Des militaires rappellent Macron à l’ordre constitutionnel

20 avril 2025 | Aucun com­men­taire

« C’est la dis­ci­pline qui fait la gloire du sol­dat et la force des armées, écri­vait Carnot. Elle est le gage le plus assu­ré de la vic­toire. C’est par elle que toutes les volon­tés se réunissent en une seule, que toutes les forces par­tielles concourent à un but unique. »
Plus sim­ple­ment, Napoléon écri­vait de son côté, le 18 mai 1807 : « Ce n’est pas le nombre des sol­dats qui fait la force des armées, mais leur fidé­li­té et leurs bonnes dis­po­si­tions. » Il le répé­te­ra à maintes reprises dans ses lettres, de Mombello en 1798 à Sainte-Hélène à la veille de sa mort : « La dis­ci­pline est la pre­mière qua­li­té du sol­dat, la valeur n’étant que la seconde. »

Nonobstant cette règle fondamentale, nul ne peut empêcher un soldat de penser

Tout sol­dat sait qu’il engage sa vie. C’est le propre de son sta­tut. Il peut alors à tout le moins s’in­ter­ro­ger sur le bien-fon­dé des ordres reçus aux­quels il est tenu d’o­béir, au risque de sa propre vie. Ses réflexions peuvent le conduire à la déso­béis­sance, dénom­mée alors « félo­nie »(1). Nombreux sont les diri­geants ren­ver­sés par leur armée, à com­men­cer par… Napoléon(2)!
Un exemple incon­tour­nable de… « défec­tion » est le géné­ral de Gaulle qui déserte en juin 1940.

de Gaulle - Obéir Désobéir commander

Les Français s’in­ter­rogent pour quelles rai­sons nos mili­taires actuels ne s’in­surgent pas contre un pré­sident illé­gi­time puis­qu’il ne dis­pose plus de majo­ri­té à l’Assemblée natio­nale, et qui s’est mis en tête — plus exac­te­ment « à qui “on” a mis en tête » de par­tir en guerre contre… la Russie. C’est tel­le­ment peu ima­gi­nable que les Français n’y croient pas.

Macron, obstinément, méthodiquement, sournoisement, prépare la France à une guerre contre la Russie

Mais il est là pour ça : déclen­cher une troi­sième guerre mon­diale afin de sau­ver l’o­li­gar­chie finan­cière qui a beson de guerres récur­rentes pour se refaire régu­liè­re­ment une san­té.
C’est le Great Reset du Forum Économique Mondial. Bouton Reset détouré

Les Français se disent : Mais nos offi­ciers supé­rieurs ne vont tout de même pas accep­ter que leurs hommes aillent mou­rir pour sau­ver le régime put­schiste tyran­nique néo-nazi de Kiev ? Qu’irait faire la France dans les loin­taines plaines d’Ukraine avec laquelle nous n’a­vons pas grand chose à par­ta­ger. C’est la défaite assu­rée contre la Russie que nous annon­cions dès le mois de mai 2021 :

Les mili­taires fran­çais, pro­ba­ble­ment encore mar­qués par l’é­chec de la rébel­lion d’Alger d’a­vril 1961, ont choi­si une autre stra­té­gie, moins spec­ta­cu­laire mais pro­ba­ble­ment plus payante à terme :

Rappel à l’ordre au président de la république sur ses obligations constitutionnelles

Une très courte réso­lu­tion citoyenne éma­nant de plu­sieurs dizaines de per­son­na­li­tés mili­taires et civiles a été adres­sée par voie d’huis­sier aux pré­si­dents des deux assem­blées le 17 avril 2025. Elle demande une pleine appli­ca­tion de la Constitution et du Contrôle par­le­men­taire pour toutes les déci­sions prises par l’exé­cu­tif au sujet de l’Ukraine.
Pour que cha­cun puisse en prendre connais­sance, le texte de cette réso­lu­tion est détaillé ci-dessous.

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Résolution citoyenne relative à l’engagement militaire et financier de la France en Ukraine

Résolution citoyenne rela­tive
à l’engagement mili­taire et finan­cier
de la France en Ukraine signi­fiée
par huis­sier
aux pré­si­dents des deux assem­blées
le 17 avril 2025

L’article L 4111–1 du Code de la Défense dis­pose que : « L’armée de la République est au ser­vice de la Nation. Sa mis­sion est de pré­pa­rer et d’assurer par la force des armes la défense de la patrie et des inté­rêts supé­rieurs de la Nation ».

Depuis le début de l’année 2022, des infor­ma­tions per­sis­tantes, bien que non confir­mées offi­ciel­le­ment, évoquent une pré­sence de troupes fran­çaises en Ukraine. Si ces faits étaient avé­rés, ils sou­lè­ve­raient une grave ques­tion de confor­mi­té avec l’article 35 de la Constitution, qui impose au Gouvernement d’informer le Parlement dans les trois jours sui­vant une inter­ven­tion mili­taire à l’étranger et de sou­mettre toute pro­lon­ga­tion au-delà de quatre mois à un vote.

