Ce « wokisme » qui nous submerge : attention, danger !

30 sep­tembre 2021 | 2 Commentaires 

Le wokisme se reven­dique de la culture « woke » ; ce der­nier terme étant la forme au pas­sé du verbe « wake » (réveiller). Une per­sonne « woke » se défi­nit comme étant consciente de toutes les injus­tices et toutes les formes d’inégalités et oppres­sions qui pèsent sur les mino­ri­tés, du racisme au sexisme… En pas­sant désor­mais par les agres­sions envi­ron­ne­men­tales… Tout fait ventre ! Le phé­no­mène est appa­ru dans les années 2010, aux États Unis et a, bien évi­dem­ment, tra­ver­sé l’Atlantique pour faire flo­rès chez nous. « Privilège blanc » et « racisme sys­té­mique » sont par­mi les concepts les plus à la mode dans l’argu­men­taire woke.

Ce mouvement n’a rien d’anodin

Il dis­si­mule en réa­li­té un pro­jet d’effacement de nos cultures et, à terme, de nos peuples car la « chasse au Blanc » est désor­mais ouver­te­ment revendiquée.

Privilège blanc - Georges Guiscard

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« Pour le com­prendre, il faut se plon­ger dans cette pen­sée “déco­lo­niale” » explique Georges Guiscard, étu­diant en sciences poli­tiques et audi­teur de l’Institut Iliade, qui vient de publier « Le pri­vi­lège blanc » (La Nouvelle librai­rie) un livre qui s’attelle à décryp­ter le phé­no­mène. Outre de mul­tiples contre-véri­tés, nous dit le résu­mé, ce qui est démas­qué, c’est une idéo­lo­gie de nature « reli­gieuse » : « Le “wokisme”, ses pro­phètes, ses mar­tyrs (saint George Floyd), ses dogmes, ses excom­mu­ni­ca­tions. Une idéo­lo­gie pleine de res­sen­ti­ment qu’appuie, pour diverses rai­sons, une par­tie crois­sante de l’élite occi­den­tale. »

Il faut savoir que le « pri­vi­lège de la peau blanche » est un concept déjà uti­li­sé en 1975 par le mili­tant com­mu­niste amé­ri­cain Theodore W. Allen qui situe l’origine du mal dans les plan­ta­tions des colo­nies amé­ri­caines où les Européens se seraient livrés à la hié­rar­chi­sa­tion des races et l’infériorisation de cer­tains peuples. Le pri­vi­lège blanc serait donc l’expression de ce racisme fon­da­teur deve­nu « struc­tu­rel » ou « sys­té­mique » et qui engen­dre­rait des dis­cri­mi­na­tions quo­ti­diennes. Par exemple, la cou­leur des pan­se­ments serait dis­cri­mi­nante dans la mesure où elle rap­pel­le­rait aux Africains que leur cou­leur de peau n’est pas dans les canons de la « norme blanche ». Ça ne s’invente pas.

Il serait imprudent de sous-estimer l’importance du phénomène woke

Ce mou­ve­ment porte en lui de grands périls. En effet si les Blancs sont res­pon­sables de tout, la solu­tion logique devient l’abolition de la blan­chi­té, c’est-à-dire de la civi­li­sa­tion occi­den­tale voire de la « race blanche » comme a pu l’affirmer l’historien com­mu­niste Noel Ignatiev. La colo­ni­sa­tion et l’esclavage auraient lais­sé tant de plaies qu’il serait impos­sible aux Africains de s’en remettre. Christiane Taubira l’a ouver­te­ment écrit : « Nulle répa­ra­tion maté­rielle n’effacera un crime si grand que l’esclavage ou la colo­ni­sa­tion. » En d’autres termes, le crime est inef­fa­çable et la vic­time est éter­nelle. Les Blancs sont ain­si condam­nés à ne jamais pou­voir se laver de ce pêché ori­gi­nel fan­tas­mé. Une théo­rie qui pro­cède de la vic­ti­mi­sa­tion, de la haine et de la culture de l’excuse. L’Histoire a mon­tré que ce type de rhé­to­rique per­ni­cieuse est à l’origine de nom­breux mas­sacres – ceux des révo­lu­tions fran­çaise et bol­ché­vique notam­ment – car tout est per­mis au nom de la lutte contre les pri­vi­lèges illé­gi­times et contre le racisme. Or, l’idéologie woke ne cherche pas la jus­tice mais la puni­tion ce qui amène à redou­ter les pires déve­lop­pe­ments. D’aucuns, à l’instar de Guiscard, parlent déjà de « cli­mat pré-géno­ci­daire ».

