Préambule
Nous ras­su­rons nos lec­trices et nos lec­teurs. Nice Provence Info n’a pas adop­té l’é­cri­ture inclu­sive, tout en y fai­sant un clin d’œil qui nous per­met de syn­thé­ti­ser les deux mots :
• heur : [dict] Destin favo­rable, bonne chance, ce qui arrive d’heureux.
• heure : [dict] Espace de temps égal à la vingt-qua­trième par­tie du jour,et par exten­sion main­te­nant (moment de la jour­née ou d’une époque).

À… l’heure où le sep­tua­gé­naire Donald Trump (78 ans) s’ap­prête à suc­cé­der au sénile Joe Biden (81 ans), l’o­li­gar­chie réserve à la France des pré­si­dents de plus en plus jeunes et inex­pé­ri­men­tés. Après le juvé­nile Macron, le Système nous offre le choix entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Juan Branco, tous des blancs becs !

• Blanc bec : [dict] Littéralement, l’expression signi­fie « ne pas avoir de barbe ».
Par suite : être sans expé­rience et pour­tant sûr de soi.
Synonymes : fre­lu­quet, gode­lu­reau, mor­veux, béjaune.

Emmanuel Macron

Nous avons maintes fois dénon­cé dans nos colonnes la manière dont l’ar­ro­gant fon­dé de pou­voir de la Banque Rothschild a été pro­mu par l’oligarchie.

La France paie chaque jour l’im­ma­tu­ri­té de la per­sonne que l’o­li­gar­chie a pla­cée à la tête de l’État. 

Hélas, cette imma­tu­ri­té s’ac­com­pagne de perversité.

Les Français finissent par ouvrir les yeux et notre pré­sident dépasse toutes les bornes de l’im­po­pu­la­ri­té, qui s’ex­prime notam­ment dans les urnes. Malgré les mani­pu­la­tions toutes les élec­tions sanc­tionnent Macron qui s’ac­croche au Pouvoir. La situa­tion en France est très ten­due. L’oligarchie pré­pare la suite.

Gabriel Attal : plus jeune premier ministre de la V^e République

Nous avons expli­qué pour­quoi Gabriel Attal avait été choi­si Premier ministre dans notre article du 13 jan­vier 2024 : Gabriel Attal, bébé éprou­vette de l’oligarchie.

Nous écri­vions alors :

Même s’il n’est res­té Premier ministre que 6 mois (jan­vier à juillet 2024), il s’est fait un nom et il pérore à pré­sent sur toutes les tri­bunes. Il s’ac­tive dans le mari­got poli­ti­cien qu’il connaît bien. Il n’a plus de sou­ci maté­riel car il béné­fi­cie en tant qu’an­cien Premier ministre (même s’il ne fut que 6 mois) d’un secré­ta­riat per­ma­nent, d’une pro­tec­tion rap­pro­chée, d’un véhi­cule de fonc­tion avec chauf­feur, de bureaux et d’un accès aux trans­ports offi­ciels⁽¹⁾.

L’oligarchie s’ac­tive éga­le­ment et nous pré­pare le choix : Attal ou… Bardella ?

Jordan Bardella, l’atout à « l’extrême droite »

Nice Provence Info a bien décor­ti­qué les rai­sons pour les­quelles le sémillant pré­sident du Rassemblement National est pro­mu dans les médias. C’est simple : il occupe le ter­rain « à droite », mais reste bien sur le ter­rain. Il fait par­tie du jeu. Que ce soit au Parlement euro­péen ou à l’Assemblée natio­nale, le RN s’es­tr ali­gné sur la ligne atlan­tiste, dic­tée à Bruxelles par Washington. Lire :
• Voyage en Absurdie : les dépu­tés euro­péens votent pour la guerre contre la Russie du 23 sep­tembre 2024
• Bardella insulte les Français du 21 octobre 2024.

