Ma semaine d’observation de l’info (4 décembre 2022)
Dimanche 27 novembre 2022
La France est en pleine coupe du monde de foot… Autour de cela plus rien n’existe ou presque. C’est pour cela que beaucoup d’informations sont passées sous silence par un gouvernement ravi du fait.
On a beaucoup parlé, les semaines précédentes, du meurtre de Lola par une OQTF, du débarquement à Toulon des immigrés clandestins (appelés « migrants » par la Police de la Pensée) de l’Ocean Viking, dont certains sont déjà OQTF (on aurait pu gagner du temps, non ?)
Mais cela fait déjà un mois que le viol d’une jeune femme de 34 ans a eu lieu à Paris au sein même de l’hôpital Cochin sans qu’aucun des grands médias « de référence » n’en ait pipé mot !
Les tricoteuses de LFI, les sardines de ruisseau de EELV, si promptes à dénoncer une gifle balancée par le rouquin mélenchoniste, n’ont pas levé le petit doigt. On se demande bien pourquoi…
La raison en est pourtant très simple : le coupable est un Jordanien, déjà (selon la formule consacrée) bien connu des services de police et de fait, sous le coup de trois Ordonnances de Quitter le Territoire Français.
Devant ce genre de cas, qui devient hélas de plus en plus fréquent, il reste aux médias (et à travers eux aux Français), deux possibilités :
• Ou bien on dénonce avec plus ou moins de force cet état de fait, comme il l’avait été fait pour Lola.
• Ou bien on le passe sous silence, comme l’ont fait la plupart des médias qui sont subventionnés pour façonner l’opinion.
Dans ce cas (c’est ce qui se passe le plus souvent en France), les Français vivent dans l’ignorance, continuent de regarder leurs matches à la télé, et se désolent du dernier bobo de Neymard, en réfléchissant aux futurs achats du Black Friday.
Dans le premier cas, ils seront considérés comme racistes, fascistes voire pire… et seront accusés forcément de récupération politique outrageante.
Telle est aujourd’hui en France la terrible alternative de ses habitants face aux médias.
Une bonne raison pour soutenir et faire connaître les médias alternatifs, comme Nice Provence Info.
Lundi 28 novembre 2022
Depuis 9h ce matin, la haute cheminée crache de nouveau son épaisse fumée et un incessant ballet de camions vient décharger une sombre cargaison, au milieu du bruit des turbines : avec le froid qui s’installe, la centrale à charbon de Saint-Avold, qui avait fermé en mars dernier, une des dernières de France, a repris du service. Cela compte-tenu du refroidissement des températures à cette époque de l’année.
Le gouvernement a décidé de la redémarrer « à titre conservatoire », pour sécuriser le pays dans son approvisionnement en électricité, vu l’état de la fourniture d’énergie en France après les décisions stupides prises par Hollande (mais jamais rectifiées!), à la suite de la catastrophe de Fukushima. Ces décisions sont bien à la base des problèmes d’aujourd’hui. La promesse de fermeture des centrales nucléaires, dont Fessenheim fut la première étape, a plongé la France dans une léthargie énergétique telle qu’il lui faudra plusieurs mois pour se remettre à niveau. Ajoutons à cela la stupide politique étrangère face à la Russie qui crée une inflation sans précédent sur l’approvisionnement en gaz, et le tableau sera presque complet.
Très émettrice de CO2, la centrale va nécessiter plus de 500 000 tonnes de charbon pour tourner jusqu’à fin mars. Celle-ci, lorsqu’elle fonctionne à pleine capacité, produit jusqu’à 600 mégawatt/heure et peut alimenter un tiers des foyers de la région Grand Est. (pour rappel, on a fermé Fessenheim qui produisait 1 800 MW/h… sans émettre de CO2 !
« L’opération générera environ 1,8 million de tonnes deCO2, soit près de 10 % du total des émissions du système électrique français » relate David Marchal, directeur exécutif adjoint de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) [source].
