Roland Dumas, c’était une autre pointure

par | 6 juillet 2024 | Aucun com­men­taire

Le temps fait son œuvre, et peu à peu s’es­tompe l’ère Mitterrand.

Roland Dumas, l’un de ses plus fidèles et plus proches col­la­bo­ra­teurs, a quit­té ce monde à l’âge de 101 ans. C’était une autre poin­ture(1) que son suc­ces­seur actuel au « Gay d’Orsay ».

Roland Dumas n’é­tait pas l’al­gua­zil des Américains comme l’est à pré­sent son suc­ces­seur dont on ne connait même plus le nom tel­le­ment il est acca­pa­ré par la pro­mo­tion de l’i­déo­lo­gie LGBTQIA+ en Afrique.

Entre le Cameroun et la France, les droits LGBT+ de la dis­corde : Jean-Marc Berthon, ambas­sa­deur fran­çais pour les droits des per­sonnes homo­sexuelles, bisexuelles et trans­genres, devait se rendre à Yaoundé à la fin de juin. Mais le gou­ver­ne­ment came­rou­nais a mar­qué son oppo­si­tion à tout débat por­tant sur la ques­tion LGBTQIA+(2).

« Dans la vie poli­tique fran­çaise, il y a une zone sacrée » dira Roland Dumas » qu’il ne faut pas tou­cher à ce qui concerne l’exis­tence juive ». En répon­dant à un jour­na­liste de BFM TV-RMC, Roland Dumas enfon­ce­ra le clou en disant que Manuel Valls était « pro­ba­ble­ment influence juive ».
« Aujourd’hui, vous remar­que­rez que, dans la vie poli­tique fran­çaise, il y a une zone sacrée. Faut pas tou­cher à tout ce qui concerne l’exis­tence juive » en pour­sui­vant : « La réa­li­té juive, c’est-à-dire le com­por­te­ment des juifs, leur mal­heur… C’est un peu ce qui m’ar­rive aujourd’­hui. Il ne faut même pas pro­non­cer le nom, c’est le sacré ».
Interrogé sur la réac­tion de Manuel Valls à ses pro­pos, indi­quant qu’il repre­nait « une vieille ren­gaine de l’an­ti­sé­mi­tisme », M. Dumas l’a qua­li­fiée de « minable de la part de quel­qu’un qui est Premier ministre ».

Miège Mitterrand Dumas

Pour les plus anciens de nos lec­teurs et lec­trices, Roland Dumas avait défrayé les chro­niques avec des chaus­sures Berluti à 6 000 euros fabri­quées sur mesure.

Lorsque le jour­na­liste l’a inter­ro­gé sur « les fameuses chaus­sures Berluti offertes par » sa « maî­tresse Christine Deviers-Joncour avec la carte bleue d’ELF », Roland Dumas a expli­qué : « J’avais une amie chez laquelle il m’ar­ri­vait dîner le soir et de res­ter chez elle, et elle habi­tait au-des­sus du maga­sin de Berluti. J’avais des godasses qui trai­naient, qui étaient pas très élé­gantes, et elle m’a dit un jour « Tu devrais t’a­che­ter des chaus­sures ». Je suis allé chez Berluti en-bas parce qu’elle m’y a conduit, et puis après je me suis plus occu­pé de mes chaus­sures, c’est elle qui s’en occu­pait, elle réglait les sommes et puis je les lui rem­bour­sais. »

Q

Aucun commentaire

Envoyer le commentaire

Votre adresse e‑mail ne sera pas publiée. Les champs obli­ga­toires sont indi­qués avec *

Je sou­haite être notifié(e) par mes­sa­ge­rie des nou­veaux com­men­taires publiés sur cet article.