
S’il veut être élu, Louis Sarkozy doit changer de nom
La personne qui a annoncé sa candidature à la mairie de Menton sous l’étiquette Louis Sarkozy, s’appelle en fait : Louis Sarközy de Nagy-Bocsa.
Né le 28 avril 1997 à Neuilly-sur-Seine, il est le fils de Nicolas Sarkozy (dont le nom complet est Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa) et de Cécilia Attias (née Ciganer-Albéniz). Ce patronyme complet, d’origine hongroise, est transmis par la lignée paternelle et figure ainsi dans les registres officiels français.
Pour faire carrière en France dans la politique, Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa a :
• abandonné ses particules nobiliaires de Nagy-Bocsa, et
• transformé « Sarközy » en « Sarkozy », le Ö — O tréma — n’existant pas en français, même si le patronyme « Sarkozy » était inconnu en France.
Son fils, qui a passé la plus grande partie de sa vie aux États-Unis, se faisait appeler Louis Adams dès l’âge de 14 ans. « Adams », à ses yeux, cela faisait bien anglo-saxon, lui qui rêvait d’être américain.

Louis Adams avec son uniforme de la Valley Forge Military Academy and College, en Pennsylvanie
Ce subterfuge n’a pas fonctionné, et il est resté Louis Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Louis Sarkozy. Son rêve américain n’a pas fonctionné non plus, et il s’est rappelé qu’il était bien un fils à papa des beaux quartiers parisiens. Un coup de téléphone à son parrain Martin Bouygues et voilà le petit Louis chroniqueur à LCI. Sa première apparition notable remonte au 22 avril 2024, en duplex depuis Washington pour justifier l’aide américaine à l’Ukraine.
Mais le clan avait un plan pour le rejeton :
faire carrière dans la politique, comme papa, car on y gagne bien sa vie, n’est-ce pas ! Il sait mentir, c’est parfait. Le clan établit un plan de campagne : Louis sera candidat à la mairie de… — devinez où — de Menton ! Dans notre article du 23 août 2025, Louis Sarkozy humilie les Mentonnais, nous écrivions :
Les Mentonnais ne pourront pas accepter que la « Perle de France » soit associée à un nom aussi lourd à porter que « Sarkozy ».
Ils n’accepteront pas que leur ville soit associée au fossoyeur de la démocratie. À la limite, « Sarcosi » pour sonner italien 😉 , et faire oublier les turpitudes de papa.
La prison pour Nicolas Sarkozy suite à sa condamnation hier à 5 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire Kadafi
— Les Répliques (@Les_Repliques) September 26, 2025
Le dessin par @CartoonsMrt pour Les Répliques pic.twitter.com/MuQUyHS1d8
Maintenant que « Sarkozy » est associé à mensonge et forfaiture, Louis doit porter un nom très lourd. Que faire alors dorénavant ? Ce n’est pas facile.
Revenir à Louis Sarközy de Nagy-Bocsa ? comme cela figure sur son état-civil. Cela paraît très difficile.
Revenir à Louis Adams ? comme il se fasait appeler aux États-Unis. Les Mentonnais ne l’accepteront pas.
Adopter Louis Sarcosi ? comme nous le suggérions. Après tout « Sarà così » signifie bien « Il en sera ainsi ».
Il existe bien une issue à cette situation douloureuse : se faire oublier… puisqu’il doit en être ainsi.
En référence à l’adage « My country, right or wrong » (traduction : « Mon pays, à tort ou à raison ») attribué à Stephen Decatur, un officier naval américain, en 1816, et qu’il a dû entendre maintes et maintes fois à la Valley Forge Military Academy and College, où il a étudié.
Lire dans nos colonnes : Louis Sarkozy à bonne école du 29 septembre 2025
Chasse le naturel, il revient souvent au galop ! Comme quoi, la polie tic, depuis 1981, n’est vraiment plus qu’un amas de détritus moléculaires…