N’oubliez pas de couper la wifi chez vous la nuit…
C’est quand la Cop28 ?
Mardi 29 novembre 2022
On va jouer à un jeu : trouver plus stupide que l’antifa !
Le site antifasciste « La Horde » et les éditions Libertalia viennent de commercialiser depuis le 10 novembre à la FNAC, un jeu de société tout simplement intitulé « Antifa, le jeu ».
Ce jeu se base sur du réel, sur des faits que vous pouvez rencontrer tous les jours dans votre quartier, et en nombre suffisant d’occurrences pour s’en inquiéter.
Jouons donc en contournant, un peu, les « données réelles » de ce jeu appelé à rester dans les mémoires, à la manière d’un quizz :
• De quand date dans votre quartier, la dernière attaque d’un bar par des fachos ?
• Quelle est la dernière mosquée qui a été dégradée dans votre ville ?
• Quels tracts révisionnistes avez vous trouvé dans votre boîte aux lettres ?
• Un collectif de migrants a besoin d’aide (ça, vous allez trouver!)
En avançant dans le jeu avec vos réponses, vous vous verrez proposer des « solutions » toutes prêtes, récupérées dans la panoplie du petit antifa :
• « Je bloque une fac »
• « Je tabasse un militant de droite »
• « J’attaque un meeting du RN »
• « Je lance un cocktail Molotov sur les CRS ».
On va passer sur l’infinie bêtise de ce genre d’exercice, digne du cerveau le plus évolué des chefs antifas.
Ce qui coince davantage, c’est le silence absolu du gouvernement par rapport aux méthodes exposées et proposées. Essayez un peu, même par jeu, de proposer publiquement d’aller
• « Casser du nègre »,
• « Atomiser du bougnoule »,
• « Enfariner Mélenchon ».
Le simple fait de proposer à l’Assemblée qu’un bateau empli d’immigrés clandestins victimes du trafic négrier, retourne en Afrique a immédiatement déclenché la sécrétion de milliers de litres de bave haineuse. Alors imaginez si une des grandes enseignes commerciales proposait de tels choix à la vente…
Darmanin a eu beau jeu de dissoudre « Génération Identitaire », groupe de lanceurs d’alerte, qui n’a jamais commis la moindre action violente, mais s’est contentée de faire le boulot de l’État aux frontières. Rien ne sera fait aux antifas, qui pourtant mettent leurs idées en application dans la plupart des manifestations.
Seuls, un syndicat de commissaires de police et plusieurs élus du RN, ont protesté de manière publique et officielle, ce qui a poussé la FNAC à retirer le jeu de la vente*.
* Le jeu a été remis en vente deux jours plus tard…
Mercredi 30 novembre 2022
Il y a longtemps qu’on n’a pas parlé de notre Cricri niçois. Voilà qu’il refait parler de lui, en déversant sa haine et sa méchanceté sur un pauvre Ciotti qui ne lui demandait rien. Hier sur LCI, le motodidacte a étrillé son ex-collègue et l’a habillé pour l’hiver. Ça tombe bien avec ce que le gouvernement nous prépare comme refroidissements.
Estrosi donc, puisqu’il s’agit de lui, était en effet invité à commenter le choix du député des Alpes-Maritimes, qui a fait de la candidature de Laurent Wauquiez à la présidentielle de 2027 l’un de ses principaux arguments de campagne : « Je le connais bien, pour en avoir fait un député et lui avoir confié ma succession à la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes ». Histoire de dire : « Tu me dois tout. »
Le maire de Nice insiste ensuite sur l’éternelle « seconde place » de son ancien ami, qui selon lui, serait toujours à la remorque de quelqu’un : Sarkozy, Fillon, Baroin, lui-même bien sûr, et maintenant Wauquiez. Lui qui n’en finit plus de tomber du côté gauche, reproche en outre à Éric Ciotti son penchant pour… l’extrême droite. Il est sûr que tous les deux sur un side-car ne seraient pas allés bien loin.
