Roland Dumas, c’était une autre pointure
Le temps fait son œuvre, et peu à peu s’estompe l’ère Mitterrand.
Roland Dumas, l’un de ses plus fidèles et plus proches collaborateurs, a quitté ce monde à l’âge de 101 ans. C’était une autre pointure(1) que son successeur actuel au « Gay d’Orsay ».
Roland Dumas n’était pas l’alguazil des Américains comme l’est à présent son successeur dont on ne connait même plus le nom tellement il est accaparé par la promotion de l’idéologie LGBTQIA+ en Afrique.
Entre le Cameroun et la France, les droits LGBT+ de la discorde : Jean-Marc Berthon, ambassadeur français pour les droits des personnes homosexuelles, bisexuelles et transgenres, devait se rendre à Yaoundé à la fin de juin. Mais le gouvernement camerounais a marqué son opposition à tout débat portant sur la question LGBTQIA+(2).
« Dans la vie politique française, il y a une zone sacrée » dira Roland Dumas » qu’il ne faut pas toucher à ce qui concerne l’existence juive ». En répondant à un journaliste de BFM TV-RMC, Roland Dumas enfoncera le clou en disant que Manuel Valls était « probablement influence juive ».
« Aujourd’hui, vous remarquerez que, dans la vie politique française, il y a une zone sacrée. Faut pas toucher à tout ce qui concerne l’existence juive » en poursuivant : « La réalité juive, c’est-à-dire le comportement des juifs, leur malheur… C’est un peu ce qui m’arrive aujourd’hui. Il ne faut même pas prononcer le nom, c’est le sacré ».
Interrogé sur la réaction de Manuel Valls à ses propos, indiquant qu’il reprenait « une vieille rengaine de l’antisémitisme », M. Dumas l’a qualifiée de « minable de la part de quelqu’un qui est Premier ministre ».
Pour les plus anciens de nos lecteurs et lectrices, Roland Dumas avait défrayé les chroniques avec des chaussures Berluti à 6 000 euros fabriquées sur mesure.
Lorsque le journaliste l’a interrogé sur « les fameuses chaussures Berluti offertes par » sa « maîtresse Christine Deviers-Joncour avec la carte bleue d’ELF », Roland Dumas a expliqué : « J’avais une amie chez laquelle il m’arrivait dîner le soir et de rester chez elle, et elle habitait au-dessus du magasin de Berluti. J’avais des godasses qui trainaient, qui étaient pas très élégantes, et elle m’a dit un jour « Tu devrais t’acheter des chaussures ». Je suis allé chez Berluti en-bas parce qu’elle m’y a conduit, et puis après je me suis plus occupé de mes chaussures, c’est elle qui s’en occupait, elle réglait les sommes et puis je les lui remboursais. »
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