
Des militaires rappellent Macron à l’ordre constitutionnel
« C’est la discipline qui fait la gloire du soldat et la force des armées, écrivait Carnot. Elle est le gage le plus assuré de la victoire. C’est par elle que toutes les volontés se réunissent en une seule, que toutes les forces partielles concourent à un but unique. »
Plus simplement, Napoléon écrivait de son côté, le 18 mai 1807 : « Ce n’est pas le nombre des soldats qui fait la force des armées, mais leur fidélité et leurs bonnes dispositions. » Il le répétera à maintes reprises dans ses lettres, de Mombello en 1798 à Sainte-Hélène à la veille de sa mort : « La discipline est la première qualité du soldat, la valeur n’étant que la seconde. »
Nonobstant cette règle fondamentale, nul ne peut empêcher un soldat de penser
Tout soldat sait qu’il engage sa vie. C’est le propre de son statut. Il peut alors à tout le moins s’interroger sur le bien-fondé des ordres reçus auxquels il est tenu d’obéir, au risque de sa propre vie. Ses réflexions peuvent le conduire à la désobéissance, dénommée alors « félonie »(1). Nombreux sont les dirigeants renversés par leur armée, à commencer par… Napoléon(2)!
Un exemple incontournable de… « défection » est le général de Gaulle qui déserte en juin 1940.
Les Français s’interrogent pour quelles raisons nos militaires actuels ne s’insurgent pas contre un président illégitime puisqu’il ne dispose plus de majorité à l’Assemblée nationale, et qui s’est mis en tête — plus exactement « à qui “on” a mis en tête » de partir en guerre contre… la Russie. C’est tellement peu imaginable que les Français n’y croient pas.
Macron, obstinément, méthodiquement, sournoisement, prépare la France à une guerre contre la Russie
Mais il est là pour ça : déclencher une troisième guerre mondiale afin de sauver l’oligarchie financière qui a beson de guerres récurrentes pour se refaire régulièrement une santé.
C’est le Great Reset du Forum Économique Mondial.
Les Français se disent : Mais nos officiers supérieurs ne vont tout de même pas accepter que leurs hommes aillent mourir pour sauver le régime putschiste tyrannique néo-nazi de Kiev ? Qu’irait faire la France dans les lointaines plaines d’Ukraine avec laquelle nous n’avons aucune alliance militaire ? C’est la défaite assurée contre la Russie que nous annonçions dès le mois de mai 2021 :
Les militaires français, probablement encore marqués par l’échec de la rébellion d’Alger d’avril 1961, ont choisi une autre stratégie, moins spectaculaire mais probablement plus payante à terme :
Rappel à l’ordre au président de la république sur ses obligations constitutionnelles
Une très courte résolution citoyenne émanant de plusieurs dizaines de personnalités militaires et civiles a été adressée par voie d’huissier aux présidents des deux assemblées le 17 avril 2025. Elle demande une pleine application de la Constitution et du Contrôle parlementaire pour toutes les décisions prises par l’exécutif au sujet de l’Ukraine.
Pour que chacun puisse en prendre connaissance, le texte de cette résolution est détaillé ci-dessous.
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Résolution citoyenne relative à l’engagement militaire et financier de la France en Ukraine
Résolution citoyenne relative
à l’engagement militaire et financier de la France en Ukraine signifiée
par huissier aux présidents des deux assemblées
le 17 avril 2025
L’article L 4111–1 du Code de la Défense dispose que : « L’armée de la République est au service de la Nation. Sa mission est de préparer et d’assurer par la force des armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation ».
Depuis le début de l’année 2022, des informations persistantes, bien que non confirmées officiellement, évoquent une présence de troupes françaises en Ukraine. Si ces faits étaient avérés, ils soulèveraient une grave question de conformité avec l’article 35 de la Constitution, qui impose au Gouvernement d’informer le Parlement dans les trois jours suivant une intervention militaire à l’étranger et de soumettre toute prolongation au-delà de quatre mois à un vote.
Or, à ce jour, aucune communication claire n’a été faite devant les assemblées, laissant les citoyens dans l’ignorance et privés de leur droit à un contrôle démocratique sur l’emploi de leur armée.
Par ailleurs, les accords de sécurité franco-ukrainiens signés le 16 février 2024, prévoyant un soutien militaire et financier de 3 milliards d’euros pour 2024 et un engagement militaire pluriannuel, auraient dû être ratifiés par le Parlement en application de l’article 53 de la constitution qui impose une ratification
parlementaire des traités internationaux ayant des incidences financières significatives sur les finances publiques.
À titre d’exemple, le 7 février 2024, l’accord de coopération en matière de défense entre la France et la Papouasie-Nouvelle-Guinée pourtant bien moins engageant pour les finances publiques que celui conclu avec l’Ukraine, a fait l’objet d’une ratification parlementaire en application de l’article 531.