Mais puisque M. Estrosi a la mémoire courte, on peut lui rappeler que lui aussi un jour, il a été un numéro deux, et que ce qu’il appelle l’extrême droite l’a aussi fait pencher il n’y a pas si longtemps !
Jeudi 1er décembre 2022
Les voyages scolaires à Auschwitz doivent coûter trop cher aujourd’hui, au prix du gasoil. C’est probablement pour cela que la semaine dernière, au lycée Watteau de Valenciennes, une enseignante, militante pro-immigration, a voulu organiser une sortie scolaire avec ses élèves dans un camp d’immigrés clandestins de Calais. Moins loin, moins cher et tout aussi parlant. C’est vrai que comme sortie pédagogique, on ne pouvait rêver mieux. « De mon temps » comme on dit, on visitait des musées, on sortait dans la nature, on s’intéressait aux petites entreprises du quartier… Mais les temps ont changé, aujourd’hui, l’Éducation « nationale » a évolué. Et dire que certains nient encore le « grand endoctrinement » qui règne sur ses bancs !
Heureusement, il existe en France depuis quelques mois, un « réseau des Parents vigilants » qui a immédiatement réagi comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous.
🟡 Grâce à vous et à vos témoignages nous pouvons dénoncer le grand endoctrinement de nos enfants à l’école et placer le sujet au cœur du débat.
— Protégeons nos enfants (@ProtegEnfants) November 29, 2022
Rejoignez notre réseau de Parents Vigilants pour continuer de nous alerter : https://t.co/8IM2PLNqjf#ProtegeonsNosEnfants pic.twitter.com/i9NhFcXyOq
À la suite de quoi, le rectorat de Lille a fait annuler cette sortie « pédagogique », non pas à cause de son idéologie, c’eût été trop beau, mais parce qu’elle « présentait un certain danger »… Les immigrés clandestins, malheureux « migrants », un « danger » à présent ? Mais que fait le Conseil d’État ?
Vendredi 2 décembre 2022
Alors que l’entrée dans l’hiver et donc les jours froids se rapprochent, la macronie a envoyé aux préfets une circulaire pour anticiper et préparer leurs départements. Les préparer à quoi ? Non pas à des coupures d’électricité comme les mauvaises langues en propagent l’idée, mais à des « délestages tournants ». Vous saisissez la nuance ? Non ? Moi non plus.…
60 % de la population pourrait être concernée par celles-ci, à l’exception de sites critiques ou clients prioritaires, à définir…
Dans tous les cas, les coupures auraient lieu lors des pics de consommation, entre 8h et 13h le matin, et entre 18h et 20h le soir. Ce qui permet de prédire que les écoles pourront être fermées si le besoin s’en fait sentir ! De même dans les transports, on arrêtera les trains puisque la signalisation ne fonctionnera pas. En ville on se prépare à de beaux embouteillages.
On s’excuse comme on peut de là-haut, en expliquant que les Français dans tous les cas, ne seront pas surpris, mais prévenus deux jours à l’avance grâce à une application téléchargeable… Si une application peut le faire, à quoi sert le gouvernement ? Mais tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes puisqu’au moins, personne ne devrait être surpris !
C’est à ce genre de scénario que l’on comprend où nous ont menés 40 ans de social-libéralisme, dans une accélération exponentielle. N’accusons pas seulement Macron, ses prédécesseurs ont largement tracé le chemin, même si les deux derniers présidents en date ont infiniment fait mieux que les précédents.
