Ma semaine d’observation de l’info (18 décembre 2022)
Lundi 12 décembre 2022
Les autorités se plaignent d’un certain « désamour » des Français quant à la nouvelle campagne de vaccination, anti-grippe et anti-covid. Il est certain qu’avec tous les bobards qui leur ont été racontés depuis des mois, la confiance est loin de régner. Mais dans d’autres pays, c’est encore bien pire, et le rejet prend d’autres formes.
Ainsi, en Suisse, un naturopathe, George Della Dietra, a décidé de fonder une organisation à but non lucratif, qu’il a nommée Safe Blood Donation (don de sang sain). Le but étant de mettre en relation des demandeurs et des donneurs de sang non-vaccinés.
À l’origine, c’est l’étude d’un sang ayant reçu un vaccin anti-covid qui lui a fait prendre cette décision : « Je n’ai jamais vu de sang comme ça. C’était, pour être honnête, la principale raison pour laquelle j’ai commencé tout ça, parce que quand j’ai vu ça, j’étais tellement horrifié ». Il s’est dit convaincu que « toute cette affaire de vaccination » a pour but de « contrôler les gens ». Il estime ainsi que toute personne n’ayant pas été vaccinée a le droit de recevoir du sang qui ne contient pas de technologie ARNm, et pour cela a donc fondé cette plateforme pour les personnes qui souhaitent avoir le libre choix des donneurs de sang…
Mais la partie sera difficile. En effet d’après une étude du New York Times, environ 71,1 % de la population mondiale a déjà reçu une dose d’un vaccin contre le Covid-19 !
De plus, les autorités médicales n’autorisent effectivement pas ces « dons dirigés », affirmant qu’il n’y a « aucun risque à recevoir du sang de personnes ayant été vaccinées ». Puisqu’ils vous le disent ! Pourtant les cas de personnes non vaccinées qui demandent un don de sang provenant de personnes non vaccinées, se font de plus en plus entendre depuis l’été dernier. Les autorités veillent et ne plaisantent pas. La semaine dernière, un couple de Néo-Zélandais s’est vu retirer la garde de leur fils de quatre mois en raison du refus de recevoir du sang provenant de personnes vaccinées avant une opération cardiaque. Le nourrisson souffre de sténose valvulaire pulmonaire et l’intervention chirurgicale a été retardée. Leur demande de transfuser leur enfant avec un sang « non-vacciné » a été rejetée et la garde partielle du bébé a été confiée aux autorités par la justice ! Le couple conservera son autorité sur l” enfant à l’exception de ce qui concerne les affaires médicales.
Mardi 13 décembre 2022
Les salles « de shoot » sont une des innombrables inventions de nos gouvernants, qui, plutôt que d’agir contre la vente et la consommation de drogue, préfèrent les légaliser dans des lieux soi-disant contrôlés.
Ceci n’est pas du goût de toute la jeunesse française heureusement, qui refuse la pérennisation de ces lieux où l’on peut se « shooter » en toute impunité. C’est ainsi que le collectif communautaire identitaire Argos a décidé d’agir dimanche dans le Xe arrondissement parisien. Plusieurs dizaines de jeunes sains ont déployé une banderole « Gouvernants complices des trafiquants », aux cris de « Jeunesse anti-drogue » et « Dealers assassins, Gouvernement complice ».
Bien entendu les élus locaux ont fait part de « leur émoi » face à cette action. Les gérants de cette « salle de consommation à moindre risque » (c’est le nom d’une salle de shoot !), l’association Gaïa, a décidé de porter plainte.
Mercredi 14 décembre 2022
Je vous avais parlé dans ma semaine du « 27 novembre », d’un regain de tension entre la Serbie et le Kosovo, tension créée pour une histoire de plaques minéralogiques que tente d’imposer Pristina (capitale du Kosovo) aux populations serbes vivant dans le pays. Des barricades avaient été érigées pour empêcher la police kosovar d’intervenir en territoire serbe.
