L’Occident et la droite nationale française face à l’anéantissement de Gaza

par | 1 sep­tembre 2025 | 6 Commentaires 

Par les exac­tions et les mas­sacres com­mis à Gaza, l’Occident déca­dent se révèle dans toute sa tur­pi­tude. Il ne repré­sente plus « l’Humanité » ou la « Communauté inter­na­tio­nale » dans son ensemble, et heu­reu­se­ment, car ce mot, « Occident », res­te­ra dans l’Histoire lié à une infa­mie.
« L’Occident » est consti­tué d’un trip­tyque, ou d’une hydre à trois têtes, si vous pré­fé­rez : Israël, l’Amérique et « l’Union euro­péenne ». Israël dicte ses volon­tés à l’Amérique et l’Amérique dicte ses volon­tés à l’Europe de Bruxelles.
L’Occident uni­po­laire, qui avait éten­du son emprise sur le monde, n’existe plus mais il refuse d’admettre cette évi­dence. Il a été rem­pla­cé par le monde mul­ti­po­laire des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et d’autres qui sont venus rejoindre cette nou­velle enti­té qui consti­tue, désor­mais, une alter­na­tive cré­dible et ras­su­rante à ce vieux monde dépravé.

L’Occident va-t-il som­brer dans la mer de larmes et de sang qu’il a lui-même creu­sée et rem­plie à Gaza ?

Nous pou­vons être éton­nés que la droite natio­nale fran­çaise ait choi­si d’ignorer les prin­cipes de bon sens et de neu­tra­li­té qui dic­taient jusqu’alors les prises de posi­tion de la diplo­ma­tie fran­çaise per­met­tant ain­si à notre pays de pou­voir don­ner un avis per­ti­nent sur les conflits qui agitent le monde lorsqu’il n’y est pas lui-même enga­gé.
La droite natio­nale fran­çaise s’est ran­gée sans ter­gi­ver­ser, et avec un enthou­siasme déran­geant, sous la ban­nière israé­lienne. Pourquoi ?

Quand la victime devient bourreau

Gaza : tout le monde a enten­du par­ler de cette bande côtière au bord de la mer Méditerranée de 40 km de long sur 9 de large en moyenne (4 000 ans d’histoire(1), 2 mil­lions d’habitants en 2023, 365 km2) ; une langue de terre qu’Israël bom­barde quo­ti­dien­ne­ment depuis le 7 octobre 2023 dans le but d’en chas­ser ses habi­tants, les Palestiniens, ou, à défaut, de les éli­mi­ner phy­si­que­ment afin de s’en appro­prier le ter­ri­toire.
Cette volon­té de confis­ca­tion d’une contrée qui ne vous appar­tient pas en éli­mi­nant sa popu­la­tion n’a rien d’inédit dans l’histoire du monde.
Ce qui est inédit, c’est que la popu­la­tion de Gaza est en passe d’être com­plè­te­ment éra­di­quée par des Israéliens qui, pour les plus âgés d’entre eux, ont eux-mêmes échap­pé à ce qui fut appe­lé un « holo­causte », per­pé­tré par le régime hit­lé­rien.
Plus de 67 000 morts pales­ti­niens, 80% de civils, dont 18 000 enfants, selon les der­niers chiffres de l’Unicef.
Pour Tom Fletcher, le chef de l’humanitaire de l’ONU(2), la res­pon­sa­bi­li­té d’Israël ne fait aucun doute. ʺC’est une famine du XXIe siècle, sur­veillée par des drones et la tech­no­lo­gie mili­taire la plus avan­cée de l’histoireʺ(3), a‑t-il déplo­ré.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits humains, Volker Türk, est allé plus loin. Si la famine est bien, comme il le pense, la consé­quence directe des poli­tiques du gou­ver­ne­ment israé­lien, cer­taines conclu­sions s’imposent du point de vue du droit inter­na­tio­nal. « Recourir à la famine comme méthode de guerre consti­tue un crime de guerre, et les décès qui en résultent pour­raient éga­le­ment consti­tuer un crime de guerre d’ho­mi­cide volon­taire », a‑t-il décla­ré(4). »
Plusieurs cen­taines de ces Palestiniens affa­més ont été atti­rées par des remises de nour­ri­ture et ont été abat­tues à leur arri­vée sur le lieu de dis­tri­bu­tion par l’armée israé­lienne : « Selon les Nations Unies, depuis le 27 mai, plus de 800 per­sonnes ont été tuées par l’ar­mée israé­lienne alors qu’elles ten­taient de se pro­cu­rer de l’aide. Les tirs visant des foules affa­mées se répètent, au point de trans­for­mer l’accès à la nour­ri­ture en un acte de sur­vie à haut risque »(5).
On ne peut s’empêcher de pen­ser à cette fête bar­bare et san­glante du Grindadráp pra­ti­quée aux Îles Féroé (Danemark) qui consiste à déployer des bateaux afin d’encercler et de rabattre vers le rivage dau­phins et baleines ; les bêtes échouées sont ensuite ache­vées au cou­teau et décou­pées sur place pro­vo­quant une marée de sang, et une marée d’indignation !