Or, à ce jour, le Parlement n’est pas intervenu pour ratifier les accords de sécurité franco-ukrainiens, ce qui met en cause leur légalité et leur opposabilité, tant à la Nation qu’aux citoyens français, pourtant appelés à contribuer financièrement au soutien militaire à l’Ukraine.
De surcroît, l’article 55 de la Constitution prévoyant que : « Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie », l’absence de ratification régulière par le Parlement pose la question de la légalité des livraisons d’armes issus des stocks de l’armée française à l’Ukraine pour qu’elle les utilise contre la Fédération de Russie contre laquelle notre pays n’est pas en guerre.
En effet, l’article 411–3 du Code Pénal dispose : « Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d’amende ».
Enfin, les déclarations récentes du Président de la République, évoquant un éventuel déploiement de troupes françaises en mai 2025 ainsi que la mutualisation de l’usage de l’arme atomique, imposent un débat parlementaire préalable pour garantir la légitimité de tels choix au nom de la Nation. C’est la condition sine qua non de la légalité de l’intervention de l’Armée. Une armée agissant sans mandat clair du parlement ne serait plus au service de la
Nation, mais d’un pouvoir exécutif isolé, en contradiction avec l’esprit de notre Constitution et l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui consacre la séparation des pouvoirs comme garante des droits : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution ».
C’est pourquoi, nous, citoyens et anciens militaires, estimons que le parlement doit être consulté sur la poursuite de l’intervention militaire française et/ou son engagement en Ukraine conformément à l’article 35 de la Constitution et qu’il doit être aussi appelé à ratifier les accords de sécurité franco-ukrainiens du 16 février 2024, conformément à l’article 53.
Résolution proposée :
Nous, citoyens et anciens militaires, demandons aux députés et sénateurs :
1. De faire publier au Journal officiel toutes les informations sur la présence de troupes françaises en Ukraine depuis 2022, comme l’exige l’article 35 ;
2. D’organiser un débat suivi d’un vote sur la poursuite de cette intervention, en application de l’article 35 ;
3. De se prononcer sur la ratification des accords de sécurité franco-ukrainiens du 16 février 2024, conformément à l’article 53 ;
4. De mettre cette résolution à l’ordre du jour dans les 15 jours suivant sa remise, afin de garantir le plein exercice du contrôle parlementaire.
Il convient de noter qu’un simulacre de consultation parlementaire s’est déroulé le 16 février 2024 sur le maintien du soutien à l’Ukraine sur… 10 ans ! L’hémicycle était vide, les députés absents votant par procuration. Cette résolution a pu être adoptée grâce à l’abstention des élus du Rassemblement National, et n’a donc pas de légitimité populaire
Les premiers signataires ont saisi le devoir qui leur incombe d’éviter que la France ne connaisse une nouvelle Bérézina.
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Les premiers signataires
Généraux d’armée
Bertrand de LAPRESLE, général d’armée (2S), Armée de terre
Jean-Marie FAUGERE, général d’armée (2S), Armée de terre
Généraux de corps d’armée Maurice LE PAGE, général de corps d’armée (2S), Armée de terre
Généraux de division
Philippe CHATENOUD, général de division (2S) Armée de terre
Philippe GALLINEAU, général de division, Armée de terre
Généraux de brigade
Dominique DELAWARDE, général de brigade (2S), Armée de terre
Alexandre LALANNE-BERDOUTICQ, général de brigade (2S), Armée de terre
Marc JEANNEAU, général (2S), Armée de terre
Paul PELLIZZARI, général de brigade (2S), Armée de terre
Marc PAITIER, général de brigade (2S), Armée de terr
Antoine MARTINEZ, général de brigade aérienne (2S), Armée de l’Air et de l’Espace
Claude GAUCHERAND, contre-amiral (2S), Marine nationale,
Hubert de GEVIGNEY, contre-amiral (2S), Marine nationale,
Jean-Marie PARAHY, général (2S), Artillerie,
Michel DE CET, général (2S), Gendarmerie,
Laurent AUBIGNY, général de Brigade Aérienne (2S), Armée de l’Air et de l’Espace,
Jean-François BOIRAUD, Général de brigade (2S), Artillerie,
Daniel SCHAEFFER, Général de brigade (2S), Cadre spécial,