Lundi 12 décembre, des centaines de manifestants ont battu le pavé à Belgrade en soutien aux Serbes résidant au Kosovo, théâtre ces derniers jours de tensions après une série d’opérations menées de manière illégale par la police de Pristina. Les manifestants ont brûlé un drapeau kosovar en scandant des slogans hostiles à l’OTAN. Le président serbe Aleksandar Vucic avait annoncé le 10 décembre qu’il enverrait à la KFOR, (la Force pour le Kosovo mise en place par l’OTAN), une demande de déploiement de 1 000 policiers et soldats, en vertu de la résolution 1 244 du Conseil de sécurité de l’ONU. Il faut rappeler que le Kosovo a proclamé unilatéralement son indépendance en 2008. Celle-ci est reconnue par les USA et la plupart des pays occidentaux, mais pas par la Serbie, la Russie, la Chine, l’Inde ni… l’Espagne. Belgrade avait perdu le contrôle du territoire Kosovar en 1999, suite aux bombardements de la Serbie par l’aviation de l’OTAN. Ceux-ci avaient alors duré 78 jours.
Jeudi 15 décembre 2022
La France a battu le Maroc ! Peu me chaut… Ceci pouvant être pris pour une litote !
L’après-match par contre a été une fois de plus davantage digne d’intérêt. Non pas tant sur la casse (prévue), que sur les commentaires (sans doute prévus à l’avance eux aussi).
Des échauffourées dans plusieurs grandes villes, Paris bien sûr, mais aussi Bordeaux, Nantes, Nice, Montpellier… rien de bien nouveau quand une équipe exotique gagne ou perd un match d’une certaine importance. Les précédents sont nombreux.
La nouveauté, ce sont les accusations de plusieurs médias ou personnalités « de gauche », s’empressant de désigner une certaine ultra-droite comme responsable. L’expression « Peste brune » était de rigueur sur la plupart des médias subventionnés. Pourtant, aucune agression, aucune casse, n’a été notée par les témoins réellement présents. La presse gauchiste se gausse de dizaines d’arrestations dans ces milieux, mais de l’aveu même du ministère de l’Intérieur, elles ont été faites sous l’accusation de « groupement en vue de commettre des violences » sans déplorer le moindre acte répréhensible, tout juste le port de matraques télescopiques. Pourtant la haine se lit un peu partout, de Libération au Huffpost. Bizarre, les TV n’ont rien relayé.…
LFI bien sûr s’est encore distingué en la personne du député LFI du Val-de-Marne Louis Boyard (l’ex-ami de Cyril Hanouna !), qui a déclaré sans rire : « L’élection des 89 députés RN a libéré la violence d’extrême droite ! ». Mais du côté écolo, on n’est pas mal non plus : Aurélien Taché explique que « la menace terroriste d’extrême droite est en train de prendre corps sous nos yeux. » « Nous ne sommes pas encore dans un moment où il y a des attentats, avec des morts… Mais nous sommes dans un moment où ces milices sèment la terreur, le chaos, peut-être tuent ».Et ces braves gens d’aller pleurer dans les jupes de Darmanin pour le supplier d’intervenir…
Rien de moins ! Le ridicule ne tue plus, on se surprend parfois à le regretter.
D’autres titres n’ont pas hésité à parler de « ratonnades », comme aux beaux jours de la guerre d’Algérie, où les violences perpétrées outre-Méditerranée étaient souvent vengées dans l’Hexagone.
Aucun témoignage ni plainte de la part de Marocains, aucun blessé.… la mayonnaise gauchiste ne prend plus. Mais à propos de « ratonnade », ces simili-organes de presse n’ont pas pipé mot de l’affaire du jeune homme de 14 ans tué à Montpellier mercredi soir, ou du moins, s’en sont arrêtés là !
Rappelons les faits : le conducteur d’une voiture a forcé le passage, bloqué par des « jeunes » qui venaient de lui arracher un drapeau français à la portière de sa voiture. Le jeune de 14 ans est alors passé sous les roues du véhicule et devait décéder un peu plus tard. Le conducteur ayant pris la fuite a été très rapidement identifié et dans la soirée de jeudi, des dizaines de jeunes ont mené une chasse pour retrouver cet homme, qui, selon eux, appartiendrait à la communauté gitane. Les nombreuses vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des dizaines de personnes courant dans les rues en proférant des messages menaçants envers cette communauté. Là, on ne parle plus de ratonnade. On se tait.
