
Les mensonges de plus en plus gros de nos petits dirigeants
Nous dénonçons avec constance la « gouvernance par le mensonge » (par exemple dans notre article du 2 décembre 2024) qui s’appuie sans modération sur l” »inversion accusatoire » (voir notre article du 3 novembre 2022).
Tous les jours nous pourrions écrire un article pour dénoncer tel ou tel mensonge. Aujourd’hui notre attention fut interpellée par l’intervention de notre ministre des Affaires Étrangères, dont le nom m’échappe(1), lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.
Ce ministre y a déclaré sans rire :
« L’Europe doit être l’antidote de la brutalisation du monde. » [source]
On ne sait plus s’il faut en rire ou en pleurer. Je répète : « L’Europe doit être l’antidote de la brutalisation du monde. »
Alors que d’une part :
• l’Europe est devenue une entité belliqueuse, qui a fomenté la guerre en Ukraine avec la complicité de la CIA,
• elle entretient cette guerre — perdue — en massacrant le peuple ukrainien, et en y consacrant des milliards à fonds perdus (pas pour tout le monde).
Alors que d’autre part :
• la société française, mais aussi toute l’Europe occidentale, vivent dans un climat grandissant de violences civiles(2) incontrôlées,
• l’Europe bafoue sans vergogne les décisions souveraines des Peuples en intervenant dans les pays qui ont « mal » voté ; cela a commencé très tôt avec l’annulation du référendum sur le traité de Maastricht(3).
Il se trouve une personne, ministre de surcroît, qui ose avancer que « l’Europe doit être l’antidote de la brutalisation du monde », alors qu’elle est dans les faits un facteur de la brutalisation du monde.
Mais Qui peut mettre fin à cette dégénérescence ?
En marge de cette manifestation à grands frais :
Jean-Noël Barrot, les yeux injectés, saute à la gorge d’un contradicteur.
— John Galt 2 – ex jgalt485 (@2_galt40523) July 5, 2025
Nous sommes aux Rencontres économiques d’Aix, un raout mondialiste de toute beauté qui ressemble à un Davos en moins chic. On y croise la crème des européistes, néolibs, pro-guerre, pro-OTAN,… pic.twitter.com/sc47kvVvBe
La réponse ulcérée du ministre bonimenteur : « Un peu de respect, monsieur, pour la résistance héroïque du peuple ukrainien contre l’envahisseur russe qui se bat pour l’intégrité de son territoire, et qui se bat pour notre sécurité.«
Mais tout est faux dans cette incartade où les contre-vérités s’enchaînent les unes aux autres. L’assistance, bien triée, applaudit à ces mensonges.
Pour appréhender la vérité, il faut comprendre l’exact contraire de la toquade de Jean-Noël Barrot : « Un peu de respect, monsieur, pour la résistance héroïque du peuple ukrainien russophone du Donbass contre l’envahisseur russe les exactions des milices néo-nazies qui se bat pour l’intégrité de son territoire, et qui se bat pour notre sécurité. » Comme ça, on comprend mieux.
Un bref recours à l’IA m’informe qu’il s’appelle Jean-Noël Barrot, fils de Jacques Barrot, et petit-fils de Noël Barrot, tous politiciens. Le petit Jean-Noêl a grandi à bonne école.
Lire par exemple : À Paris, bientôt comme à Los Angeles du 13 juin 2025

Jean-Claude Juncker
En 2005, Jean-Claude Juncker, président de la commission européenne, affirmait à propos du référendum sur le traité de Maastricht : « Si c’est oui, nous dirons donc : on poursuit ; si c’est non, nous dirons : on continue ! ».
C’est ce même président de la commission européenne, ivrogne notoire qui nous fait honte à chacune de ses sorties publiques, qui soutient : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »
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