, incluant donc l’éternité, le som­meil éter­nel étant une méta­phore de la mort, ce qui explique qu’Hypnos est le frère de Thanatos. Endormir les hommes, c’est le prin­cipe même de la pro­pa­gande, dési­gnée de nos jours par l’expression « ingé­nie­rie sociale ». Quant à endor­mir les dieux, les glo­ba­listes y songent mais l’entreprise se révè­le­ra plus dif­fi­cile…
On com­prend mieux pour­quoi Freud s’est empa­ré de ces per­son­nages mytho­lo­giques et pour­quoi nous sup­po­sons que Macron, per­son­na­li­té fort confuse et com­plexe, pour­rait s’intéresser à ces diverses repré­sen­ta­tions.
Donc, pour répondre à la ques­tion : quelle est la moti­va­tion pro­fonde pour laquelle Macron veut abso­lu­ment ins­crire l’avortement comme une valeur pérenne de la France ? Eh bien, pour lui, il s’agit de faire en sorte que, après son pas­sage au Pouvoir, ses suc­ces­seurs aient les plus grandes dif­fi­cul­tés à rebâ­tir ce qu’il a détruit pri­vi­lé­giant dans sa démarche un sys­tème de cli­quet qui fera qu’on ne pour­ra pas, ou bien dif­fi­ci­le­ment, reve­nir en arrière ; c’est, à un autre niveau, le sien, qui est quand même celui de Président de la répu­blique d’un pays qui fut autre­fois le phare du monde, la même démarche qui consiste pour les glo­ba­listes sata­nistes à ten­ter d’arrêter le cours de l’histoire cos­mique en faveur de leur seul inté­rêt(5).

Cliquet

« C’est plus dur quant tout n’a pas été détruit. »

Panthéonisation

Dans cette obses­sion de Macron pour ce qui touche au domaine de la mort, nous ne devons pas oublier sa « pan­théo­nite » qui consiste à gra­ver dans le marbre non plus de la Constitution mais du Panthéon (on se rap­proche plus concrè­te­ment de l’Hadès) le nom de cer­tains per­son­nages qui ont contri­bué, par diverses actions, à la dis­pa­ri­tion en cours de notre pays. Effectivement, avant d’intervenir pour assis­ter la France dans son grand sui­cide, il fal­lait l’inciter à y son­ger par de mul­tiples biais et grâce à la com­pli­ci­té de ces per­son­na­li­tés que Macron a récom­pen­sées – ou récom­pen­se­ra – post-mor­tem en ins­cri­vant leurs noms pour « l’éternité » dans le marbre de leur tom­beau au Panthéon.
En pre­mier lieu se trouve, évi­dem­ment, Simone Veil, qui est à l’origine de la dépé­na­li­sa­tion de l’avortement, ce qui revient à dire qu’il s’agit là de la dis­pa­ri­tion, dans l’œuf, de mil­lions de vies fran­çaises, sur la demande, ne l’oublions pas, de Giscard d’Estaing. Simone Veil n’avait pas pré­vu ni vou­lu, comme nous l’avons sou­li­gné plus haut, que les fra­giles bar­rières, qu’elle avait ins­tau­rées pour que le recours à l’avortement reste limi­té aux cas les plus dra­ma­tiques, cèdent et que l’IVG se géné­ra­lise et soit acces­sible à toutes les demandes faites par les femmes, pour des rai­sons éco­no­miques ou sociales, voire esthé­tiques dans les cas les plus extrêmes mais, plus géné­ra­le­ment, pour des rai­sons dites « de confort ».
La dépé­na­li­sa­tion de l’avortement était-elle une rai­son suf­fi­sante pour accueillir sa dépouille ain­si que celle de son mari au Panthéon, compte tenu du revers de la médaille que com­por­tait inévi­ta­ble­ment son action, à savoir les pertes en vies humaines ?
Elle était ministre de la Santé sous le gou­ver­ne­ment de Jacques Chirac lorsqu’elle a fait pro­mul­guer la loi qui porte son nom ; n’est-ce pas pro­blé­ma­tique en regard du ser­ment d’Hippocrate ?
Pour l’anecdote, est-ce pour lui rendre hom­mage que Macron nom­me­ra en 2017 celle qui fut la belle-fille de Simone Veil, Agnès Buzyn, à ce même poste de ministre de la Santé où elle se dis­tin­gue­ra en por­tant de trois à onze le nombre de vac­cins obli­ga­toires pour les enfants(5) et, entre autres affaires sca­breuses, en fai­sant clas­ser l’hydroxychloroquine sur la liste des « sub­stances véné­neuses » le 13 jan­vier 2020, avant même le début de la pseu­do-pan­dé­mie, ce qui a fait mou­rir, sans soin, des mil­liers de malades.
Enfin, tou­jours dans le cadre de cette pan­théo­nite, un pro­jet que Macron aura à cœur de mener à son terme : l’accueil au Panthéon du corps de Robert Badinter, cet avo­cat qui, ministre de la Justice sous François Mitterrand, est l’auteur d’une loi abo­lis­sant la peine de mort pro­mul­guée le 9 octobre 1981.
J’entends cer­tains me dire : mais voi­là qui va à l’encontre de votre thèse funèbre, puisque cette loi est jus­te­ment contre la peine de mort. En réa­li­té, pas vrai­ment, elle est contre la peine de mort pour les assas­sins, qui sont beau­coup moins nom­breux que ceux qu’ils ont assas­si­nés. La peine de mort ayant été ins­tau­rée par exem­pla­ri­té tout au long des siècles pas­sés, et la pri­son à vie n’ayant jamais été réel­le­ment appli­quée en France pour la rem­pla­cer, les assas­sins et meur­triers conti­nue­ront à infli­ger cette peine de mort à leurs vic­times inno­centes en nombre tou­jours plus crois­sant. Il y a donc là, de sur­croît, une igno­mi­nie morale favo­ri­sant le mal­frat par rap­port à la vic­time, ce qui semble être actuel­le­ment la doc­trine de la Justice fran­çaise appli­quée à toutes sortes de délits.

