
Louis Sarkozy humilie les Mentonnais
Ainsi donc Louis Sarkozy qui veut faire de la politique comme papa — parce-qu’on y gagne facilement beaucoup d’argent(1) tout en assouvissant un égo débordant — a porté son dévolu sur… Menton.
Ce n’est assurément pas une bonne nouvelle pour Menton
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Louis Sarkozy s’est donc auto-parachuté là où il pense avoir le plus de chance d’entrer dans la carrière. Cela veut dire que Menton est une ville facile, un peu comme une fille facile. Menton mérite mieux que de servir de marche-pied aux ambitions politiques de quelques héritiers de la grande bourgeoisie parisienne(2) ! Il n’y a donc personne à Menton pour briguer la mairie et être au service des Mentonnais ? Les Mentonnais ne pourront pas accepter que la « Perle de France » soit associée à un nom aussi lourd à porter que « Sarkozy »(3). |
Nicolas Sarkozy, élu président deux ans plus tard, va contourner le référendum : dès le 13 décembre 2007, il signe à Lisbonne un traité qui est une copie conforme du texte rejeté par les Français et les Hollandais. Six semaines plus tard, il fait modifier en conséquence la Constitution française par les parlementaires réunis en congrès.
Beaucoup de citoyens, dès lors, vont bouder les élections, jugeant que leur bulletin ne vaut rien.
[source : Hérodote]
Les Mentonnais n’accepteront pas que leur ville soit associée au fossoyeur de la démocratie. À la limite, « Sarcosi » pour sonner italien 😉 , et faire oublier les turpitudes de papa.
Tout le quinquennat de Sarkozy fut une calamité dont Pierre-Émile Blairon présentait une synthèse dans nos colonnes le 21 janvier 2025 : Haute trahison : Sarkozy l’Américain.
Du reste Louis Sarkozy a également hérité de son père sa fascination pour les États-Unis. Il y a grandi en grande partie. Il est diplômé de l’Université de New York (double spécialisation en histoire et philosophie) et titulaire d’un master en relations internationales de l’American University à Washington, D.C. À l’époque il élude son nom trop lourd à porter, se fait appeler Louis Attias, du nom du nouvel époux de sa mère Cecilia.
Quelle est la légitimité de Louis Sarkozy pour être maire d’une grande ville ?
Il n’a aucune expérience autre que celle des plateaux de télévision. Cela suffirait-il pour briguer la mairie de Menton ? Qu’a t‑il fait dans la vie à part être le fils de son père et de sa mère ? Il a bien co-écrit avec celle-ci un livre intitulé Une envie de désaccord(s). Puis il a écrit en anglais : Napoleon’s Library : The Emperor, His Books, and Their Influence on the Napoleonic Era (2024, Frontline Books)(4).

Il s’y croit… sauf que le « petit caporal » s’est forgé son destin tout seul
« Ma vie pour l’instant est aux États-Unis et un retour en France est inenvisageable. Je n’ai aucune volonté politique, je vous l’assure. Mais on en reparle en 2035. » affirme-t-il fin 2019. Ses attaches avec la France sont donc bien ténues. A fortiori avec Menton.
Il faut croire que l’attente était trop longue pour notre jeune aiglon cosmopolite. Depuis l’été 2024, Louis Sarkozy intervient régulièrement sur LCI, la chaîne de… son parrain Martin Bouygues. Bombardé « spécialiste des États-Unis », il est fréquemment amené à commenter l’actualité américaine, mais ne peut s’empêcher de soutenir sans faille Israël dans sa conquête territoriale en Palestine avec des propos extraordinairement violents. À l’époque nous nous étions posé la question : Au nom de qui s’exprime Louis Sarkozy ? (4 octobre 2024).
Louis Sarkozy candidat pour les municipales 2026 à Menton. #LouisSarkozy pic.twitter.com/pxV6K07flM
— Marcello🐝 (@Marcel81048792) August 19, 2025
La même arrogance transparaît lorsqu’il dit : « Si dans quatre siècles les Français ont tous la couleur de mon café, je m’en fous. S’ils boivent du vin et payent leurs impôts, on aura réussi. » [cité par Politico] « … on aura réussi. » C’est qui « on » ? La réponse est : les promoteurs du Nouvel Ordre Mondial :
Y en a marre de ces blancs-becs !
Nous écrivions le 4 novembre 2024 dans notre article Attal, Bardella, Branco : l’heur(e) des blancs-becs : « Tous ces blancs-becs ne servent que de vecteurs au Système qui vous interdit de voter pour qui vous voulez. » Il faut y ajouter Sarkozy fils et Glucksmann fils. Les Mentonnais sont dorénavant investis d’une mission historique salvatrice :
Couper court à la carrière de Louis Sarkozy !
La France leur en sera reconnaissante. Lui qui n’a pas hésité à dire à propos des Palestiniens : « Qu’ils crèvent tous. Israël fait le travail de l’humanité ici », nous lançons un appel aux Mentonnais : « Faites le travail de l’humanité ici ». Mais nous ne souhaitons pas qu’« il crève » pour autant…
Simplement qu’il rentre chez lui, aux États-Unis !
1. Indemnité financière
• Retraite d’ancien président : Nicolas Sarkozy perçoit une indemnité mensuelle brute de 6 000 euros en tant qu’ancien président, versée à vie, quel que soit l’âge ou la durée du mandat. Cette somme est fixée par décret depuis 1955 et n’a pas été revalorisée récemment.