Or, à ce jour, aucune com­mu­ni­ca­tion claire n’a été faite devant les assem­blées, lais­sant les citoyens dans l’ignorance et pri­vés de leur droit à un contrôle démo­cra­tique sur l’emploi de leur armée.

Par ailleurs, les accords de sécu­ri­té fran­co-ukrai­niens signés le 16 février 2024, pré­voyant un sou­tien mili­taire et finan­cier de 3 mil­liards d’euros pour 2024 et un enga­ge­ment mili­taire plu­ri­an­nuel, auraient dû être rati­fiés par le Parlement en appli­ca­tion de l’article 53 de la consti­tu­tion qui impose une rati­fi­ca­tion
par­le­men­taire des trai­tés inter­na­tio­naux ayant des inci­dences finan­cières signi­fi­ca­tives sur les finances publiques.

À titre d’exemple, le 7 février 2024, l’accord de coopé­ra­tion en matière de défense entre la France et la Papouasie-Nouvelle-Guinée pour­tant bien moins enga­geant pour les finances publiques que celui conclu avec l’Ukraine, a fait l’objet d’une rati­fi­ca­tion par­le­men­taire en appli­ca­tion de l’article 531.

Or, à ce jour, le Parlement n’est pas inter­ve­nu pour rati­fier les accords de sécu­ri­té fran­co-ukrai­niens, ce qui met en cause leur léga­li­té et leur oppo­sa­bi­li­té, tant à la Nation qu’aux citoyens fran­çais, pour­tant appe­lés à contri­buer finan­ciè­re­ment au sou­tien mili­taire à l’Ukraine.

De sur­croît, l’article 55 de la Constitution pré­voyant que : « Les trai­tés ou accords régu­liè­re­ment rati­fiés ou approu­vés ont, dès leur publi­ca­tion, une auto­ri­té supé­rieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou trai­té, de son appli­ca­tion par l’autre par­tie », l’absence de rati­fi­ca­tion régu­lière par le Parlement pose la ques­tion de la léga­li­té des livrai­sons d’armes issus des stocks de l’armée fran­çaise à l’Ukraine pour qu’elle les uti­lise contre la Fédération de Russie contre laquelle notre pays n’est pas en guerre.

En effet, l’article 411–3 du Code Pénal dis­pose : « Le fait de livrer à une puis­sance étran­gère, à une entre­prise ou une orga­ni­sa­tion étran­gère ou sous contrôle étran­ger ou à leurs agents des maté­riels, construc­tions, équi­pe­ments, ins­tal­la­tions, appa­reils affec­tés à la défense natio­nale est puni de trente ans de déten­tion cri­mi­nelle et de 450 000 euros d’a­mende ».

Enfin, les décla­ra­tions récentes du Président de la République, évo­quant un éven­tuel déploie­ment de troupes fran­çaises en mai 2025 ain­si que la mutua­li­sa­tion de l’usage de l’arme ato­mique, imposent un débat par­le­men­taire préa­lable pour garan­tir la légi­ti­mi­té de tels choix au nom de la Nation. C’est la condi­tion sine qua non de la léga­li­té de l’intervention de l’Armée. Une armée agis­sant sans man­dat clair du par­le­ment ne serait plus au ser­vice de la
Nation, mais d’un pou­voir exé­cu­tif iso­lé, en contra­dic­tion avec l’esprit de notre Constitution et l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui consacre la sépa­ra­tion des pou­voirs comme garante des droits : « Toute socié­té dans laquelle la garan­tie des droits n’est pas assu­rée, ni la sépa­ra­tion des pou­voirs déter­mi­née, n’a point de Constitution ».

C’est pour­quoi, nous, citoyens et anciens mili­taires, esti­mons que le par­le­ment doit être consul­té sur la pour­suite de l’intervention mili­taire fran­çaise et/​ou son enga­ge­ment en Ukraine confor­mé­ment à l’article 35 de la Constitution et qu’il doit être aus­si appe­lé à rati­fier les accords de sécu­ri­té fran­co-ukrai­niens du 16 février 2024, confor­mé­ment à l’article 53.


Résolution pro­po­sée :
Nous, citoyens et anciens mili­taires, deman­dons aux dépu­tés et sénateurs :

1. De faire publier au Journal offi­ciel toutes les infor­ma­tions sur la pré­sence de troupes fran­çaises en Ukraine depuis 2022, comme l’exige l’article 35 ;

2. D’organiser un débat sui­vi d’un vote sur la pour­suite de cette inter­ven­tion, en appli­ca­tion de l’article 35 ;

3. De se pro­non­cer sur la rati­fi­ca­tion des accords de sécu­ri­té fran­co-ukrai­niens du 16 février 2024, confor­mé­ment à l’article 53 ;

4. De mettre cette réso­lu­tion à l’ordre du jour dans les 15 jours sui­vant sa remise, afin de garan­tir le plein exer­cice du contrôle parlementaire.