Vendredi 16 décembre 2022
Selon le Haut Conseil pour le Financement de la protection Sociale, le travail non déclaré représente chaque année près de 6 milliards d’euros de « cotisations éludées ». Champions de la fraude : les plateformes de livraison à domicile et les VTC. On pourrait y ajouter les BTP, largement utilisateurs de main d’œuvre à bon marché.
La coupe du monde se termine au Qatar, où les menaces de boycott pour protester contre les nombreux ouvriers clandestins morts sur les chantiers auront fait long feu.
Qu’en est-il en France ?
Le travail « au noir », il faut bien l’appeler par son nom, sans mauvais jeu de mot, concerne de nombreux secteurs. Dans ceux-ci, les « cotisations éludées » représentent ainsi 2,2 à 2,7 % du total attendu – redressements et trop-perçus inclus –, soit 5,1 à 6,4 milliards d’euros en 2021. En élargissant à l’assurance-chômage, le manque à gagner est même estimé entre 5,6 et 7,1 milliards.
Ce qui confirme bien ce que tout le monde sait : on fraude sur l’embauche et les salaires, en particulier dans le secteur de la construction.
Mais ce n’est pas le seul. La palme de la fraude revient sans conteste aux travailleurs des plateformes (comme Uber ou Deliveroo par exemple), avec un taux de « cotisations éludées 43 % » de , qui monte à 58 % chez les livreurs à domicile et 62 % pour les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC). De plus, celles-ci omettent le plus souvent de déclarer les revenus de leurs travailleurs et gagnent ainsi sur tous les tableaux.
Un gouvernement digne de ce nom, pourrait obliger toutes ces plateformes et entreprises de construction à payer ce qu’elles doivent, et à rémunérer correctement leurs employés. Au lieu de cela, ce qui nous tient lieu de gouvernement, a reçu des ordres de la finance internationale lui demandant d’accélérer l’immigration. Alors, là-haut, on préfère créer un titre de séjour « métier en tension » qui permettra à tous ces fraudeurs de continuer d’employer des sans-papier, aux dépens de travailleurs français bien en règle, que l’on accusera de refuser le travail des immigrés ! Comme c’est facile.
Samedi 17 décembre 2022
En septembre 2014, le guide de montagne Hervé Gourdel, originaire de St Martin Vésubie, avait été enlevé puis décapité par des jihadistes en Algérie. L’affaire avait fait du bruit, surtout dans notre département.
L’enquête menée par le gouvernement algérien avait conduit à l’arrestation d’un musulman du nom d’Abdelmalek Hamzaoui. Ce membre présumé de Jund al-Khilafa – qui signifie « Les soldats du califat » –, un groupe affilié à l’organisation terroriste État islamique (EI), avait été capturé par les autorités après le drame. Cinq accompagnateurs du guide français, ainsi qu’un sixième prévenu, étaient poursuivis pour ne pas avoir informé à temps les autorités de l’enlèvement du guide de montagne, survenu le 21 septembre 2014.
Leur procès, qui s’était tenu en février 2021 avait abouti à la condamnation à mort du principal accusé, ceci en première instance, et à l’acquittement des six autres dont la complicité n’avait pas été retenue.
Le procès en appel vient de se dérouler à Alger, et celui-ci a confirmé en appel les condamnations. Abdelmalek Hamzaoui a donc été de nouveau condamné à la peine de mort au cours de la soirée du 14 décembre.
L’acquittement des autres prévenus a également été confirmé.
Coïncidence, le procès de l’attentat de Nice le 14 juillet 2016, s’était terminé la veille… Le principal accusé ayant été tué le soir-même, deux des huit prévenus, accusés d”« association de malfaiteurs terroristes » pour l’avoir « inspiré » et soutenu « moralement et matériellement » ont été condamnés eux, à dix-huit ans de réclusion.
Patrice LEMAÎTRE
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