Grindadráp - Îles Féroé - Massacre baleines dauphins

Il s’agit ici, dans le cas de Gaza, d’êtres humains. Mais, pour cer­tains membres du gou­ver­ne­ment israé­lien, ce ne sont pas tout à fait des « humains » : ce sont des « ani­maux humains »(6).
Il est impor­tant de pré­ci­ser que je n’assimile pas l’ensemble des Israéliens aux pro­pos, aux agis­se­ments ni même à la posi­tion de leurs diri­geants. Dans tous les peuples, il existe une pro­por­tion variable de gens res­pec­tables et d’autres qui le sont moins. Nombreux sont les Israéliens à s’élever contre les atro­ci­tés com­mises par leur gou­ver­ne­ment et leur armée et à avoir le cou­rage de les dénon­cer publi­que­ment.
Pendant ce temps, les masses occi­den­tales farou­che­ment indif­fé­rentes conti­nuent à vivre, dans un monde d’illusion hédo­niste, leur par­cours som­nam­bu­lique. Pour rien au monde, elles ne renon­ce­raient à leur confort asep­ti­sé imi­tant autant que faire se peut les trois singes : ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre.

Trois singesLes per­sonnes lucides n’ont pas cette chance : elles sont encore bien vivantes, elles, et elles assistent, pétri­fiés, à la ren­contre incon­grue de deux enti­tés malé­fiques qui déploient tous azi­muts leurs outils de dis­so­lu­tion du monde tra­di­tion­nel :
• l’une est l’émanation de vapeurs méphi­tiques d’un monde ancien en décom­po­si­tion,
• l’autre se pare des cui­rasses d’acier robo­tiques de la haute tech­no­lo­gie.
Un pas­sé glauque et un ave­nir apo­ca­lyp­tique. Une autre façon plus déran­geante de voir l’archéo­fu­tu­risme ?
Le mas­sacre de Gaza pré­fi­gure le monde de la fin de l’Humanité qui voit toutes les valeurs inver­sées, en l’occurrence, la vic­time deve­nant bour­reau et se délec­tant de vivre son nou­veau sta­tut.
Les Français sont-ils concer­nés par l’évolution de ce conflit, com­men­cé en 1948, qui semble inter­mi­nable ? C’est ce que nous allons ci-après examiner.

La droite nationale française et Israël

L’épouvantail LFI

On pour­rait croire que le par­ti LFI ( La France Insoumise), diri­gé par un per­son­nage exces­sif et peu cré­dible, n’a été créé que pour consti­tuer un épou­van­tail des­ti­né à cris­tal­li­ser la haine du bon bour­geois confor­miste de « droite » contre tout ce qu’entreprennent et tout ce que repré­sentent ces wokistes incultes et le détour­ner des vrais pro­blèmes ; ain­si, la mul­ti­pli­ci­té des mani­fes­ta­tions orga­ni­sées par ces idiots utiles défi­lant avec force dra­peaux pales­ti­niens dans les rues pari­siennes (et ailleurs) n’est là que pour appe­ler au rejet de tout sou­tien à Gaza et à sa lutte légi­time à vivre sur ses terres. C’est pour cette même rai­son : détour­ner l’attention, que Macron a émis l’idée que la France pour­rait recon­naître la Palestine dont il se fiche éper­du­ment.
De même, l’autre « droite » dite « natio­nale » s’est lais­sé prendre au même piège ten­du par les repré­sen­tants du pou­voir mon­dia­liste à tout ce qui consti­tue encore une force tra­di­tion­nelle.
Nous allons rap­pe­ler quelques chausse-trapes ou « peaux de banane » insi­dieu­se­ment dépo­sées par les tenants de la Pensée Unique sur le che­min du citoyen hon­nête en évo­quant quelques articles écrits sur ce conflit qui mettent en relief une pro­pa­gande mon­dia­le­ment orchestrée.

Rappel de quelques véri­tés sur ce conflit
Le 11 sep­tembre d’Israël (article du 18 octobre 2023) où nous appre­nons que ce fameux 7 octobre 2023, une consigne avait dégar­ni les troupes basées à la fron­tière avec Gaza. Une repré­sen­tante de Tsahal pos­tée à la fron­tière s’en étonne.
Nous y appre­nons par la voix d’Avi Primor, ancien ambas­sa­deur d’Israël en Allemagne, en Belgique, auprès de l’Union euro­péenne, que le Hamas est une créa­tion d’Israël.

Le Shin Bet, l’agence de ren­sei­gne­ment israé­lienne, confirme que Netanyahou a finan­cé le Hamas et « auto­ri­sé » l’opération sous faux dra­peau du 7 octobre
Selon le Jerusalem Post : «…les poli­tiques menées sous Netanyahou, que l’agence a qua­li­fiées de pro­blé­ma­tiques et ayant contri­bué à la déci­sion d’invasion du Hamas, com­pre­naient sa faci­li­ta­tion du finan­ce­ment qata­ri du Hamas et son oppo­si­tion aux pro­jets d’assassinat de hauts diri­geants du Hamas à l’époque ».
[source]

Mais dès 2009 le séna­teur répu­bli­cain du Texas Ron Paul explique à la Chambre des Représentants (vidéo en anglais) que le Hamas a été créé par Israël pour ser­vir les inté­rêts d’Israël avec l’aide des Américains.

Bien pire : Israël finance désor­mais l’État isla­mique pour lut­ter contre… le Hamas !
« Gaza : Benjamin Nétanyahou déclare qu’Israël a four­ni des armes à des groupes cri­mi­nels oppo­sés au Hamas » (France Inter du 6 juin 2025(7).

Et d’après vous, où iront ces plus de 2 mil­lions de Gazaouis qui fuient les bom­bar­de­ments ? (article du 8 novembre 2023), où nous appre­nons que, dès le 10 octobre 2023, les routes qui per­met­taient d’acheminer des vivres à la popu­la­tion de Gaza avaient été détruites par l’armée israélienne.