Ainsi, plus les Blancs accep­te­ront le dis­cours woke, plus ils seront débi­teurs. Car, à l’inverse des autres com­mu­nau­tés, les Européens ne se per­çoivent pas comme un groupe et ne réagissent pas (excep­té le Groupe de Visegràd). Pire, ils sont enclins à se sen­tir fien­teux et à s’auto-censurer cruel­le­ment, quand ils ne s’engagent pas eux-mêmes dans la pro­mo­tion du wokisme. C’est fla­grant dans le milieu de la consom­ma­tion où les marques jouent de plus en plus sur ces codes woke pro-diver­si­té et anti-Blancs. C’est L’Oréal, par exemple, qui annonce reti­rer de ses pro­duits et de sa com­mu­ni­ca­tion des mots tels que « blanc », « blan­chis­sant » et « éclair­cis­sant », au plus fort de la crise « Black Lives Matter » ! Il faut dire que les com­mis­saires poli­tiques, en nombre crois­sant, sont par­tout qui traquent sans répit toute forme de blan­chi­té ou de bina­ri­té du genre. Toute la socié­té marche désor­mais sur des œufs.

Tôt ou tard, il y aura de la casse

Les grandes villes amé­ri­caines sont d’ores et déjà ron­gées jusqu’à l’os par le wokisme et l’idée de mettre fin au pri­vi­lège blanc. Nous avons donc toutes les rai­sons d’être inquiets depuis que ce mou­ve­ment a été impor­té en France, ali­men­té par l’affaire Adama Traoré. Car depuis, le pri­vi­lège blanc ne cesse d’être évo­qué par des per­son­na­li­tés en vue, nos « pipoles » Bien-Pensants en pre­mière ligne. Ce fut d’abord la roman­cière Virginie Despentes, en juin 2020, puis Emmanuel Macron, l’ethnomasochiste en chef, dans une inter­view à L’Express. La dif­fu­sion de ces idées est donc ful­gu­rante. Aujourd’hui, ces déco­lo­niaux et autres mili­tants anti-Blancs poussent l’avantage jusqu’à pré­tendre que les Européens n’ont plus le droit d’être eux-mêmes sur leur terre ! La volon­té d’expropriation et de conquête de la terre ances­trale des Blancs est indé­niable. Nonobstant, les élites fran­çaises sont atteintes d’ethnoculpabilité patho­lo­gique. Davantage par cal­cul poli­tique, d’ailleurs – dra­guer les mino­ri­tés pour les uns, don­ner des gages à la gauche pour les autres –, que par convic­tion. Elles y sont pous­sées par le cler­gé pro­gres­siste (médias domi­nants, asso­cia­tifs gau­chistes, uni­ver­si­tés) qui veut détruire notre civi­li­sa­tion de l’intérieur, en France et par­tout en Occident.

Par effet d’aubaine, cette lutte des races s’est doublée d’une lutte des sexes et des sexualités

Black Live Matters - LGBT - George Floyd

Convergence expli­cite entre LGBT et anti-racisme [source The Washington Post]

Toujours au nom du com­bat contre les struc­tures d’oppression, bien sûr, en l’occurrence l’hété­ro-patriar­cat. Ainsi, l’emblème de l’Occident est-il deve­nu en quelques mois le dra­peau arc-en-ciel frap­pé du faciès pati­bu­laire de George Floyd !

