
Juristes pour l’Enfance : un exemple pour la Résistance
Juristes pour l’enfance est une association loi 1901, fondée en 2008, apolitique, réunissant des juristes ou des personnes investies auprès de l’enfance qui désirent mettre leur expertise au service de la défense des Droits des Enfants.
Avec rigueur et professionnalisme, Juristes pour l’enfance poursuit opiniâtrement un combat qui semble désespéré.
Nous écrivions 7 août 2023 (il y a donc deux ans, jour pour jour) : Protection de l’enfance : il ne faut jamais désespérer. Cette association a fait sienne cet adage que nous citons régulièrement dans nos colonnes : « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » Guillaume de Nassau, prince d’Orange (1533 – 1584)
Deux ans plus tard, Juristes pour l’enfance annonce deux victoires majeures :
La HAS a toujours refusé — contre la loi et contre une première décision de justice — de publier la composition du groupe de travail sur la prise en charge des personnes dites « trans ». Pourquoi ? Que souhaite cacher la HAS, organsime public qui se doit d’être exemplaire ?
Après deux ans et demi de procédure le Conseil d’État donne raison à Juristes pour l’enfance :
Le Conseil d’État donne raison à Juristes pour l’enfance face à la HAS(1)
Rappel de la procédure menée par Juristes pour l’enfance pour obtenir la communication par la HAS de la composition du groupe de travail :
• Avril 2022 : JPE demande à la HAS de participer au groupe de travail. La HAS ne répond pas ;
• Avril 2023 : JPE demande à la HAS et au Ministère de la santé la communication de la composition du groupe de travail. La HAS ne répond pas ;
• Juin 2023 : JPE saisit la Commission d’accès aux documents administraIfs (CADA). Celle-ci interroge la HAS qui confirme son refus de communiquer la composition du groupe de travail ;
• Juillet 2023 : la CADA rend son avis estimant que la HAS doit communiquer la composition. JPE saisit le Tribunal administratif de Montreuil ;
• Février 2024 : Le Tribunal donne raison à JPE. Il enjoint à la Haute autorité de santé de communiquer à l’associaIon la composition du groupe de travail dans un délai d’un mois ;
• Mars 2024 : la HAS refuse de s’exécuter et JPE doit saisir à nouveau le Tribunal administraIf de Montreuil d’une demande d’exécution de la mesure. En réponse, la HAS saisit le Conseil d’État d’une demande de sursis à exécution accordé en octobre 2024 ;
• 29 juillet 2025 : le Conseil d’État donne raison à Juristes pour l’enfance. La HAS devait communiquer à l’association, à sa demande, la composition du groupe de travail. Celle-ci ne constituait pas un document préparatoire et les noms, prénoms et qualité des membres du groupe ne sont pas des informations confidentielles.
[lire le communiqué complet ici]
Juristes pour l’enfance souhaitait protéger les droits de l’enfance en distinguant le congé parental pour le père et la mère d’un enfant né de la mère, de ceux de deux pères d’un enfant né de la GPA.
Il faut noter que les deux pères qui demandaient à bénéficier du congé parental pour leur enfant né d’un contrat avec une mère porteuse, ne manquent pas de toupet.
Là aussi Juristes pour l’enfance a fait valoir les droits de l’enfance :
Le Conseil constitutionnel valide l’absence de congé de paternité du père de l’enfant obtenu par GPA
Juristes pour l’enfance rappelle que le congé de paternité/accueil a pour objet le soutien et l’accompagnement de la mère ayant accouché. Par suite père de l’enfant né de GPA n’est pas une femme ayant accouché.
Juristes pour l’enfance salue cette décision majeure du Conseil constitutionnel et appelle la Cour de cassation et le Conseil d’État à suivre la voie ainsi ouverte pour refuser désormais d’être mis devant le fait accompli :
non, la « régularisation » de la situation issue de la GPA ne sécurise pas la filiation de l’enfant.
Au contraire, elle « sécurise » la privation de sa filiation et ne sécurise que la situation des commanditaires réclamant d’être reconnus comme parents après avoir évincé délibérément la mère.
[lire le communiqué complet ici]
À celles et ceux qui s’imaginent que « tout est foutu » : inspirez vous du combat des personnes qui font vivre cette association dans un contexte hostile. Des milliers de personnes en France et dans le monde refusent de baisser les bras. Elles sont de plus en plus nombreuses à refuser la soumission à l’oligarchie internationale.
Vous aussi, à votre place, avec vos moyens, rejoignez la Résistance !
On ne lâche rien !
Juristes Pour l’Enfance
23 rue Royale
69001 Lyon
contact@juristespourlenfance.com
HAS : Haute Autorité de Santé
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Les francs-maçons et nombre de sectes ont montré l’exemple de l’anarchisme ou fascisme démocratique rampant. Les ONGs à pseudo but non lucratif (#YAKROIRE), leur emboitent le pas au rythme des flonflons et du prosélytisme !