Juan Branco, le joke®

La tra­jec­toire toute tra­cée (voir encart ci-des­sous) — de Juan Branco,
• lire Juan Branco nous cache quel­que­chose du 24 avril 2019
fut stop­pée net à la suite de sa mise en exa­men pour har­cè­le­ment sexuel :
• lire Juan Branco s’est brû­lé les ailes du 1^er juin 2021.

Depuis lors le bébé pilote de Jacques Attali avait dis­pa­ru des radars média­tiques. Juan Branco se retrouve sous les pro­jec­teurs média­tiques lorsque Gabriel Attal, son cama­rade de l’École Alsacienne, est nom­mé Premier ministre. Celui-ci racont com­ment Juan Branco l’a « har­ce­lé » alors qu’ils étaient au col­lège et que c’est lui qui a révé­lé, contre son gré, son homosexualité.

Mais les coaches de Branco ne lâchent pas l’af­faire bien long­temps car le revoi­là dans une inter­mi­nable inter­view orches­trée par la chaîne YouTube Le Juste Milieu ! C’est tout sim­ple­ment osb­cur, inter­mi­nable, de très mau­vaise qua­li­té sonore. Dans un cha­ra­bia à peine audible, on per­çoit à moment don­né que Juan Branco se sent flat­té que des amis lui sug­gèrent de se pré­sen­ter à l’é­lec­tion pré­si­den­tielle de 2027. Il prend cela en considération. 

Juan Branco, le can­di­dat anti-sys­tème, jouit de tous les appuis du Système :
• des cen­taines de com­men­taires dithy­ram­biques ridi­cules suivent sa pres­ta­tion ; mor­ceaux choi­sis :
- @isazou5189 : Juan Branco pré­sident OK. Je retourne voter
- @evesilly1876 : Merci pour cet échange d’une grande qua­li­té à tous les deux. De l’intelligence, de l’écoute, de la gen­tillesse et beau­coup d’esprit tou­jours et encore de Juan Branco. C’est vrai qu’il aurait vrai­ment sa place sur l’échiquier poli­tique de demain.
Des cen­taines de com­men­taires du même aca­bit pour un entre­tien pénible, c’est bizarre, non ?

Juan Branco en pro­fite pour pré­sen­ter son der­nier livre : Comment fabri­quer une guillo­tine. Celui-ci n’est pas encore dis­po­nible que toute la Toile le pro­meut vigou­reu­se­ment, de la Fnac et Amazon à la plus petite librai­rie de quar­tier⁽³⁾. Tout le monde avec Branco !

Mais qu’est-ce qu’il a fait dans la vie ce mec-là pour en arri­ver à per­sua­der des cen­taines de gogos qu’il pour­rait être… « can­di­dat à la pré­si­den­tielle de 2027 ».

Juan Branco béné­fi­cie indis­cu­ta­ble­ment d’ap­puis impor­tants qui lui per­mettent de conti­nuer d’exis­ter média­ti­que­ment. Son spon­sor Attali est pro­ba­ble­ment tou­jours à la manœuvre.

Vous n’avez pas d’échappatoire !

Les Français aspirent à des can­di­dats issus de la France pro­fonde, qui ont bos­sé pour de bon toute leur vie en créant des richesses pour les autres — com­pre­nez : qui n’ont pas fait de poli­tique — des can­di­dats droits et sains, bons.

Mais ce choix n’est pas per­mis. Le choix, c’est Attal, Bardella ou Branco. Vous êtes fice­lés, car tous ces blancs becs ne servent que de vec­teurs au Système qui vous inter­dit de voter pour qui vous vou­lez. Le sys­tème les iden­ti­fie bien jeunes, ambi­tieux, et les pro­meut tous dans un jeu de rôle qui donne l’illu­sion d’un choix réel. Pile je gagne, face tu perds. Mais les choix sont faits en amont. Alors on cultive l’illu­sion du choix.