Pour finir, qui se pré­oc­cupe du sort post mor­tem de ces petits êtres qui ne deman­daient qu’à naître ? Vous pen­sez peut-être que les dix mil­lions de fœtus avor­tés en France ont été tout sim­ple­ment jetés et inci­né­rés en « déchets hos­pi­ta­liers » ? Ce que nous connais­sons de cette socié­té mar­chande dans laquelle nous vivons et qui trans­forme tout en espèces sonores et tré­bu­chantes nous laisse à pen­ser que ce n’est pro­ba­ble­ment pas le cas ; et c’est peut-être là la vraie rai­son de cet achar­ne­ment anti-vie.

Pierre-Émile Blairon

Les membres des deux Chambres (dépu­tés et séna­teurs) peuvent être réunis en Congrès à Versailles dans une salle qui lui est spé­cia­le­ment dédiée pour quatre motifs : révi­sion de la Constitution, adhé­sion d’un État à l’Union euro­péenne, décla­ra­tion du Président de la République et, enfin, des­ti­tu­tion du Président de la République, le Congrès se dénom­mant alors Haute Cour (art. 67 et 68 de la Constitution).

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Décret du 29 avril 1976, signé par le pre­mier ministre du pré­sident Giscard d’Estaing, Jacques Chirac.
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Voir mon article : Traditionalistes contre glo­ba­listes : le grand cham­bar­de­ment pla­né­taire du 25 février 2024 sur ce même site.

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Voir mon article : Traditionalistes contre glo­ba­listes : le grand cham­bar­de­ment pla­né­taire du 25 février 2024 sur ce même site.

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Lire dans nos colonnes : 11 vac­cins : enjeux, décry­tage et véri­té du 15 février 2018

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Pierre-Émile Blairon est l’au­teur d’un cer­tain nombre de livres liés à l’Histoire, notam­ment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle :

Pierre-Émile Blairon - Empire mensonge

Pierre-Émile Blairon - Iceberg

Guillaume Faye

Pierre-Émile Blairon - Chronique fin cycle - Enfers parodisiaques

Pierre-Émile Blairon - La roue et le sablier - Bagages pour franchir le gué

Pierre-Émile Blairon - Le messager des dieux

Pierre-Émile Blairon - Livre Tradition primordiale

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Pierre-Émile Blairon

12 Commentaires 

  1. L’article est inti­tu­lé : L’avortement gra­vé dans le marbre de la Constitution : Pulsion de mort ou sui­cide assis­té de la France ? 
    C’est pire que ça : L’avortement gra­vé dans le marbre de la Constitution : Marchandisation de l’humain !
    Du reste vous le dites en fin d’article.
    C’est bien de cela dont il s’a­git. Le foe­tus ? Ça peut rap­por­ter gros, sur­tout lorsque le foe­tus est bien for­mé à 16 semaines de gros­sesse. Business is business.