Il convient de noter qu’un simu­lacre de consul­ta­tion par­le­men­taire s’est dérou­lé le 16 février 2024 sur le main­tien du sou­tien à l’Ukraine sur… 10 ans ! L’hémicycle était vide, les dépu­tés absents votant par pro­cu­ra­tion. Cette réso­lu­tion a pu être adop­tée grâce à l’abs­ten­tion des élus du Rassemblement National, et n’a donc pas de légi­ti­mi­té popu­laire. Nous dénon­çons régu­liè­re­ment dans nos colonnes la com­pro­mis­sion des Le Pen avec le Pouvoir(3).

La démarche des mili­taires qui engagent cette action est rigou­reu­se­ment légi­time, d’au­tant qu’il convien­drait d’a­jou­ter le pro­jet avan­cé de mutua­li­sa­tion de l’Arme nucléaire fran­çaise et de l’en­voi des troupes au sol en Ukraine, ques­tions qui n’ont tou­jours pas été réso­lues par un débat au Parlement et celui de la four­ni­ture à une puis­sance étran­gère d’ar­me­ments et d’é­qui­pe­ments affec­tés à la défense natio­nale qui contre­vient à l’article 411–3 du Code Pénal. 

Les pre­miers signa­taires s’en­gagent dans une démarche cou­ra­geuse que les médias sub­ven­tion­nés occul­te­ront bien entendu.

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Les premiers signataires

Généraux d’armée
Bertrand de LAPRESLE, géné­ral d’armée (2S), Armée de terre
Jean-Marie FAUGERE, géné­ral d’armée (2S), Armée de terre
Généraux de corps d’armée Maurice LE PAGE, géné­ral de corps d’armée (2S), Armée de terre

Généraux de divi­sion
Philippe CHATENOUD, géné­ral de divi­sion (2S) Armée de terre
Philippe GALLINEAU, géné­ral de divi­sion, Armée de terre

Généraux de bri­gade
Dominique DELAWARDE, géné­ral de bri­gade (2S), Armée de terre
Alexandre LALANNE-BERDOUTICQ, géné­ral de bri­gade (2S), Armée de terre
Marc JEANNEAU, géné­ral (2S), Armée de terre
Paul PELLIZZARI, géné­ral de bri­gade (2S), Armée de terre
Marc PAITIER, géné­ral de bri­gade (2S), Armée de terr
Antoine MARTINEZ, géné­ral de bri­gade aérienne (2S), Armée de l’Air et de l’Espace
Claude GAUCHERAND, contre-ami­ral (2S), Marine natio­nale,
Hubert de GEVIGNEY, contre-ami­ral (2S), Marine natio­nale,
Jean-Marie PARAHY, géné­ral (2S), Artillerie,​
Michel DE CET, géné­ral (2S), Gendarmerie,​
Laurent AUBIGNY, géné­ral de Brigade Aérienne (2S), Armée de l’Air et de l’Espace,​
Jean-François BOIRAUD, Général de bri­gade (2S), Artillerie,​
Daniel SCHAEFFER, Général de bri­gade (2S), Cadre spé­cial,​
Michel Georges CHOUX, Général de bri­gade (2s), Armée de Terre,
Yves BRÉART de BOISANGER, Colonel (er), Armée de terre TDM
Alain CORVEZ, colo­nel (er) INF, Armée de terre
Paul BUSQUET de CAUMONT, colo­nel
Bernard DUFOUR, colo­nel (er) TDM, Armée de terre Infanterie
Daniel BADIN, colo­nel (er) ART, Armée de terre
Jacques PELLABEUF, colo­nel (er), Armée de terre Infanterie
Hubert de GOËSBRIAND, Colonel (er), Armée Terre, ABC
Éric GAUTIER, colo­nel (er), Armée de terre
Didier FOURCADE, Colonel (er), Armée Terre, ABC
Pierre BRIÈRE, colo­nel (er), Armée de terre INF
Pascal BEGUE, com­mis­saire colo­nel (er), Armée de terre
Jacques de FOUCAULT, colo­nel (er) INF, Armée de terre
Philippe RIDEAU, Colonel ER Armée de terre
Jacques HOGARD, colo­nel (er) INF-LE, Armée de terre
Frédéric PINCE, colo­nel (er) TDM, Armée de terre
François RICHARD Col (ER) – Armée de Terre
Erwan CHARLES, Colonel (er), Armée de Terre, ABC
Frédéric SENE, colo­nel (H), Armée de l’Air et de l’Espace
Régis CHAMAGNE, colo­nel, Armée de l’air et de l’espace,
Philippe de MASSON d’AUTUME, capi­taine de vais­seau (H), Marine Nationale
Christophe ASSEMAT, offi­cier supé­rieur (er), Armée de terre
Olivier FROT, com­mis­saire colo­nel (er), Armée de terre
Denis KREMER, méde­cin en chef (er), Service de Santé des Armées
Bruno WEIBEL, méde­cin en chef (er), Service de Santé des Armées
Jean-Pierre RAYNAUD, méde­cin en chef, ser­vice de san­té aux armées
Marc HUMBERT, Cadre spé­cial, Armée de Terre

