S’il veut être élu, Louis Sarkozy doit changer de nom

par | 3 octobre 2025 | 1 com­men­taire

La per­sonne qui a annon­cé sa can­di­da­ture à la mai­rie de Menton sous l’é­ti­quette Louis Sarkozy, s’ap­pelle en fait : Louis Sarközy de Nagy-Bocsa.
Né le 28 avril 1997 à Neuilly-sur-Seine, il est le fils de Nicolas Sarkozy (dont le nom com­plet est Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa) et de Cécilia Attias (née Ciganer-Albéniz). Ce patro­nyme com­plet, d’o­ri­gine hon­groise, est trans­mis par la lignée pater­nelle et figure ain­si dans les registres offi­ciels français.

Pour faire car­rière en France dans la poli­tique, Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa a :
• aban­don­né ses par­ti­cules nobi­liaires de Nagy-Bocsa, et
• trans­for­mé « Sarközy » en « Sarkozy », le Ö — O tré­ma — n’exis­tant pas en fran­çais, même si le patro­nyme « Sarkozy » était incon­nu en France.

Son fils, qui a pas­sé la plus grande par­tie de sa vie aux États-Unis, se fai­sait appe­ler Louis Adams dès l’âge de 14 ans. « Adams », à ses yeux, cela fai­sait bien anglo-saxon, lui qui rêvait d’être américain.

Louis Sarkozy - Militaire américain

Louis Adams avec son uni­forme de la Valley Forge Military Academy and College, en Pennsylvanie

Ce sub­ter­fuge n’a pas fonc­tion­né, et il est res­té Louis Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Louis Sarkozy. Son rêve amé­ri­cain n’a pas fonc­tion­né non plus, et il s’est rap­pe­lé qu’il était bien un fils à papa des beaux quar­tiers pari­siens. Un coup de télé­phone à son par­rain Martin Bouygues et voi­là le petit Louis chro­ni­queur à LCI. Sa pre­mière appa­ri­tion notable remonte au 22 avril 2024, en duplex depuis Washington pour jus­ti­fier l’aide amé­ri­caine à l’Ukraine.

Mais le clan avait un plan pour le rejeton :

faire car­rière dans la poli­tique, comme papa, car on y gagne bien sa vie, n’est-ce pas ! Il sait men­tir, c’est par­fait. Le clan éta­blit un plan de cam­pagne : Louis sera can­di­dat à la mai­rie de… — devi­nez où — de Menton ! Dans notre article du 23 août 2025, Louis Sarkozy humi­lie les Mentonnais, nous écrivions :

Les Mentonnais ne pour­ront pas accep­ter que la « Perle de France » soit asso­ciée à un nom aus­si lourd à por­ter que « Sarkozy ».
Ils n’accepteront pas que leur ville soit asso­ciée au fos­soyeur de la démo­cra­tie. À la limite, « Sarcosi » pour son­ner ita­lien 😉 , et faire oublier les tur­pi­tudes de papa.

Nous sug­gé­rions cela avant la condam­na­tion à la pri­son ferme de son père. Mais dans un réflexe cla­nique, il a sou­te­nu son père au mépris des règles de droit : « My fami­ly, right or wrong »(1), ce qui est fort hono­rable, mais peut conduire à des com­por­te­ments mafieux(2).

Maintenant que « Sarkozy » est asso­cié à men­songe et for­fai­ture, Louis doit por­ter un nom très lourd. Que faire alors doré­na­vant ? Ce n’est pas facile.
Revenir à Louis Sarközy de Nagy-Bocsa ? comme cela figure sur son état-civil. Cela paraît très dif­fi­cile.
Revenir à Louis Adams ? comme il se fasait appe­ler aux États-Unis. Les Mentonnais ne l’ac­cep­te­ront pas.
Adopter Louis Sarcosi ? comme nous le sug­gé­rions. Après tout « Sarà così » signi­fie bien « Il en sera ain­si ».

Il existe bien une issue à cette situa­tion dou­lou­reuse : se faire oublier… puis­qu’il doit en être ainsi.

En réfé­rence à l’a­dage « My coun­try, right or wrong » (tra­duc­tion : « Mon pays, à tort ou à rai­son ») attri­bué à Stephen Decatur, un offi­cier naval amé­ri­cain, en 1816, et qu’il a dû entendre maintes et maintes fois à la Valley Forge Military Academy and College, où il a étudié.

Q

Lire dans nos colonnes : Louis Sarkozy à bonne école du 29 sep­tembre 2025

Q

1 commentaire

  1. Chasse le natu­rel, il revient sou­vent au galop ! Comme quoi, la polie tic, depuis 1981, n’est vrai­ment plus qu’un amas de détri­tus moléculaires…

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