Trump part en Alaska négocier une porte de sortie

par | 10 août 2025 | 3 Commentaires 

Mis à part chez certains esprits sectateurs ou manipulateurs, la guerre déclarée par l’OTAN à la Russie a fait long feu

Dès le lan­ce­ment de ce plan en 2014 dans sa phase finale, l’OTAN, sûre d’elle et domi­na­trice, a com­mis l’ir­ré­pa­rable erreur de sous-esti­mer la Russie, et son dirigeant.

Non seule­ment la Russie a tenu bon sur le plan mili­taire, mais éga­le­ment sur le plan éco­no­mique puisque les « sanc­tions éco­no­miques » l’ont inci­tée à déve­lop­per son auto­no­mie indus­trielle et ali­men­taire. La rapine par l’Occident des avoirs russes a détruit la confiance de la pla­nète envers le dollar.

Les BRICS ont connu un essor qu’ils n’es­comp­taient même pas.

Joueur de poker, Donald Trump disait à Volodymyr Zelensky qu’il n’a­vait « pas de cartes ».

Mais Trump, lui, quelles sont ses cartes face à Poutine ?

De sur­croît Trump est fra­gi­li­sé par les « dos­siers Epstein » dont il n’ar­rive pas à se dépa­touiller. N’oublions pas non plus le conflit au Moyen Orient où Trump a embour­bé les États-Unis alors qu’il annon­çait une paix en 15 jours.

Un bon joueur de poker peut ren­ver­ser la par­tie même s’il n’a pas de jeu. C’est le cas de Trump. Son pro­blème, c’est que Poutine ne joue pas au poker, mais aux échecs. Ce der­nier n’est pas Ursula von der Leyen qui s’est fait bala­der par Trump qui nous a four­gué 750 mil­liards de dol­lars d’hy­dro­car­bures américains.

Poutine n’est pas du tout impres­sion­né par la pan­to­mime du cow-boy de la Maison Blanche.

John Wayne - Bagarre saloonTrump a lan­cé fin juillet un ulti­ma­tum de 50 jours à Poutine pour un ces­sez-le-feu en Ukraine, sinon « vous allez voir ce que vous allez voir ! ». Poutine n’a pas bou­gé le petit doigt. Alors Trump a fixé cet ulti­ma­tum au 8 août 2025. Mais pour Qui se prend-il pour s’a­dres­ser ain­si la Russie ? Ici encore Poutine n’a pas bou­gé le petit doigt. Tout juste si le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a annon­cé que la Russie avait « pris acte » de ce nou­vel ultimatum.

Deux cultures s’af­frontent, deux mondes s’af­frontent ce que démontre régu­liè­re­ment Pierre-Émile Blairon dans nos colonnes, notam­ment dans Traditionalistes contre glo­ba­listes : le grand cham­bar­de­ment pla­né­taire (22 février 2024).

Poutine se ren­dra en Alaska avec l’i­dée que la Russie est mal­trai­tée en Occident depuis 1945 car son impli­ca­tion dans l’a­néan­tis­se­ment du régime nazi, notam­ment par le sacri­fice de près de 9 mil­lions de Russes, reste déli­bé­ré­ment occul­té, jus­qu’au men­songe(1).

C’est Poutine qui a les cartes en main

Malgré son outre­cui­dance Trump ne peut l’i­gno­rer. Habile stra­tège, le maître du Kremlin pro­po­se­ra une porte de sor­tie au cow-boy de la Maison Blanche afin de ne pas repar­tir sur 50 ans de frus­tra­tions et de conflits. Laquelle ? Wait and see !

Postface : Trump n’a pas fait ses huma­ni­tés, mais il a appris sur le tas : « Woe to the van­qui­shed », autre­ment dit « Væ vic­tis » Vae victis

NDLR : l’illus­tra­tion à la une est géné­rée par IA

Lire dans nos colonnes : 6 juin 1944 – 6 juin 2024 : la fabrique du men­songe du 6 juin 2024

Q

3 Commentaires 

  1. Bonjour. Je pense que, en Alaska, Poutine et Trump vont sur­tout par­ler d’armes ato­miques. Les Russes ont net­te­ment plus d’o­gives poten­tielles que les USA et sur­tout des vec­teurs très effi­caces qui ne rentrent pas dans les cri­tères des trai­tés START, ce qui fait que les Russes peuvent vitri­fier les USA en toute « léga­li­té ». Malgré ce qu’on peut dire, les Russes res­pectent les lois et les trai­tés, bien que cela soit naïf avec tout ce qui se passe depuis une géné­ra­tion à leur encontre. Échaudés, ils ne se laissent plus abu­ser comme avec les accords de Minsk, la pro­messe de ne pas étendre l’OTAN ou le trai­té de paix en avril 22 qui les a fait reti­rer des zones inves­ties lors des pre­miers jours du conflit en Ukraine pour abou­tir au conflit qui s’éternise.
    Le dan­ger aus­si est que l’OTAN a pu four­nir des armes nucléaires ou tout au moins des obus à ura­nium appau­vri, comme en témoigne l’aug­men­ta­tion locale de la radio-acti­­vi­­té autour d’un train mili­taire ukrai­nien détruit par un mis­sile alors qu’il trans­por­tait des armes de l’OTAN vers le théâtre d’o­pé­ra­tions. Avec de telles armes, un acte fou et déses­pé­ré de Zelensky ou des Otaniens pour­rait déclen­cher l’a­po­ca­lypse, si les entre­vues pré­vues entre Poutine et Trump exi­geaient la capi­tu­la­tion de l’Ukraine.

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  2. Et l’IA de la Une ne sait pas jouer aux échecs, ni ne connaît l’al­lure des pièces !!!

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  3. C’est RIDICULE de lais­ser croire 1 ins­tant qu’Ursula et toute la clique se font « BALADER » !!! Ils sont com­plices depuis le début ! Peu leur importe le sort des Zoropéen(e)s, c’est uni­que­ment « leurs affaires » d’initié(e)s qui entrent en ligne de compte ! Tous les 25 du mois ça tombe pour eux : à vie et quoi qu’il en coûte à ceux qui prennent des gants afin de cou­per le cor­don ombi­li­cal qui retient l’é­pée de Damoclès que toute cette clique mérite dans l’instant !

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