
Trump part en Alaska négocier une porte de sortie
Mis à part chez certains esprits sectateurs ou manipulateurs, la guerre déclarée par l’OTAN à la Russie a fait long feu
Dès le lancement de ce plan en 2014 dans sa phase finale, l’OTAN, sûre d’elle et dominatrice, a commis l’irréparable erreur de sous-estimer la Russie, et son dirigeant.
Non seulement la Russie a tenu bon sur le plan militaire, mais également sur le plan économique puisque les « sanctions économiques » l’ont incitée à développer son autonomie industrielle et alimentaire. La rapine par l’Occident des avoirs russes a détruit la confiance de la planète envers le dollar.
Les BRICS ont connu un essor qu’ils n’escomptaient même pas.
Joueur de poker, Donald Trump disait à Volodymyr Zelensky qu’il n’avait « pas de cartes ».
Mais Trump, lui, quelles sont ses cartes face à Poutine ?
De surcroît Trump est fragilisé par les « dossiers Epstein » dont il n’arrive pas à se dépatouiller. N’oublions pas non plus le conflit au Moyen Orient où Trump a embourbé les États-Unis alors qu’il annonçait une paix en 15 jours.
Un bon joueur de poker peut renverser la partie même s’il n’a pas de jeu. C’est le cas de Trump. Son problème, c’est que Poutine ne joue pas au poker, mais aux échecs. Ce dernier n’est pas Ursula von der Leyen qui s’est fait balader par Trump qui nous a fourgué 750 milliards de dollars d’hydrocarbures américains.
Poutine n’est pas du tout impressionné par la pantomime du cow-boy de la Maison Blanche.
Trump a lancé fin juillet un ultimatum de 50 jours à Poutine pour un cessez-le-feu en Ukraine, sinon « vous allez voir ce que vous allez voir ! ». Poutine n’a pas bougé le petit doigt. Alors Trump a fixé cet ultimatum au 8 août 2025. Mais pour Qui se prend-il pour s’adresser ainsi la Russie ? Ici encore Poutine n’a pas bougé le petit doigt. Tout juste si le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a annoncé que la Russie avait « pris acte » de ce nouvel ultimatum.
Deux cultures s’affrontent, deux mondes s’affrontent ce que démontre régulièrement Pierre-Émile Blairon dans nos colonnes, notamment dans Traditionalistes contre globalistes : le grand chambardement planétaire (22 février 2024).
Poutine se rendra en Alaska avec l’idée que la Russie est maltraitée en Occident depuis 1945 car son implication dans l’anéantissement du régime nazi, notamment par le sacrifice de près de 9 millions de Russes, reste délibérément occulté, jusqu’au mensonge(1).
C’est Poutine qui a les cartes en main
Malgré son outrecuidance Trump ne peut l’ignorer. Habile stratège, le maître du Kremlin proposera une porte de sortie au cow-boy de la Maison Blanche afin de ne pas repartir sur 50 ans de frustrations et de conflits. Laquelle ? Wait and see !
Postface : Trump n’a pas fait ses humanités, mais il a appris sur le tas : « Woe to the vanquished », autrement dit « Væ victis »
NDLR : l’illustration à la une est générée par IA
Lire dans nos colonnes : 6 juin 1944 – 6 juin 2024 : la fabrique du mensonge du 6 juin 2024
Bonjour. Je pense que, en Alaska, Poutine et Trump vont surtout parler d’armes atomiques. Les Russes ont nettement plus d’ogives potentielles que les USA et surtout des vecteurs très efficaces qui ne rentrent pas dans les critères des traités START, ce qui fait que les Russes peuvent vitrifier les USA en toute « légalité ». Malgré ce qu’on peut dire, les Russes respectent les lois et les traités, bien que cela soit naïf avec tout ce qui se passe depuis une génération à leur encontre. Échaudés, ils ne se laissent plus abuser comme avec les accords de Minsk, la promesse de ne pas étendre l’OTAN ou le traité de paix en avril 22 qui les a fait retirer des zones investies lors des premiers jours du conflit en Ukraine pour aboutir au conflit qui s’éternise.
Le danger aussi est que l’OTAN a pu fournir des armes nucléaires ou tout au moins des obus à uranium appauvri, comme en témoigne l’augmentation locale de la radio-activité autour d’un train militaire ukrainien détruit par un missile alors qu’il transportait des armes de l’OTAN vers le théâtre d’opérations. Avec de telles armes, un acte fou et désespéré de Zelensky ou des Otaniens pourrait déclencher l’apocalypse, si les entrevues prévues entre Poutine et Trump exigeaient la capitulation de l’Ukraine.
Et l’IA de la Une ne sait pas jouer aux échecs, ni ne connaît l’allure des pièces !!!
C’est RIDICULE de laisser croire 1 instant qu’Ursula et toute la clique se font « BALADER » !!! Ils sont complices depuis le début ! Peu leur importe le sort des Zoropéen(e)s, c’est uniquement « leurs affaires » d’initié(e)s qui entrent en ligne de compte ! Tous les 25 du mois ça tombe pour eux : à vie et quoi qu’il en coûte à ceux qui prennent des gants afin de couper le cordon ombilical qui retient l’épée de Damoclès que toute cette clique mérite dans l’instant !