Il ne faut donc sur­tout pas regar­der le phé­no­mène woke d’un air déta­ché ou amu­sé. Bien au contraire. Face à cette offen­sive dont ils sont la cible, les Européens se doivent de réagir et de réaf­fir­mer avec fier­té leur héri­tage. À cet égard, cer­tains médias, pour­tant très par­tie pre­nante dans la lutte contre les inéga­li­tés d’ordre patri­mo­nial, éco­no­mique et social, semblent recou­vrer un soup­çon de luci­di­té. Le jour­nal Le Monde, par exemple, nous met­tait en garde, en juin 2020, par la voix de Corinne Narassiguin, secré­taire natio­nale à la coor­di­na­tion du Parti Socialiste – qui l’eût cru ? – : « Dans le contexte fran­çais, par­ler d’abolir le pri­vi­lège blanc, c’est don­ner à croire que la lutte anti­ra­ciste serait un com­bat contre le sta­tut de Blanc. Si ça n’était qu’inepte, ça ne méri­te­rait pas une tri­bune. Mais c’est bien plus que cela, c’est grave et dan­ge­reux. »

Par consé­quent, nous devons de toutes nos forces refu­ser la vul­gate « anti­ra­ciste » géné­ra­le­ment che­val de Troie des « anti-Blancs » (et trans). Il est impé­ra­tif de nous réveiller à notre tour et de conscien­ti­ser que les reven­di­ca­tions des anti­ra­cistes sont infon­dées, que leur logique est spé­cieuse et que leur rhé­to­rique est dan­ge­reuse. Georges Guiscard pré­vient : « Le “pri­vi­lège blanc” qu’ils veulent détruire est notre civi­li­sa­tion, le patri­moine que nous ont lais­sé nos aïeux. La race blanche qu’ils veulent abo­lir, c’est nous, c’est notre exis­tence-même… Défendez-vous ! »

Il n’y a rien à rajouter.

Charles ANDRÉ

« L’important n’est pas de convaincre mais de don­ner à réflé­chir. »​

2 Commentaires 

  1. Qq un m’a balan­cé ça par mes­sa­ge­rie.
    (Je crois que je devrais creu­ser la question…)

    « Le plus grand géno­cide de l’his­toire de l’Humanité se passe actuel­le­ment et beau­coup de gens le savent.
    Le plan Kalergi a été mis en œuvre pour éra­di­quer len­te­ment la race blanche en éli­mi­nant les blancs et l Occident par le mul­ti­cul­tu­ra­lisme et l’im­mi­gra­tion de masse.
    Vous ne savez pas pour­quoi les pays blancs ne peuvent pas avoir une seule nation blanche ? Mais toutes les autres races et nations le peuvent ?
    Maintenant, tu sais.
    Pourquoi Trump, nos diri­geants élus ou les médias dans leur ensemble ne parlent-ils pas au monde du Plan Kalergi ? Et sur­tout, qui est der­rière ? Vous devez savoir qui est votre enne­mi.
    Et pour­quoi ils veulent que nous quit­tions cette terre
    . »

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  2. Cette puan­teur idéo­lo­giste (qui de sur­croît nous vient des EU) est à com­battre sans quar­tier. La culture de la repen­tance, du par­don, du rem­pla­cisme, de la sup­pres­sion, de la néga­tion n’est ni plus ni moins que du néga­tion­nisme his­to­rique en trans­for­mant des réa­li­tés d’une époque en crimes dont on aurait à se laver des années, des décen­nies, des siècles plus tard. LA CULTURE EUROPÉENNE EST RICHE, HISTORIQUE, ALTRUISTE, INNOVANTE, PUISSANTE, INCONTOURNABLE PARCE QUE INDESTRUCTIBLE.

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