Pour ce qui est de la gestion de l’énergie, n’oublions pas que c’est Hollande qui, le premier, a pris la décision de démolir notre indépendance nucléaire. La catastrophe de Fukushima, personne ne lui a dit que c’était un tsunami, et non pas un accident nucléaire. Il a donc agi en conséquence. Sinon, il aurait fait construire des digues.… Mais c’est sous sa présidence que la France a inscrit dans une loi, en 2015 l’ambition de réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 2025. On en voit le glorieux résultat aujourd’hui.…
Mais qui a continué le boulot ? Le faux écolo ramené par Macron : Nicolas Hulot, nommé troisième ministre dans l’ordre protocolaire, juste derrière Édouard Philippe. Lui qui déclarait posséder neuf véhicules à moteur, dont un bateau, un scooter électrique, une moto et six voitures, qui ne rentrent pas toutes dans la catégorie des « véhicules propres », venait donner des leçons aux Français. C’est lui qui présenta le « plan climat » en 2017 (lire Nicolas Hulot : hors du dogme, je refuse de débattre du 14 janvier 2020).
Avec les pénuries d’énergie qui s’annoncent, Macron avait promis de faire repartir le nucléaire, en fait il n’a toujours pas annulé la loi de programmation qui prévoit le démantèlement de 14 réacteurs nucléaires, résultat cinq ans plus tard :
« La France est très légèrement importatrice sur l’ensemble de l’année et il faut parier sur un hiver où on sera très importateur parce qu’on a besoin de cette électricité », vient de déclarer Xavier Piechaczyk, président du Directoire du Réseau de transport d’électricité (RTE)
Bref, on admire la clairvoyance de tous ces braves gens. En moins de dix ans, la France est passée d’une nation autonome et indépendante énergétiquement, à un petit pays qui va s’éclairer à la bougie, ne pas se chauffer et renoncer à l’éducation de ses enfants. À qui doit-on demander des comptes ?
Il ne reste qu’une chose : mettre tous ces incapables dans un champ d’éoliennes, au moins l’air qu’ils brassent sans arrêt pourra les faire fonctionner.
Samedi 3 décembre 2022
D’autres qui exagèrent, ce sont les médecins libéraux qui se mettent en grève pour que le prix de leurs consultations passe de 25… à 50 €, soit du 100 % d’augmentation. Rien de moins… Heureusement que la CGT n’a rien entendu !
C’est vrai que la bande d’incapables aux ordres de la finance, qui nous gouverne depuis quelques décennies, a détruit (comme pour l’énergie) un secteur de la santé qui était l’un des mieux reconnu du monde, et l’a réduit à un dispensaire de brousse. Plus rien ne va, et il vaut mieux ne plus tomber malade dans notre bonne république frankistanaise.
Mais dans ce marasme, les médecins libéraux ne sont pas les plus mal lotis. Selon la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), le salaire d’un médecin généraliste en milieu/fin de carrière approchera, entre 6 500 et 7 000€ nets/mois (soit entre 78 000€ et 84 000€ nets par an). Certes, les années d’étude, et les heures passées au cabinet ne sont pas négligeables. Mais comment faisaient-ils avant, avec les visites à domicile que la grande majorité d’entre eux a purement et simplement abandonnées ?
Ils se plaignent de la « non attractivité » de leur profession… ce qui est faux, puisque d’après la Sécu, au 1er janvier 2021, on comptait en France 228 000 médecins (médecins généralistes et spécialistes). Ce chiffre étant en forte hausse depuis les années 1980, avec une croissance supérieure à celle de la population. La densité de médecins s’élève à 339 médecins pour 100 000 habitants en 2021. Les deux département « extrêmes » étant les Hautes Alpes avec 266 généralistes pour 100 000 habitants, et l’Eure-et-Loir (inférieur à 100 praticiens pour 100 000 habitants). Il serait donc peut-être bon de remédier à cette disparité et à limiter ces « déserts médicaux », puisque la grosse majorité des médecins s’installent en ville.
Si le tarif passait à 50 €, ce serait une dépense d’environ 7 milliards d’euros pour la Sécu, ce qui est somme toute considérable.
Ah, si le docteur Destouches revenait soigner à Meudon…
Bonne semaine à tous, et à dimanche prochain…
Patrice LEMAÎTRE
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