Juristes pour l’Enfance : un exemple pour la Résistance

par | 9 août 2025 | 1 com­men­taire

Juristes pour l’enfance est une asso­cia­tion loi 1901, fondée en 2008, apo­li­tique, réunissant des juristes ou des per­sonnes inves­ties auprès de l’enfance qui désirent mettre leur exper­tise au ser­vice de la défense des Droits des Enfants.

Avec rigueur et pro­fes­sion­na­lisme, Juristes pour l’en­fance pour­suit opi­niâ­tre­ment un com­bat qui semble désespéré.

Nous écri­vions 7 août 2023 (il y a donc deux ans, jour pour jour) : Protection de l’enfance : il ne faut jamais déses­pé­rer. Cette asso­cia­tion a fait sienne cet adage que nous citons régu­liè­re­ment dans nos colonnes : « Point n’est besoin d’espérer pour entre­prendre, ni de réus­sir pour per­sé­vé­rer. » Guillaume de Nassau, prince d’Orange (1533 – 1584)

Deux ans plus tard, Juristes pour l’en­fance annonce deux vic­toires majeures :

La HAS a tou­jours refu­sé — contre la loi et contre une pre­mière déci­sion de jus­tice — de publier la com­po­si­tion du groupe de tra­vail sur la prise en charge des per­sonnes dites « trans ». Pourquoi ? Que sou­haite cacher la HAS, organ­sime public qui se doit d’être exem­plaire ?
Après deux ans et demi de pro­cé­dure le Conseil d’État donne rai­son à Juristes pour l’enfance :

Juristes enfanceLe Conseil d’État donne rai­son à Juristes pour l’enfance face à la HAS(1)

Rappel de la pro­cé­dure menée par Juristes pour l’enfance pour obte­nir la com­mu­ni­ca­tion par la HAS de la com­po­si­tion du groupe de tra­vail :
Avril 2022 : JPE demande à la HAS de par­ti­ci­per au groupe de tra­vail. La HAS ne répond pas ;
Avril 2023 : JPE demande à la HAS et au Ministère de la san­té la com­mu­ni­ca­tion de la com­po­si­tion du groupe de tra­vail. La HAS ne répond pas ;
Juin 2023 : JPE sai­sit la Commission d’ac­cès aux docu­ments administraIfs (CADA). Celle-ci inter­roge la HAS qui confirme son refus de com­mu­ni­quer la com­po­si­tion du groupe de tra­vail ;
Juillet 2023 : la CADA rend son avis esti­mant que la HAS doit com­mu­ni­quer la com­po­si­tion. JPE sai­sit le Tribunal admi­nis­tra­tif de Montreuil ;
Février 2024 : Le Tribunal donne rai­son à JPE. Il enjoint à la Haute auto­ri­té de san­té de com­mu­ni­quer à l’associaIon la com­po­si­tion du groupe de tra­vail dans un délai d’un mois ;
Mars 2024 : la HAS refuse de s’exécuter et JPE doit sai­sir à nou­veau le Tribunal administraIf de Montreuil d’une demande d’exécution de la mesure. En réponse, la HAS sai­sit le Conseil d’État d’une demande de sur­sis à exé­cu­tion accor­dé en octobre 2024 ;
29 juillet 2025 : le Conseil d’État donne rai­son à Juristes pour l’enfance. La HAS devait com­mu­ni­quer à l’association, à sa demande, la com­po­si­tion du groupe de tra­vail. Celle-ci ne consti­tuait pas un docu­ment pré­pa­ra­toire et les noms, pré­noms et qua­li­té des membres du groupe ne sont pas des infor­ma­tions confidentielles.

[lire le com­mu­ni­qué com­plet ici]

Juristes pour l’en­fance sou­hai­tait pro­té­ger les droits de l’en­fance en dis­tin­guant le congé paren­tal pour le père et la mère d’un enfant né de la mère, de ceux de deux pères d’un enfant né de la GPA.
Il faut noter que les deux pères qui deman­daient à béné­fi­cier du congé paren­tal pour leur enfant né d’un contrat avec une mère por­teuse, ne manquent pas de tou­pet.
Là aus­si Juristes pour l’enfance a fait valoir les droits de l’enfance :

Juristes enfanceLe Conseil consti­tu­tion­nel valide l’absence de congé de pater­ni­té du père de l’enfant obte­nu par GPA

Juristes pour l’enfance rap­pelle que le congé de paternité/​accueil a pour objet le sou­tien et l’accompagnement de la mère ayant accou­ché. Par suite père de l’enfant né de GPA n’est pas une femme ayant accouché.

Juristes pour l’enfance salue cette déci­sion majeure du Conseil consti­tu­tion­nel et appelle la Cour de cas­sa­tion et le Conseil d’État à suivre la voie ain­si ouverte pour refu­ser désor­mais d’être mis devant le fait accom­pli :
non, la « régu­la­ri­sa­tion » de la situa­tion issue de la GPA ne sécu­rise pas la filia­tion de l’enfant.
Au contraire, elle « sécu­rise » la pri­va­tion de sa filia­tion et ne sécu­rise que la situa­tion des com­man­di­taires récla­mant d’être recon­nus comme parents après avoir évin­cé déli­bé­ré­ment la mère.

[lire le com­mu­ni­qué com­plet ici]

À celles et ceux qui s’i­ma­ginent que « tout est fou­tu » : ins­pi­rez vous du com­bat des per­sonnes qui font vivre cette asso­cia­tion dans un contexte hos­tile. Des mil­liers de per­sonnes en France et dans le monde refusent de bais­ser les bras. Elles sont de plus en plus nom­breuses à refu­ser la sou­mis­sion à l’o­li­gar­chie internationale.

Vous aus­si, à votre place, avec vos moyens, rejoi­gnez la Résistance !

On ne lâche rien !

Juristes Pour l’Enfance
23 rue Royale
69001 Lyon
contact@juristespourlenfance.com

HAS : Haute Autorité de Santé

Q

1 commentaire

  1. Les francs-maçons et nombre de sectes ont mon­tré l’exemple de l’a­nar­chisme ou fas­cisme démo­cra­tique ram­pant. Les ONGs à pseu­do but non lucra­tif (#YAKROIRE), leur emboitent le pas au rythme des flon­flons et du prosélytisme !

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