Lieutenant-Colonels 
Vincent TUCCI, lieu­te­nant-colo­nel (er) ABC-LE, Armée de terre
Alain de CHANTERAC, lieu­te­nant-colo­nel (er) TDM, Armée de terre
Bernard DUFOUR, colo­nel (er) INF, Armée de terre
Pierre RINGLER, lieu­te­nant-colo­nel (er) ART de Montagne, Armée de terre
Gérald LACOSTE, lieu­te­nant-colo­nel (er)INF, Armée de terre, Conseiller Municipal d’Antibes
Benoit de RAMBURES, lieu­te­nant-colo­nel (er) TDM, Armée de terre
Louis ACACIO ROIG, lieu­te­nant-colo­nel (er) INF, Armée de terre
Bertrand de SAINT ANDRE, lieu­te­nant-colo­nel (er), Armée de terre
Franck HIRIGOYEN, Lieutenant-colo­nel, Armée de terre
Thierry LEDUCQ, lieu­te­nant-colo­nel (er), GEN, Armée de terre,
Rémi BEVILLARD, lieu­te­nant-colo­nel (er) INF-LE
Laurent CAZAUMAYOU, lieu­te­nant-colo­nel, Armée de terre,
Franck PUGET, lieu­te­nant-colo­nel (er) ABC, Armée de terre
Pierre LAMY, lieu­te­nant-colo­nel (er) TDM, Armée de terre
Denis CARTON, lieu­te­nant-colo­nel (er) ART, Armée de terre
Jean-Luc CHAZOTTES, capi­taine de fré­gate ®, Marine Nationale
Frédéric TENAIRI, lieu­te­nant-colo­nel (er), Gendarmerie Nationale

Commandants
Gilbert SANDMAYER, chef de bataillon (er) INF TDM, Armée de terre
Fabrice SAINT-POL, Capitaine de cor­vette (H)

Capitaines 
Xavier MOREAU, capi­taine (er) INF, Armée de terre
Antonius STREICHENBERGER, capi­taine, Armée de terre

Lieutenants
Jean-Paul PAGES, enseigne de vais­seau de 1ère classe ®, Marine Nationale

Majors
Dominique PERRIN, Major (h), Armée de terre GSEM
Roger PETRY, major (er) INF, Armée de terre

Adjudants-Chefs
Marc-André ANGLES, Adjudant-chef (er), Armée de terre
Antoine NIETO, adju­dant-chef (er) TDM, Armée de terre
Claude ZIELINSKI, adju­dant-chef, Armée de terre
Jacques KERIBIN, adju­dant-chef (er), ins­pec­teur DRSD, Armée de l’Air

Sergents-chefs
Alain PIALAT, maré­chal des logis-chef (er) Gendarmerie Nationale

Civils
Pierre BREUIL, pré­fet hono­raire
Gilles de FONT-RÉAULX, Saint-Cyrien

Ces militaires sauvent l’honneur des Armées

Ils expriment le sen­ti­ment lar­ge­ment par­ta­gé au sein du Peuple fran­çais : les Français ne veulent pas mou­rir pour Zelinsky, cet ami si par­ti­cu­lier de notre pré­sident. Celui-ci est ame­né à com­prendre qu’il n’en­ver­ra pas si faci­le­ment qu’il le croit les Français au casse-pipe dans les plaines d’Ukraine.
Ces mili­taires cou­ra­geux sont en train de faire capo­ter le plan sata­niste de Macron et de ses mandants. 

Dict. félo­nie, de félon : [En par­lant du vas­sal] Qui viole les enga­ge­ments contrac­tés envers le sei­gneur, qui viole ses engagements

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Ce qui a pré­ci­pi­té la chute de l’Empereur, c’est la rébel­lion au sein de son propre armée et des défec­tions dans ses rangs. En 1814, après une série de défaites, Napoléon abdique et est exi­lé sur l’île d’Elbe.

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Lire dans nos colonnes : Voyage en Absurdie : les dépu­tés euro­péens votent pour la guerre contre la Russie du 23 sep­tembre 2024, par Pierre-Émile Blairon |

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