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  2. Je ne suis pas un admi­ra­teur — bien au contraire — de Simone Veil. Pourtant je crois, comme il est dit ici-même, que sa loi au départ n’é­tait pas mau­vaise puisque l’IVG devait res­ter l’ex­cep­tion. Nous en sommes loin puisque c’est deve­nu un véri­table per­mis de tuer jus­qu’au 9ème mois « si la san­té de la mère bla bla bla… » Aucune rai­son d’ins­crire l’IVG dans la consti­tu­tion qui est deve­nue un fourre-tout vide de sens. Maintenant place au tra­fic de cel­lules fraîches et de corps humains (ça existe) pour que la mar­chan­di­sa­tion du vivant aille à son terme. Les *sata­nistes* s’y emploient.

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    • Sa loi n’é­tait pas mau­vaise ? Mais un seul petit avor­té, c’est un crime !!! Et puis ren­­sei­­gnez-vous sur le tra­fic d’or­ganes que cette mer­veilleuse Simone Veil auto­ri­sa entre la France et Israël…

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  3. Quelle hypo­cri­sie de ceux qui défendent la vie à outrance, au nom de je ne sais quel dieu, ou de la Morale ! Les enfants non dési­rés qui sont mal aimés, ou mal­trai­tés, ils n’en ont rien à foutre, quelle honte !

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  4. Je reprends le der­nier para­graphe de JIM sim (s’il m’y auto­rise):
    La ministre Simone Veil, niçoise au grand cœur, doit se retour­ner dans sa tombe, elle qui espé­rait que sa loi ne soit pas dévoyée par une explo­sion d’avortements de « confort » sub­ven­tion­nés par l’État : « Je le dis avec toute ma convic­tion, l’avortement doit res­ter l’exception, l’ultime recours pour des situa­tions sans issues… Il va de soi qu’aucun méde­cin ou auxi­liaire médi­cal ne sera jamais tenu d’y par­ti­ci­per » Ministre de la Santé, 26 novembre 1974.
    Tous ces gau­chistes ou gau­chi­sants ou pro­gres­sistes ou des­truc­tion­nistes ou rem­pla­cistes ou sup­pres­sistes qui n’ont de cesse de baver sur l’ex­trême droite (qui est une notion poli­tique sur­an­née et sans fon­de­ment) sont ceux qui sacra­lisent les extrêmes. Beaucoup de lois ini­tiales et donc celle de Simone Veil sont jus­ti­fiées car fai­sant droit à la rai­son et au bon sens tout en fai­sant avan­cer la Société vers le meilleur (dans l’ab­so­lu comme dans le rela­tif). Comment, en l’es­pèce, accep­ter humai­ne­ment et décem­ment une IVG à qua­torze semaines alors que l’a­mas de cel­lules a déjà com­men­cé à prendre figure humaine ?
    C’est indé­cent, incon­ve­nant, cri­mi­nel et inhu­main. Il y a bien suf­fi­sam­ment de cas où cette inter­rup­tion est légi­time pour ne pas la rendre nor­male, de confort et… ins­ti­tu­tion­na­li­sée. Même hors reli­gion (quelle qu’elle soit), c’est anthro­po­lo­gi­que­ment une abo­lie du rai­son­ne­ment. Enfin, poli­ti­que­ment, com­ment admettre que cette mesure puise être consi­dé­rée comme réga­lienne ?
    Non, la Constitution n’est pas le cata­logue de la Redoute. La Constitution est le pilier fon­da­teur d’une Nation dans ce qu’elle a de plus noble et de plus digne pour faire Autorité sur les popu­la­tions dont elle a la charge.

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  5. Je suis d’ac­cord avec vous, mais il est plus facile de faire l’au­truche que de se battre pour sa vie et celle des autres.
    Notre pays devient mou, assis­té et peu­reux.
    LA VIE EST SACRÉE. DIEU NOUSCRÉÉS.
    Les sectes sata­nistes détruisent tout : le POUVOIR, L’ARGENT, L’ESCLAVAGE, MÊME LE MONDE.
    FRANCE RÉVEILLE TOI. La fin arrive. PRIE POUR LE MONDE, LA FRANCE ET POUR LES HUMAINS, LES ANIMAUX, LA NATURE, L’AIR ET L’EAU.
    Satan détruit. DIEU A TOUT CRÉÉ. IL FAUT CHOISIR SON CAMP : LE BIEN OU LE MAL.