Sortie de route : la droite natio­nale s’est-elle fra­cas­sée contre le Mur des Lamentations ? (article du 5 décembre 2023), où nous appre­nons que l’extrême-droite par­le­men­taire en France, tou­jours aus­si pusil­la­nime et col­la­bo (et tou­jours du côté de celui qui est le plus en posi­tion d’exercer le Pouvoir) s’est ran­gée immé­dia­te­ment après le 7 octobre sous la ban­nière d’Israël, sans se poser la moindre ques­tion « comme sous l’effet d’une impul­sion qua­si-cli­nique, pav­lo­vienne, comme des ani­maux de labo­ra­toire, comme les foules obéis­sant fré­né­ti­que­ment aux incan­ta­tions du Big Brother de 1984, le célèbre ouvrage ʺcom­plo­tis­teʺ d’Orwell. »
Pourquoi ce ral­lie­ment sans condi­tion de la droite natio­nale à Israël ?
Dans un article inti­tu­lé : L’extrême-droite et Israël : un cas de mimé­tisme cli­nique, daté du 7 août 2025, (Cercle anti­mo­derne), Claude Bourrinet relève que les Français ont sou­vent été admi­ra­tifs devant l’envahisseur ou devant celui qui, pour des tas de rai­sons la plu­part du temps irra­tion­nelles, se trouve en posi­tion de « domi­na­teur ». Je rap­pe­lai moi-même, dans un article pas­sé, que les Français fas­ci­nés par l’étranger conqué­rant se ran­geaient faci­le­ment aux vues de ce der­nier. L’exemple le plus frap­pant est celui des « Gallo-romains », Gaulois deve­nus col­la­bos de Rome après les ten­ta­tives déses­pé­rées de Vercingétorix pour ras­sem­bler les peuples gau­lois contre l’envahisseur romain.
Il y a tou­jours un Gaulois, ou un Français, ou un groupe de Gaulois ou de Français, pour sau­ver l’honneur, heu­reu­se­ment.
« Assurément, » écrit Bourrinet, « l’Allemagne hit­lé­rienne, conqué­rante et can­di­de­ment nietz­schéenne, ivre de volon­té de puis­sance, tour­na la tête à une par­tie du pays, qui se trou­va alors très femme. L’admiration est aus­si un mimé­tisme : on aime­rait être le domi­nant, donc on le singe. N’est-ce pas le même pli qui explique la fas­ci­na­tion de l’extrême droite pour l’État sio­niste ? »
Cela peut consti­tuer une hypo­thèse mais, pour ma part, je crois plu­tôt que nous avons ici affaire à l’ignorance de gens simples, éloi­gnés de tout cal­cul et, pour cette rai­son, mal­léables et vul­né­rables.
C’est l’attitude typique du « patriote » qui réagit impul­si­ve­ment aux sti­mu­li qui lui ont été incul­qués depuis de nom­breuses années, un condi­tion­ne­ment quel­que­fois anti­no­mique à celui qui le pré­cé­dait, selon les besoins du moment des groupes de pres­sion qui le mani­pulent.
Le patro­nat, depuis de longues années, avait per­sua­dé les Français qu’il fal­lait impor­ter des tra­vailleurs étran­gers parce que les Français ne vou­laient plus « se salir les mains ». Ce qui est faux, car si le patro­nat avait consen­ti à payer cor­rec­te­ment nos com­pa­triotes, ils auraient fait comme dans tous les pays du monde : accep­ter un tra­vail qui leur per­met­tait de vivre décem­ment dans des condi­tions décentes.
Giscard et Chirac avaient favo­ri­sé l’immigration de masse en orga­ni­sant le regrou­pe­ment fami­lial. La com­mu­nau­té des intel­lec­tuels juifs fran­çais appuyait ce type de mesure ; elle avait peur d’un Le Pen répu­té anti­sé­mite et s’appuyait par contre­coup sur l’immigration et… sur le patro­nat.
Le patro­nat a donc pu, grâce à l’apport de tra­vailleurs étran­gers, bais­ser le niveau des salaires et loger Français et immi­grés à la même enseigne d’un Smic famé­lique.
Puis, lorsque Marine Le Pen a suc­cé­dé à Jean-Marie Le Pen et qu’elle a don­né tous les gages pos­sibles de sa sou­mis­sion à l’Ordre Mondial, allant jusqu’à renier son père, la même com­mu­nau­té d’intellectuels a fait son mea culpa et a admis alors qu’elle s’était trom­pée d’ennemi et que le péril venait à l’évidence de ceux qu’elle avait fait venir en France par bateaux entiers quelques années aupa­ra­vant.
Cette droite natio­nale est consti­tuée majo­ri­tai­re­ment de bons Français simples et affables, amou­reux de leur pays et vou­lant y vivre et y tra­vailler en toute quié­tude. La plu­part de ses par­ti­sans ne peuvent être clas­sés à l’extrême-droite, ce qui sup­po­se­rait qu’ils dis­posent d’un mini­mum de for­ma­tion poli­tique. Ces braves gens ont, hélas, oublié les valeurs d’honneur et de digni­té de la France éter­nelle — mais com­ment les connaî­traient-ils puisqu’elles ne sont plus ensei­gnées ? – les valeurs que nos anciens maîtres d’école nous incul­quaient, les valeurs che­va­le­resques telles que je les ai évo­quées dans cet article : L’être « sig­ma » : « mani­pu­la­tion CIA-woke-LGBTQ+ ou résur­gence des valeurs che­va­le­resques ? »(8), des valeurs qui sont l’ADN même de la France, celles qui sont cen­sées pro­té­ger le faible et le dému­ni de l’arrogance du fort.
Non, cette nou­velle droite natio­nale, ou « patriote », non mili­tante, trop confiante, trop naïve, trop média­ti­que­ment façon­née, n’a jamais réa­li­sé qu’elle était constam­ment manœu­vrée par des gens qui se sou­ciaient fort peu de son ave­nir, la ligne bleue des Vosges étant, pour les mani­pu­la­teurs, rem­pla­cée avan­ta­geu­se­ment par celle du Jourdain. Les Français igno­raient le but avoué du chef de file de ces fai­seurs d’opinion(9), Jacques Attali, but qu’il avait pour­tant clai­re­ment énon­cé à plu­sieurs reprises, notam­ment à Public Sénat le 16 février 2010 : « On peut ima­gi­ner, rêver d’un Jérusalem deve­nant capi­tale de la pla­nète qui sera un jour uni­fiée autour d’un gou­ver­ne­ment mon­dial. »

