Le cas « Julian Assange » : syndrome de notre société
Syndrome, subst. masc. : Ensemble de signes, de symptômes, de modifications morphologiques, fonctionnelles ou biochimiques de l’organisme, d’apparence parfois disparate mais formant une entité reconnaissable qui, sans présager obligatoirement des causes de ces manifestations, permettent d’orienter le diagnostic.
Nous avons assisté, malgré les menaces des antifas(1) à la conférence tenue ce vendredi 16 juin à Sophia-Antipolis(2) par Viktor Dedaj.
Le conférencier, d’origine australienne et parfaitement francophone, nous explique les raisons qui l’ont conduit à consacrer sa vie à la persécution infligée par l’oligarchie financière mondialisée à Julian Assange.
Comme Julian Assange et beaucoup de personnes dorénavant désignées comme « complotistes », a compris que le coup monté — comprenez « complot » — du 11 septembre 2001(3) a permis :
• l’explosion des services de sécurité et de renseignements,
• l’impunité pour les gens de Pouvoir,
• toute latitude laissée au Pouvoir à agir dans l’ombre,
• la main-mise sur les médias : « embedded journalism » ou le « journalisme intégré ».
Que faire alors ?
Julian Assange, informaticien exceptionnel qui a beaucoup contribué au développement de l’internet, a l’idée de proposer un site aux lanceurs d’alertes qui protège rigoureusement leur anonymat. C’est ainsi qu’il créé à Paris avec des informaticiens français Wikileaks : de « wiki » travail collaboratif, et « leaks » fuites. Wikileaks était à peine créée que le Pentagone montait en 2007 une équipe de 120 personnes pour détruire ce projet car Julian Assange visait là où ça fait mal : la capacité du Pouvoir à agir dans l’ombre. La chasse à l’homme est ouverte.
Viktor Dedaj consacre dorénavant sa vie à dénoncer cette persécution. Il est catégorique : Julian Assange n’a jamais « violé » deux jeunes femmes en Suède alors que c’est par là que démarre son calvaire. Impossible d’entrer ici dans les méandres procédurières de cette affaire. Des livres entiers leur sont consacrés. Petit résumé vidéo :
Viktor Dedaj se demande alors lui aussi :
Que faire pour que Justice soit rendue à cet homme ?
Il décide de parcourir la France pour révéler tous les vices de formes, les irrégularités, les abus qui maintiennent Julian Assange en prison en espérant qu’une prise de conscience massive fera basculer les systèmes judiciaires britanniques, américains et suédois vers la transparence et le Droit.
Pour Viktor Dedaj, nous avons obtenu le Droit à la santé, le Droit à l’éducation, nous devons à présent obtenir le Droit de savoir. Nous sommes alors enclins à lui rétorquer :
• le Droit à la santé est entre les mains de l’OMS qui est entre les mains d’intérêts privés et est capable d’inoculer des potions mortelles à des populations entières,
• le Droit à l’éducation nous conduit à une baisse irrépressible du niveau scolaire tandis que la Théorie du Genre est enseignée dès le plus jeune âge,
• il en sera de même avec le Droit de savoir, quand bien même serait-il établi.
Et donc la libération de Julian Assange ne passera pas par la Justice. Le calvaire enduré par Julian Assange au mépris de toutes les règles de Droit, montre bien qu’il existe des Pouvoirs qui se positionnent au dessus des Lois.
C’est ainsi qu’il faut voir cette affaire :
un Pouvoir occulte transnational bafoue toutes les règles de Droit
et il n’en à « rien à foutre » ! Permettez nous cette expression, mais c’est comme cela qu’il faut le dire. Ce Pouvoir opaque montre ainsi que c’est lui qui établit les règles du jeu, et qu’il se joue des lois de tous les pays. Julian Assange doit payer pour avoir osé s’y frotter, et il paye d’une lente agonie. Comme le chat joue avec la souris avant qu’elle ne périsse :
Sans que cela ne soit écrit, les journalistes et les juges comprennent bien le message. Le Système est tellement puissant et machiavélique qu’il organise sa propre contestation pour éteindre toute contestation non contrôlée.
Toute la perversité de notre monde se révèle dans cette affaire. C’est bien à cela que servent les nervis ballots antifas(4) : faire pression par la violence à toute véritable contestation. Pour ces tebeux, il est plus important de faire taire Viktor Dedaj que de rendre justice à Julian Assange. Au moins comme ça c’est clair.
On ne pourra libérer Julian Assange que si l’on désigne son adversaire, ce qui est difficile car il agit dans l’ombre.
Georges Gourdin
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6 Commentaires
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Note :
Lire : « Julian Assange » Conférence avec Viktor Dedaj du 31 mai 2023
Note :
Lire : 11 septembre 2001 : 20 ans après, le mensonge ne passe toujours pas du 11 septembre 2021
Note :
Lire : Antifas : manipulations à risque du 29 octobre 2019
Depuis combien de temps n avons nous plus une photo d Assange. La dernière nous montrait le visage d un vieillard
Les « antifas » représentent, soi-disant, la lutte contre le fascisme. En quoi ce conférencier représenterait-il « du fascisme » ?
Il est magnifique cet article. Merci. J’aimerais pouvoir le mettre dans un livre que je termine et qui portera le titre « Le Totalitarisme satanique »
Je pense très souvent à Julien Assange, avec tristesse et révolte. J’y pensais encore en voyant tout ce qui a été mis en oeuvre pour sortir ce belge prisonnier en Iran. Pourquoi si peu de bruit pour Assange ? Tout est bien expliqué dans cet article.
Bravo et merci
Les « antifas » ne sont pas des ballots mais des salopes au service de l’oligarchie financière mondialisée, une milice privée qui fait ce que la Police officielle ne peut pas toujours faire. C’est évident. « Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté » chanté par le regretté Guy Béart. Chanson toujours d’actualité. Et ne comparez pas les chats avec les ordures planétariennes, merci !
https://youtu.be/HYuDC7CgLnY
Cher Tonton Christobal,
Cher lecteur,
vous avez raison : nous sommes trop sévères avec les chats qui ont plus d”« humanité » que les personnes qui, délibérément, font mourir Julian Assange à petit feu en prison afin que son supplice dissuade quiconque de s’aventurer à faire comme lui.
Nous partageons pleinement vos références à Guy Béart que nous citons dans nos colonnes, notamment dans Le professeur Christian Perronne : héros des temps modernes.
Merci de votre attention.
Le droit à la santé dit il ? Là il se trompe totalement malgré son engagement respectable. Le droit d’être assassiné ou mutilé à vie plutôt, en utilisant décrets et menaces. Aucun Droit à la Santé comme à l’Instruction ! Droit de Savoir avec une mafia de menteurs criminels ? Là ce sont des rêves de Pérette ! Le seul droit que nous avons est le DEVOIR de virer cette oligarchie sataniste, cher Monsieur. En tout cas Julien Assange aura eu le courage et la clairvoyance que d’autres n’auront jamais.