Michel Georges CHOUX, Général de brigade (2s), Armée de Terre,
Yves BRÉART de BOISANGER, Colonel (er), Armée de terre TDM
Alain CORVEZ, colonel (er) INF, Armée de terre
Paul BUSQUET de CAUMONT, colonel
Bernard DUFOUR, colonel (er) TDM, Armée de terre Infanterie
Daniel BADIN, colonel (er) ART, Armée de terre
Jacques PELLABEUF, colonel (er), Armée de terre Infanterie
Hubert de GOËSBRIAND, Colonel (er), Armée Terre, ABC
Éric GAUTIER, colonel (er), Armée de terre
Didier FOURCADE, Colonel (er), Armée Terre, ABC
Pierre BRIÈRE, colonel (er), Armée de terre INF
Pascal BEGUE, commissaire colonel (er), Armée de terre
Jacques de FOUCAULT, colonel (er) INF, Armée de terre
Philippe RIDEAU, Colonel ER Armée de terre
Jacques HOGARD, colonel (er) INF-LE, Armée de terre
Frédéric PINCE, colonel (er) TDM, Armée de terre
François RICHARD Col (ER) – Armée de Terre
Erwan CHARLES, Colonel (er), Armée de Terre, ABC
Frédéric SENE, colonel (H), Armée de l’Air et de l’Espace
Régis CHAMAGNE, colonel, Armée de l’air et de l’espace,
Philippe de MASSON d’AUTUME, capitaine de vaisseau (H), Marine Nationale
Christophe ASSEMAT, officier supérieur (er), Armée de terre
Olivier FROT, commissaire colonel (er), Armée de terre
Denis KREMER, médecin en chef (er), Service de Santé des Armées
Bruno WEIBEL, médecin en chef (er), Service de Santé des Armées
Jean-Pierre RAYNAUD, médecin en chef, service de santé aux armées
Marc HUMBERT, Cadre spécial, Armée de Terre
Lieutenant-Colonels
Vincent TUCCI, lieutenant-colonel (er) ABC-LE, Armée de terre
Alain de CHANTERAC, lieutenant-colonel (er) TDM, Armée de terre
Bernard DUFOUR, colonel (er) INF, Armée de terre
Pierre RINGLER, lieutenant-colonel (er) ART de Montagne, Armée de terre
Gérald LACOSTE, lieutenant-colonel (er)INF, Armée de terre, Conseiller Municipal d’Antibes
Benoit de RAMBURES, lieutenant-colonel (er) TDM, Armée de terre
Louis ACACIO ROIG, lieutenant-colonel (er) INF, Armée de terre
Bertrand de SAINT ANDRE, lieutenant-colonel (er), Armée de terre
Franck HIRIGOYEN, Lieutenant-colonel, Armée de terre
Thierry LEDUCQ, lieutenant-colonel (er), GEN, Armée de terre,
Rémi BEVILLARD, lieutenant-colonel (er) INF-LE
Laurent CAZAUMAYOU, lieutenant-colonel, Armée de terre,
Franck PUGET, lieutenant-colonel (er) ABC, Armée de terre
Pierre LAMY, lieutenant-colonel (er) TDM, Armée de terre
Denis CARTON, lieutenant-colonel (er) ART, Armée de terre
Jean-Luc CHAZOTTES, capitaine de frégate ®, Marine Nationale
Frédéric TENAIRI, lieutenant-colonel (er), Gendarmerie Nationale
Commandants
Gilbert SANDMAYER, chef de bataillon (er) INF TDM, Armée de terre
Fabrice SAINT-POL, Capitaine de corvette (H)
Capitaines
Xavier MOREAU, capitaine (er) INF, Armée de terre
Antonius STREICHENBERGER, capitaine, Armée de terre
Lieutenants
Jean-Paul PAGES, enseigne de vaisseau de 1ère classe ®, Marine Nationale
Majors
Dominique PERRIN, Major (h), Armée de terre GSEM
Roger PETRY, major (er) INF, Armée de terre
Adjudants-Chefs
Marc-André ANGLES, Adjudant-chef (er), Armée de terre
Antoine NIETO, adjudant-chef (er) TDM, Armée de terre
Claude ZIELINSKI, adjudant-chef, Armée de terre
Jacques KERIBIN, adjudant-chef (er), inspecteur DRSD, Armée de l’Air
Sergents-chefs
Alain PIALAT, maréchal des logis-chef (er) Gendarmerie Nationale
Civils
Pierre BREUIL, préfet honoraire
Gilles de FONT-RÉAULX, Saint-Cyrien
Ces militaires sauvent l’honneur des Armées
Ils expriment le sentiment largement partagé au sein du Peuple français : les Français ne veulent pas mourir pour Zelinsky, cet ami si particulier de notre président. Celui-ci est amené à comprendre qu’il n’enverra pas si facilement qu’il le croit les Français au casse-pipe dans les plaines d’Ukraine.
Ces militaires courageux sont en train de faire capoter le plan sataniste de Macron et de ses mandants.
Dict. félonie, de félon : [En parlant du vassal] Qui viole les engagements contractés envers le seigneur, qui viole ses engagements
Ce qui a précipité la chute de l’Empereur, c’est la rébellion au sein de son propre armée et des défections dans ses rangs. En 1814, après une série de défaites, Napoléon abdique et est exilé sur l’île d’Elbe.
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