C’est donc une popu­la­tion « réac­tion­naire » qui réagit immé­dia­te­ment et ins­tinc­ti­ve­ment à ce qui la touche le plus dans sa vie de tous les jours : l’insécurité. Depuis des décen­nies, les Français sont vic­times quo­ti­dien­ne­ment de vols, de viols, de meurtres bar­bares, une cri­mi­na­li­té sans frein puisqu’elle n’est pas, ou peu, répri­mée, cau­sée majo­ri­tai­re­ment par des délin­quants issus de l’immigration nord-afri­caine et sub-saharienne.

1972 : l’émergence du Front natio­nal
Cette droite patriote, consti­tuée pour beau­coup de rapa­triés d’Algérie, n’a ces­sé de voter, dès son émer­gence, pour le Front National, puis pour le Rassemblement natio­nal, n’y voyant aucune dif­fé­rence.
Dès l’apparition du F.N., le thème prin­ci­pal rete­nu fut celui de « l’immigration sau­vage ». Il faut se rap­pe­ler que le F.N. est né du rap­pro­che­ment du mou­ve­ment étu­diant Ordre Nouveau (dont votre ser­vi­teur fai­sait par­tie) avec Jean-Marie Le Pen et quelques-uns de ses amis, le 27 octobre 1972 ; le 21 juin 1973, un mee­ting est orga­ni­sé à La Mutualité à Paris par Ordre Nouveau qui pour­suit ses acti­vi­tés en paral­lèle avec celles du Front National nais­sant ; le thème du mee­ting ? « Halte à l’im­mi­gra­tion sau­vage ! » Oui, déjà en 1973 !Ordre Nouveau - 1973 - Immigration sauvage

« Les ora­teurs veillent à s’abs­te­nir de tout pro­pos à conno­ta­tion racia­liste. François Brigneau déclare : ʺLe peuple juif a gar­dé son inté­gri­té parce qu’il ne s’est pas mélan­gé(10), mais nous n’a­vons pas de leçons à rece­voir de la part de ceux qui ont mis les Palestiniens dans des camps ! »(11)
52 ans après, nous aurions aimé dire que rien n’a chan­gé si ce n’est que la situa­tion des Palestiniens s’est aggra­vée au point que nous pou­vons craindre leur totale dis­pa­ri­tion.
D’autres applau­dissent à cette pers­pec­tive.
À l’heure où j’écris, fin août 2025, la qua­si-tota­li­té de la « droite natio­nale » s’est ran­gée der­rière ses repré­sen­tants, par­le­men­taires ou non, pour sou­te­nir, sans état d’âme, Israël dans son entre­prise géno­ci­daire et le mas­sacre quo­ti­dien d’enfants inno­cents. Inconscience, indif­fé­rence, igno­rance, ou ter­ri­fiant cynisme ?
52 ans après, je suis tou­jours d’accord avec feu François Brigneau.
La droite natio­nale fran­çaise ne doit pas s’identifier à l’extrême-droite israé­lienne, bien plus radi­cale et bien peu exem­plaire ; Israël est un État-voyou(12).

Le salut des Français ne vien­dra pas d’Israël
Le salut des Français ne vien­dra pas d’Israël, Israël ne consi­dé­rant que son seul inté­rêt et n’étant guère pré­oc­cu­pé par le sort des Français. La situa­tion des Français est bien dif­fé­rente de celle des Israéliens, et les « Arabes » d’Israël, les Palestiniens, dont 175 000 d’entre eux sont chré­tiens, ne sont pas les mêmes que ceux de Dubaï ou d’Algérie, ou … de France.
Ce n’est pas Israël qui les débar­ras­se­ra des cri­mi­nels allo­gènes ; c’est la res­tau­ra­tion de mesures fortes qui ramè­ne­ront au Pouvoir des âmes éner­giques et déter­mi­nées qui sau­ront faire don de leurs per­sonnes dans l’intérêt com­mun ; il ne faut guère comp­ter sur la classe poli­tique actuel­le­ment au Pouvoir qui, quel que soit le par­ti repré­sen­té, ne songe qu’à la sau­ve­garde de ses pri­vi­lèges ; les Français n’ont pas besoin de paroles et de pro­messes qui ne seront pas tenues ; ils ont besoin de per­sonnes avi­sées et dés­in­té­res­sées qui œuvrent effi­ca­ce­ment au ser­vice de la patrie.
Cela a peu de chances de se pro­duire, à moins d’une véri­table révo­lu­tion dans les semaines ou les mois qui viennent ; par deux fois, des élec­tions tru­quées(13) avec l’assentiment tacite du RN ont por­té au Pouvoir un psy­cho­pathe com­plè­te­ment allu­mé et, la pro­chaine fois, les Français vote­ront comme un seul homme pour ce même RN, un par­ti qui les a tra­his 25 fois, qui s’est depuis long­temps ren­du, ou ven­du, à l’Ordre Mondial et qui sui­vra, le doigt sur la cou­ture du pan­ta­lon, toutes les consignes des oli­garques visant à faire dis­pa­raître défi­ni­ti­ve­ment leur pays.

