Fabrique du consentement : travaux pratiques

par | 11 juillet 2025 | 6 Commentaires 

Nous avons rele­vé dans notre article Les men­songes de plus en plus gros de nos petits diri­geants du 6 juillet, l’at­ti­tude bru­tale et irres­pec­tueuse de notre ministre de la… diplomatie !

Cette courte vidéo est très riche en enseignements

Ces 39 secondes sont très révé­la­trices du fonc­tion­ne­ment de notre socié­té tota­li­taire :
• dia­logue impos­sible,
• excom­mu­ni­ca­tion des per­sonnes déviantes,
mais ce qui inter­pelle le plus :
applau­dis­se­ments du public !

Mais qu’est-ce que le public peut applaudir dans ces circonstances ?

Il applau­dit la condam­na­tion publique tota­le­ment arbi­traire d’un par­ti­ci­pant qui inter­roge posé­ment sur les cir­cons­tances de l’ar­ri­vée au Pouvoir à Kiev de Volodimir Zelinsky. On a bien le droit de s’in­ter­ro­ger, non ? Et bien, NON ! Ici, on n’a pas le droit de réflé­chir. Aristote nous pré­vient pour­tant : « L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réflé­chit. » Le public applau­dit car il faut applau­dir, tout oublier et applau­dir.

C’est par­ti­cu­liè­re­ment cocasse pour une mani­fes­ta­tion qui est sen­sée trai­ter du « Choc des réa­li­tés » et qui les rejette brutalement. Émoticône étonnement

Alors à quoi sert ce colloque ?

La réponse, la voici :

Ce colloque entre dans le processus de fabrique du consentement

Cette expres­sion fut ini­tiée par Edward Bernays (1891−1995), consi­dé­ré comme le pion­nier des rela­tions publiques et de la pro­pa­gande moderne. Voici un résu­mé des points clés qu’il déve­loppe dans son libre Crystallizing Public Opinion :

1. Comprendre la psy­cho­lo­gie des foules et les sté­réo­types
2. Créer des évé­ne­ments pour géné­rer de l’in­for­ma­tion
3. Utiliser des lea­ders d’o­pi­nion et des influen­ceurs
4. Adapter les mes­sages à la psy­cho­lo­gie de groupe
5. Utiliser divers canaux de com­mu­ni­ca­tion
6. Intégrer des prin­cipes éthiques dans la mani­pu­la­tion de l’o­pi­nion
7. Reconnaître la mal­léa­bi­li­té de l’o­pi­nion publique
8. S’appuyer sur la science et les experts

Bernays disait sou­vent : « S’interroger, c’est réflé­chir ». Toute son œuvre consiste à conduire le citoyen ou le consom­ma­teur à évi­ter de réfléchir.Edward Bernays - Livres

Ce colloque entre dans le processus bien huilé de fabrique du consentement

Il sert à ça. Toutes les bonnes recettes du maître sont mises en œuvre, notam­ment :
2. Créer des évé­ne­ments pour géné­rer de l’information

Ce col­loque com­plè­te­ment bidon­né est la mise en œuvre par­faite des recom­man­da­tions édic­tées par Bernays. Et ça marche ! puisque le public applau­dit. Puis de relais média­tiques com­plai­sants en relais média­tiques com­plai­sants, toute la France applaudira.

Le comble, c’est que les Français paient pour se faire abru­tir puisque ces mani­fes­ta­tions sont finan­cées par des sub­ven­tions publiques : Rencontres Économiques Aix-en-Provence - 3-5 juillet 2025 - Subventions

« Ils » sont vrai­ment très forts. Pourquoi se gêneraient-ils ?

Un bref recours à l’IA m’in­forme qu’il s’ap­pelle Jean-Noël Barrot, fils de Jacques Barrot, et petit-fils de Noël Barrot, tous poli­ti­ciens. Le petit Jean-Noêl a gran­di à bonne école.

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Lire par exemple : À Paris, bien­tôt comme à Los Angeles du 13 juin 2025

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Jean-Claude Juncker

Jean-Claude Juncker

En 2005, Jean-Claude Juncker, pré­sident de la com­mis­sion euro­péenne, affir­mait à pro­pos du réfé­ren­dum sur le trai­té de Maastricht : « Si c’est oui, nous dirons donc : on pour­suit ; si c’est non, nous dirons : on conti­nue ! ».

C’est ce même pré­sident de la com­mis­sion euro­péenne, ivrogne notoire qui nous fait honte à cha­cune de ses sor­ties publiques, qui sou­tient : « Il ne peut y avoir de choix démo­cra­tique contre les trai­tés euro­péens. »

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6 Commentaires 

  1. Quand un chef d’État n’hésite pas à faire assas­si­ner des poli­tiques gênants dans une indif­fé­rence presque géné­rale, à part quelques médias dont CNEWS, notre démo­cra­tie n’en a plus que le nom.

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  2. Le peuple est déjà réveillé, je peux vous ras­su­rer à ce sujet. Ce que vous voyez ici n’est pas le peuple, mais les marion­nettes d’un pou­voir en phase ter­mi­nale…
    Ce n’est pas moi qui l’af­firme, mais un de nos grands phy­si­ciens fran­çais Philippe Guillemant, spé­cia­li­sé en phy­sique théo­rique et quan­tique, auteur de nom­breux ouvrage dont « Le Pic de l’Esprit » qui le démontre de façon métho­dique après avoir vu le mou­ve­ment mon­dial des peuples suite à l’ar­naque du Covid !
    Donc vous pou­vez être sereins, le monde est en train de s’in­ver­ser, mais comme tout grand navire amor­çant un vire­ment, il lui faut du temps pour que de la berge on com­mence à le voir…

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    • En réponse à Carreli :
      Merci de cette réfé­rence à Philippe Guillemant, dont nous repre­nons les tra­vaux dans nos colonnes.

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  3. Quand le peuple va se réveiller, il sera trop tard. La stu­pi­di­té, l’im­bé­ci­li­té et plus encore feront le noyau explo­sif à grande échelle. Merci qui ??

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    • Les peuples prennent le temps de réagir car la mani­pu­la­tion de masse est comme une lame de fond qu’il est qua­si impos­sible de contrer et puis, une fois pas­sée, beau­coup se relèvent pour prendre les armes (du moins au sens figu­ré) tels sont les pro­pos d’un opti­miste ; les pro­pos d’un pes­si­miste sont que : tout est fou­tu à jamais.
      Dans l’his­toire des Peuples de l’Humanité, les deux se véri­fient mais bien plus sou­vent, heu­reu­se­ment, le salut arrive… et modi­fie la Société… en mieux. Alléluia.

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      • J’aimerais me trom­per, mais je crains que, cette fois-ci, il faille prendre réel­le­ment les armes.

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