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    • Triste une femme qui pense comme vous. Il vaut mieux que les femmes aient recours aux « fai­seuses d’anges », comme avant la loi Veil ?

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  6. La consti­tu­tion­na­li­sa­tion de l’a­vor­te­ment du 4 mars 2024 est l’en­trée dans l’an­née du jubi­lé* de la loi de dépé­na­li­sa­tion du 17 jan­vier 1975, un anti-jubi­­lé en quelque sorte !
    « Ils ont semé le vent, ils récol­te­ront la tem­pête » (Osée 8, 7) : le zéphyr expri­mé par S. Veil à l’o­ri­gine est deve­nu, à l’au­rore de son jubi­lé, une tem­pête rava­geuse de la socié­té, mal­heu­reu­se­ment pas encore à son acmé.
    Ce qui est acté ces jours-ci était en puis­sance dans la géné­tique de la loi, car « Une petite erreur au début devient grande à la fin » (Thomas d’Aquin), et quand l’er­reur est une faute !…
    La vidéo de Macron : dis­ciple d’Auguste Comte ? : « On ne détruit bien que ce que l’on rem­place ». Il détruit la vie par la mort pro­gram­mée.
    Le marbre dont sont gra­vées ad vitam aeter­nam les lois dans la consti­tu­tion de la République, n’est que de la pous­sière agglo­mé­rée d’un régime poli­tique fugace.

    * Solennité publique de la loi mosaïque, célé­brée tous les cin­quante ans dans l’an­ti­qui­té juive et à l’oc­ca­sion de laquelle dettes et peines étaient remises (Lévitique 25,8–13)

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  7. La France a signé son arrêt de mort . Les éco­los et leurs amis de cir­cons­tance veulent pro­té­ger la Vie uni­ver­selle, ani­male et végé­tale, sauf celle de l’être vivant le plus évo­lué sur terre : l’homme. En effet on pri­vi­lé­gie à coûts de mil­lions la pro­tec­tion des œufs de tor­tue, des tanières d’ours, la sau­ve­garde des loups, papillons et anguilles, etc. mais n’a pas honte de « tuer dans l’œuf » pour­­rait-on dire, des cen­taines de mil­liers d’embryons humains qui n’a­vaient qu’un seul but et un seul droit, celui de naître. Dans l’obs­cu­ri­té pla­cen­taire ils enten­daient tout ce qui se disait autour d’eux, ils recon­nais­saient la voix de leur mère et leur cœur bat­tait d’im­pa­tience pour sor­tir au grand air, sor­tir à la Vie des Hommes. Il fau­drait inven­ter un mot pour décrire ces meurtres de masse approu­vés par nos diri­geants, les mots « géno­cides » et « crimes contre l’hu­ma­ni­té » étant trop faibles à mon sen­ti­ment. Quand on y pense on réa­lise qu’il y a des mil­lions de fran­çais qui ont réchap­pé heu­reu­se­ment à ces mas­sacres, dont Macron et sa clique.
    Hélas ! La ministre Simone Veil, niçoise au grand cœur, doit se retour­ner dans sa tombe, elle qui espé­rait que sa loi ne soit pas dévoyée par une explo­sion d’a­vor­te­ments de « confort » sub­ven­tion­nés par l’État : « Je le dis avec toute ma convic­tion : l’a­vor­te­ment doit res­ter l’ex­cep­tion, l’ul­time recours pour des situa­tions sans issues… Il va de soi qu’au­cun méde­cin ou auxi­liaire médi­cal ne sera jamais tenu d’y par­ti­ci­per » Ministre de la Santé 26 novembre 1974
    Bonjour Tristesse …

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  8. Tout n’a pas été détruit, mais qu’il le fasse et il sera détruit à son tour comme cela se fai­sait à cer­taines époques, ce qui se fait tou­jours. Il sera éli­mi­né, pour que ses secrets ne soient pas révé­lés et res­tent bien gardés.

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  9. Bravo pour votre article, je suis tout à fait d’accord

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  10. Commercialisation des foe­tus et bébés grâce à notre (ex)Constitution. Le tra­fic devient ren­table. Il est abso­lu­ment néces­saire d’ar­rê­ter d’être naïfs.
    02/​03/​24

    « Usines à bébés » en Ukraine où de jeunes enfants sont éle­vés pour bor­dels et pré­lè­ve­ment d’organes.

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