Pour en reve­nir à ce qui se passe actuel­le­ment à Gaza et aux res­pon­sa­bi­li­tés qui incombent à ceux qui y com­mettent les pires exac­tions(14), quelles que soient les mons­truo­si­tés qu’a pu – ou que peut – accom­plir telle frange de tel peuple (il n’y a pas de peuple entiè­re­ment mau­vais dans son ensemble), le meurtre, a for­tio­ri l’assassinat pré­mé­di­té d’un être inno­cent, vul­né­rable et sans défense, les prive du sta­tut, de la digni­té – je ne dirais pas du pri­vi­lège – d’être un être humain et les retranche de cette com­mu­nau­té humaine.
Partout dans le monde, que l’on soit arabe, juif, gau­lois, eski­mo ou zou­lou, l’innocence doit être sacrée.
Attenter volon­tai­re­ment à la vie d’un être inno­cent(15) tel un enfant, ou vul­né­rable, telle une per­sonne âgée ou han­di­ca­pée, ou atten­ter à son inté­gri­té phy­sique, doit être consi­dé­ré comme le plus grand et le plus lâche des crimes par toute socié­té humaine et puni en conséquence.

Si nous mili­tons pour que la France ne s’engage pas dans des conflits qui ne la concernent pas direc­te­ment, de telle sorte que la diplo­ma­tie fran­çaise puisse conser­ver un sta­tut d’analyste lucide et aider ain­si à la paix dans le monde, nous réa­li­sons bien qu’il est impos­sible, au 21e siècle, de pré­tendre que telle ou telle ten­sion à tel ou tel endroit de la pla­nète, ne nous concerne pas.
Désormais, les causes qui les font naître sont tel­le­ment enche­vê­trées qu’il est impos­sible qu’elles n’aient pas d’effet sur un pays comme le nôtre qui a cepen­dant bien per­du de sa superbe depuis qu’il est diri­gé par Macron et les cré­tins irres­pon­sables qui l’ont pré­cé­dé au même poste.
Et depuis qu’il s’est entiè­re­ment sou­mis à l’Union Européenne et donc à l’Amérique et donc à Israël, et donc à l’Ordre mon­dial. Aussi, n’est-il pas inutile de ten­ter d’ouvrir quelques pros­pec­tives (sur­pre­nantes) en lien avec ce dos­sier, avant de le fermer.

L’énigme khazare

La socié­té israé­lienne est loin d’être une socié­té mono­li­thique ; mul­ti­tude de cou­rants reli­gieux, cultu­rels, phi­lo­so­phiques, spi­ri­tuels, poli­tiques, s’y côtoient et s’y affrontent quel­que­fois avec véhé­mence ; on y trouve le pire et le meilleur ; com­men­çons par le pire, il est repré­sen­té par le gou­ver­ne­ment actuel et ceux qui le sou­tiennent.
Dans un article du Saker fran­co­phone du 20 août 2025, repris par SOTT, inti­tu­lé : Le cer­veau rabou­gri d’une socié­té nazi­fiée(16), l’auteur pré­sente une thèse qui nous ramène à nou­veau à la deuxième guerre mon­diale, dénon­çant un pro­ces­sus de « nazi­fi­ca­tion » de la socié­té israé­lienne actuelle, repre­nant le thème de la vic­time qui devient bour­reau ; cette ana­lyse psy­cho-socio­lo­gique a ceci d’intéressant qu’elle donne une piste (qui se rap­proche de celle de Claude Bourrinet évo­quée plus haut) pour com­prendre pour­quoi les foules occi­den­tales res­tent indif­fé­rentes aux mas­sacres en cours à Gaza : « Cela com­mence par la déshu­ma­ni­sa­tion de la popu­la­tion-cible – les Palestiniens qua­li­fiés « d’a­ni­maux humains » ou de « ter­ro­ristes », quel que soit leur âge ou leur situa­tion. Cela conti­nue avec la créa­tion d’une mytho­lo­gie de vic­ti­mi­sa­tion per­pé­tuelle qui jus­ti­fie toute atro­ci­té comme étant de la « légi­time défense(17). Cela abou­tit à une popu­la­tion tel­le­ment endoc­tri­née qu’elle mani­feste pour le droit de vio­ler des pri­son­niers pales­ti­niens pen­dant qu’elle regarde des enfants mou­rir de faim et ne res­sent que de la satis­fac­tion […] Le plus effrayant est peut-être la par­ti­ci­pa­tion enthou­siaste des enfants à cette culture de la cruau­té. Des vidéos cir­culent mon­trant de jeunes Israéliens chan­tant des chan­sons sur la des­truc­tion de Gaza,(18), des enfants célé­brant la mort de Palestiniens et des ado­les­cents posant avec des armes tout en fai­sant des blagues sur la « chasse aux Arabes ».
Un détail non négli­geable est que la plu­part de ces vidéos pré­sentent des Juifs ash­ké­nazes blancs se moquant des traits sémi­tiques des Palestiniens, d’une manière trou­blante, simi­laire à la façon dont les nazis décri­vaient leurs vic­times.
[…] Ce à quoi nous assis­tons est l’a­bou­tis­se­ment de décen­nies d’en­doc­tri­ne­ment pour le pou­voir nazi, mas­quée par un lan­gage vic­ti­maire, fina­le­ment auto­ri­sée à deve­nir ce qu’ils fai­saient sem­blant de détes­ter : des Zio-(Ashke)nazis. »
L’auteur de cet article emploie un mot éton­nant, une contrac­tion de « Ashkenazes », les juifs ori­gi­naires de l’est de l’Europe, et de « nazis » : « Ashkenazis ». Voyons pour­quoi ce rap­pro­che­ment inso­lite a été fait.
Il y a bien en Europe actuel­le­ment un État dont une bonne par­tie de l’armée se réclame ouver­te­ment du nazisme, et qui est diri­gé par… un juif : c’est l’Ukraine dont son ex-pré­sident (Zelensky n’est offi­ciel­le­ment plus pré­sident depuis le 19 mai 2024) disait le 5 avril 2022 à Kiev : « Je pense que tout notre peuple sera notre grande armée. Nous devien­drons un “Grand Israël” ».