• Cumul avec d’autres fonctions : Cette indemnité peut être cumulée avec d’autres revenus, comme ceux de ses activités au sein du conseil d’administration d’AccorHotels (environ 70 000 à 86 000 euros par an entre 2017 et 2021) ou de ses conférences internationales (par exemple, 100 000 euros pour une conférence à New York en 2016).
2. Membre de droit du Conseil constitutionnel
• En tant qu’ancien président, Sarkozy est membre de droit à vie du Conseil constitutionnel, un privilège accordé par la Constitution française (article 56). Cela lui donne :
• Une indemnité supplémentaire de 14 000 euros net par mois (chiffre actualisé en 2023).
• Un rôle dans le contrôle de la constitutionnalité des lois et des élections nationales, bien qu’il se soit mis en retrait de certaines décisions sensibles (comme celles liées à ses propres affaires judiciaires, par exemple l’affaire Bygmalion).
• Cependant, Sarkozy n’a assisté qu’à 6 réunions sur 27 en 2018, selon Le Figaro, ce qui a suscité des critiques sur son assiduité.
3. Moyens matériels et humains
• Bureau et personnel : Les anciens présidents disposent d’un bureau meublé à Paris, mis à disposition par l’État, souvent situé dans des locaux prestigieux (par exemple, rue de Miromesnil pour Sarkozy). Ce bureau est accompagné :
• D’un secrétariat permanent (deux secrétaires, selon Capital).
• D’un collaborateur direct et d’un chef de cabinet.
• D’archives personnelles gérées par l’État.
• Le coût annuel de ces moyens pour Sarkozy est estimé à environ 200 000 euros pour l’État (chiffre de 2016, selon Le Point).
• Véhicule avec chauffeur : Sarkozy bénéficie de deux voitures de fonction avec chauffeurs, disponibles à vie, pour ses déplacements officiels ou personnels en lien avec son statut d’ancien président.
• Protection rapprochée : Il est protégé par des officiers de sécurité du Service de la protection (SDLP), généralement deux agents en permanence, un privilège accordé à vie pour assurer sa sécurité en raison de son exposition publique.
4. Avantages logistiques et protocolaires
• Voyages gratuits : Les anciens présidents ont droit à des billets gratuits en première classe sur Air France (pour les vols domestiques et internationaux) et en première classe sur le réseau SNCF. Ces avantages sont valables à vie, bien que leur usage soit parfois limité à des déplacements liés à leur statut.
• Frais de représentation : Une enveloppe budgétaire est allouée pour couvrir certains frais liés à leur rôle d’ancien président (par exemple, organisation d’événements ou réceptions), bien que le montant exact ne soit pas toujours public.
• Protocole diplomatique : Sarkozy bénéficie d’un traitement protocolaire privilégié lors d’événements officiels ou de rencontres internationales, bien que cela dépende de son rôle actif (par exemple, ses interventions dans des conférences internationales).
5. Autres privilèges indirects
• Réseau et influence : En tant qu’ancien président, Sarkozy conserve un accès privilégié à des réseaux politiques, économiques et internationaux, ce qui lui permet de monnayer son carnet d’adresses via des conférences rémunérées ou des postes comme celui au conseil d’administration d’AccorHotels.
• Pension d’ancien ministre et parlementaire : Avant sa présidence, Sarkozy a été ministre (notamment de l’Intérieur et des Finances) et député. Ces fonctions lui donnent droit à des pensions supplémentaires, estimées à environ 2 000 à 3 000 euros par mois pour son passé de parlementaire, selon Le Monde.
Contexte et critiques
• Coût pour l’État : En 2016, Le Point estimait que les avantages de Sarkozy coûtaient environ 2,2 millions d’euros par an à l’État (incluant bureau, personnel, sécurité, et déplacements). Ce chiffre a suscité des débats, notamment sous François Hollande, qui avait promis de réduire ces avantages, mais aucune réforme majeure n’a été appliquée.
• Condamnations judiciaires : En 2025, Sarkozy fait face à plusieurs condamnations (affaires Bygmalion, financement libyen, écoutes téléphoniques), ce qui a relancé les discussions sur la pertinence de maintenir ces avantages pour un ancien président condamné. Certains, comme l’association Anticor, ont appelé à suspendre son siège au Conseil constitutionnel, mais aucune mesure légale n’a encore été prise.
Conclusion
Nicolas Sarkozy bénéficie d’une indemnité de 6 000 euros par mois, d’un siège rémunéré au Conseil constitutionnel (14 000 euros net par mois), d’un bureau avec personnel, de voitures avec chauffeurs, d’une protection rapprochée, et de divers avantages logistiques (voyages gratuits, frais de représentation). Ces privilèges, bien que coûteux pour l’État, sont conformes aux usages pour les anciens présidents français.
Rappelons qu’à l’état civil Nicolas Sarkozy est inscrit sous « Nicolas Paul Stéphane Sárközy de Nagy-Bocsa »
Ce livre à connotation autobiographique, que l’auteur porte à la main dans sa pose pour la photo de campagne (notre illustration à la une) a été traduit en français.
Les Mentonnais doivent élire quelqu’un « de chez eux », qui connaît les forces et faiblesses de sa ville. Le fils Sarkozy (majuscule imméritée) abandonnera ses administrés à la première occasion !