Volodymyr Zelinsky - Grand Israël
Il faut se sou­ve­nir que Stepan Bandera, qui pro­cla­ma l’indépendance éphé­mère de l’Ukraine à Lviv le 30 juin 1941, et qui est consi­dé­ré comme un héros par une par­tie des Ukrainiens, col­la­bo­ra avec l’Allemagne nazie en créant la Légion ukrai­nienne, sous com­man­de­ment de la Wehrmacht. D’où cette curieuse coha­bi­ta­tion actuelle.
Il existe une autre étrange coïn­ci­dence qui va mar­quer le des­tin du peuple juif et dont l’action se situe dans la même région, puisqu’elle était le ter­ri­toire d’un peuple tur­cique ori­gi­naire du nord du Caucase, les Khazars, éta­bli en royaume en Ukraine et dans la région alen­tour, entre le VIIe et le XIIIe siècle.
Et nous revoi­là avec ce néo­lo­gisme : Ashkenazis, car les Khazars sont quel­que­fois phy­si­que­ment proches des slaves, sou­vent blonds aux yeux bleus, comme le sont cer­tains juifs ash­ke­nazes.
L’auteur de l’article pré­ci­té relance invo­lon­tai­re­ment une vieille polé­mique débu­tée en 1976, à l’époque où Arthur Koestler (1905−1983) fait paraître un livre inti­tu­lé : La Treizième tri­bu.

Arthur Koestler - Treizième tribu

Deux per­son­nages atta­chants, mais déran­geants pour l’Establishment : Arthur Koestler et Shlomo Sand, vont nous per­mettre de mieux connaître l’importance de ce peuple dans l’Histoire contemporaine.

Arthur Koestler Shlomo Sand
Arthur Koestler Shlomo Sand

Arthur Koestler
Arthur Koestler est un juif hon­grois de langue alle­mande, il sera écri­vain, jour­na­liste, essayiste, de natio­na­li­té hon­groise, bri­tan­nique, autri­chienne ; il vivra en Hongrie, en Autriche, en Palestine, en France, en Espagne, en Allemagne, en Angleterre, il sera com­mu­niste, puis anti­com­mu­niste, condam­né à mort par les fran­quistes, il sera échan­gé contre la femme d’un pilote espa­gnol, cet aven­tu­rier s’engagera dans la Légion étran­gère, écri­ra le roman qui l’a ren­du célèbre : Le Zéro et l’infini, il vivra dans un kib­boutz, sera le cofon­da­teur du Betar (mou­ve­ment de jeu­nesse sio­niste), on trou­ve­ra même le nom de ce jour­na­liste intré­pide, sorte de Tintin de l’Est, dans le Comité de patro­nage de… Nouvelle École, à la créa­tion de cette revue de la Nouvelle Droite.
Bref, une vie bien rem­plie qui donne le tour­nis.
Et donc, en 1976, il fera paraître cet ouvrage qui va bou­le­ver­ser les connais­sances que nous avions sur l’origine du peuple juif et de ses douze tri­bus car il va en ajou­ter une trei­zième, d’où le titre de son livre : La Treizième tri­bu dans lequel « il défend la thèse selon laquelle les Juifs d’Europe de l’Est et leurs des­cen­dants, c’est-à-dire les Ashkénazes, ne des­cendent pas (ou peu) des anciens Israélites, mais prin­ci­pa­le­ment des Khazars, un peuple ori­gi­naire de la région du Caucase du Nord qui a été conver­ti (par ses diri­geants, NDLR) au VIIIe siècle au judaïsme et aurait migré plus tard vers ce qui est aujourd’­hui l’Europe de l’Est, sous la pres­sion de tri­bus nomades venues d’Asie cen­trale. Koestler se réfère aux tra­vaux de l’his­to­rien israé­lien Abraham N. Poliak. » (Wikipedia)
Évidemment, cette thèse crée des remous en Israël, mais aus­si en Amérique où le récit biblique consti­tue la base reli­gieuse, et au-delà, de la vie amé­ri­caine, mais aus­si au sein de la dia­spo­ra juive par­tout dans le monde car elle casse le dogme de l’antique ori­gine du peuple juif élu par Dieu ; d’autant plus que la pré­sen­ta­tion que Koestler fait de son ouvrage n’arrange pas les choses : « Ces lignes ont été écrites à une époque où l’on ne connais­sait pas encore toute l’é­ten­due de l’ho­lo­causte nazi, mais cela ne change rien au fait que la grande majo­ri­té des juifs sur­vi­vants vient de l’Europe orien­tale et qu’en consé­quence, elle est peut-être prin­ci­pa­le­ment d’o­ri­gine kha­zare. Cela vou­drait dire que les ancêtres de ces juifs ne venaient pas des bords du Jourdain, mais des plaines de la Volga, non pas de Canaan, mais du Caucase, où l’on a vu le ber­ceau de la race aryenne ; géné­ti­que­ment ils seraient appa­ren­tés aux Huns, aux Ouigours, aux Magyars, plu­tôt qu’à la semence d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. S’il en était bien ain­si, le mot « anti­sé­mi­tisme » n’au­rait aucun sens : il témoi­gne­rait d’un mal­en­ten­du éga­le­ment par­ta­gé par les bour­reaux et par les vic­times. A mesure qu’elle émerge len­te­ment du pas­sé, l’a­ven­ture de l’empire kha­zar com­mence à res­sem­bler à une farce, la plus cruelle que l’Histoire ait per­pé­trée »(19).

Shlomo Sand
Shlomo Sand, né le 10 sep­tembre 1946 à Linz en Autriche, est un his­to­rien israé­lien, pro­fes­seur à l’u­ni­ver­si­té de Tel Aviv depuis 1985.
C’est un fran­co­phone qui a fait ses études uni­ver­si­taires à Paris dans les années 1970 où il a sou­te­nu une thèse sur le phi­lo­sophe Georges Sorel ; il est l’organisateur en 1982 d’un col­loque à Paris sur ce même per­son­nage.
En 2008, il écrit un livre pour le moins ico­no­claste : Comment le peuple juif fut inven­té(20), repre­nant en par­tie les thèses de Koestler quant aux ori­gines du peuple juif ; son ouvrage sera qua­li­fié par les his­to­riens israé­liens confor­mistes de « mythe de l’o­ri­gine kha­zare des Ashkénazes par conver­sion ». Selon Sand, « l’in­ven­tion » d’une his­toire natio­nale conti­nue serait l’œuvre de sio­nistes du début du XXe siècle. Même s’il admet la réa­li­té d’un « peuple yid­dish » exis­tant en Europe de l’Est, peuple qui sans être une nation pos­sé­dait une civi­li­sa­tion et une culture popu­laire moderne, l’au­teur conteste l’exis­tence réelle d’un peuple juif inter­na­tio­nal. » (Wikipedia, Comment le peuple juif fut inventé).

Shlomo Sand - Invention peuple juif Shlomo Sand - Cesser juif

Nous ne serons pas éton­nés que le livre de Sand ait reçu un accueil pour le moins miti­gé en Occident.
Ainsi, Sand dit que la « grande presse pari­sienne (Le Monde, Le Figaro, Libération…) ne lui a pas consa­cré le moindre compte ren­du… ». Son livre a réus­si quand même à fran­chir les bar­rières de la cen­sure occi­den­tiste en rece­vant en 2009 en France le Prix Aujourd’hui qui récom­pense un « ouvrage poli­tique ou his­to­rique sur la période contem­po­raine ».
Aux États-Unis, la com­mu­nau­té néo-conser­va­trice juive n’a pas du tout aimé le pas­sage du livre de Sand concer­nant l’origine kha­zare des Israélites « qui décons­truit l’i­dée d’un droit au retour fon­dé sur des notions eth­niques » ; on s’en serait dou­té…
En 2013, Shlomo Sand, qui sou­hai­tait que la Palestine soit recon­nue dans ses fron­tières, édite un nou­vel ouvrage polé­mique : Comment j’ai ces­sé d’être juif, dont il résume ain­si le thème : « Supportant mal que les lois israé­liennes m’imposent l’appartenance à une eth­nie fic­tive, sup­por­tant encore plus mal d’apparaître auprès du reste du monde comme membre d’un club d’élus, je sou­haite démis­sion­ner et ces­ser de me consi­dé­rer comme juif. »

Le Grand Israël

Dans un article du 22 décembre 2024, Syrie, les racines du chaos(21), j’évoquais le mythe sio­niste du « Grand Israël », mythe expan­sion­niste sou­te­nu avec fer­veur par les groupes sio­nistes avec à leur tête Netanyahu, qui s’appuient sur les écrits bibliques, « la Terre pro­mise par Dieu aux Enfants d’Israël », pour reven­di­quer les ter­ri­toires des pays voi­sins de l’actuelle Israël incluant la Palestine, bien sûr, la Jordanie, le Liban, une par­tie de la Syrie, de l’Irak, de l’Égypte et de l’Arabie saou­dite. Vaste projet.

Ces reven­di­ca­tions ne reposent pour l’instant que sur des allé­ga­tions reli­gieuses, les archéo­logues n’ayant, par exemple, rien trou­vé des ves­tiges des temples et palais « recou­verts d’or » du Xe siècle avant notre ère, comme celui de Salomon, minu­tieu­se­ment décrit par les textes sacrés. « Il n’existe aucune don­née archéo­lo­gique indi­quant qu’une des grandes construc­tions trou­vées sur l’é­ten­due géo­gra­phique cor­res­pon­dant à Israël ait été bâtie par Salomon effec­ti­ve­ment. »
« Concernant les tri­bus juives men­tion­nées dans la Bible, ni leur nom ni leur situa­tion géo­gra­phique ne sont attes­tés par l’ar­chéo­lo­gie, ni dans aucune archive, ni sur aucune ins­crip­tion. » (Wikipedia : don­nées archéo­lo­giques sur David et Salomon).
On peut com­prendre que les thèses avan­cées par Koestler et Sand aient pu for­te­ment déplaire aux pro­mo­teurs de ce pro­jet de « Grand Israël ».
Ce qui ne veut pas dire que ni le temple de Salomon, ni les tri­bus juives en ques­tion n’existent pas ou n’ont jamais exis­té ; après tout, il a fal­lu pas moins de 24 cam­pagnes de fouilles pour mettre à jour les 9 villes de Troie…
La véri­té finit tou­jours par sor­tir du puits, mais elle n’est pas tou­jours aus­si belle qu’on l’espérait.

Pierre-Émile Blairon

« Gaza vit depuis si long­temps sous le régime de la guerre et du blo­cus qu’on en oublie sa longue his­toire et ce qu’elle fut vrai­ment : l’une des villes les plus anciennes de la région, un car­re­four très ani­mé où se ren­contrent la Syrie, l’Égypte, l’Arabie et la Méditerranée. Dans le cadre de ce cycle de confé­rences “Gaza, 4000 ans d’his­toire”, Maurice Sartre (pro­fes­seur émé­rite d’histoire ancienne, Université de Tours) vous pro­pose de la décou­vrir. »
https://sorbonne-tv.pantheonsorbonne.fr/haute-antiquite-lepoque-romaine

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280 employés de l’ONU ont été tués par l’armée israé­lienne
https://news.un.org/fr/story/2025/03/1154081

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Jacques Attali :
« Il fau­drait orga­ni­ser la venue de deux mil­lions d’é­tran­gers par an entre 2020 et 2040 ».
Bernard-Henri Lévy :
« Nous pré­ten­dons être contre l’im­mi­gra­tion illé­gale, mais nous en avons besoin et tâchons de lui faire bon accueil. »
Daniel Cohn-Bendit :
« Il serait bon que le pour­cen­tage d’é­tran­gers atteigne un jour le tiers de la popu­la­tion. La barque est loin d’être pleine, elle est même trop vide. »
Bernard Kouchner :
« À 28 pays, l’Europe doit être capable d’ac­cueillir tous les migrants. Tout le monde doit se sen­tir concer­né, des pays qui bordent la Méditerranée aux pays scan­di­naves. »
Julien Dray :
« Les clan­des­tins nous aident à construire la France. Et sou­vent, ils la construisent encore mieux que les Français de souche. »
Rav David Touitou (rab­bin émi­nent don­nant des cours presque quo­ti­diens sur Internet):
« Ce que je vous ai dit tout l’heure est mar­qué dans le Sanhédrin. Le Mashiah [le Messie] ne vien­dra que lorsqu’Edom, l’Europe, la Chrétienté, sera tota­le­ment tom­bée. Donc je vous pose la ques­tion : c’est une bonne nou­velle que l’Islam enva­hisse l’Europe ? C’est une excel­lente nou­velle, ça annonce la venue de Mashiah ! » (extrait de Mashiah où es-tu ? cours filmé)

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De fait, le judaïsme inter­dit les mariages entre juifs et non-juifs.

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Article « Ordre nou­veau » dans l’encyclopédie Metapedia : 

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J’y inclus les actes de bar­ba­rie et de tor­ture à l’encontre des ani­maux qui sont aus­si des êtres innocents.

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Mantra repris par la « droite natio­nale » fran­çaise pour jus­ti­fier le mas­sacre de dizaines de mil­liers de civils pales­ti­niens : « Israël a bien le droit de se défendre. » Une troupe entraî­née, sur­ar­mée et sur­équi­pée qui se « défend » contre des enfants sans armes ? Belle armée que voilà !

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Arthur Koestler, La Treizième tri­bu, Last Century Press

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Chez Fayard en 2008

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Les articles du même auteur

Pierre-Émile Blairon

Pierre-Émile Blairon est l’auteur d’un cer­tain nombre de livres liés à l’Histoire, notam­ment de la Provence, de Nostradamus à Giono et à la fin du Cycle :

6 Commentaires 

  1. L’ancien rat noir approuve votre article haut la main 😀 Grandeur déca­dence déchéance de ce qui fut la « droite natio­nale » ! Honneur sau­vé par les NR ! Lire ou relire « Nuremberg ou la terre pro­mise » … et bien sûr Pierre Gripari (L’Histoire du Méchant Dieu /​Le devoir de blas­phème), et pour­quoi pas « Les Mythes fon­da­teurs… » (Garaudy). Qu’ajouter à cette ana­lyse de la situa­tion du peuple d’é­lite sûr de lui-même et domi­na­teur ? La fon­da­tion de l’en­ti­té sio­niste s’est faite par le ter­ro­risme en bandes orga­ni­sées et son exis­tence se per­pé­tue par les mêmes moyens en mode de gouvernement.

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  2. Mais sur­tout, après 80 ans de pro­pa­gande média­tique et culpa­bi­li­sa­tion de TOUTES les géné­ra­tions, par tous les moyens, mais auto-finan­­cées par les impôts et taxes de tous les Citoyens des diverses vil­lé­gia­tures (pas folle la guêpe) ! Le hasard n’existe pas, avec ce genre d’en­geances, tout est mani­pu­la­tion sour­noise depuis long­temps… voire : Générationnelle !!!

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  3. N’associez pas Nietzche avec l’é­poque hit­lé­rienne. C’est que vous ne l’a­vez pas lu ou pas com­pris. La volon­té de puis­sance est une force vitale, c’est dépas­ser ses propres limites, rien à voir avec une volon­té de domi­na­tion des autres…
    Merci de ne pas faire d’amalgames.
    Pour le reste, nous nous sou­vien­drons long­temps en effet de cette inac­tion mor­bide, une honte pour la France !
    Merci !

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    • Nous veillons à mettre en ita­liques et entre guille­mets les pro­pos des auteurs que nous citons ; l’au­teur de « l’a­mal­game » que vous contes­tez et dont nous n’a­vons pas omis de men­tion­ner le nom n’est pas l’au­teur de l’ar­ticle et, de sur­croît, Pierre-Émile Blairon pré­cise qu’il n’est pas en accord avec l’hy­po­thèse de Claude Bourrinet.

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  4. Merci pour ce remar­quable article qui, hélas, ne sera pas repris par les mass-medias « mains­tream »… car
    diri­gés par QUI l’on sait et qui ne dif­fusent que de la pro­pa­gande à la « Bernays ».

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    • Très belle étude.
      Fuir les mythes. Accepter la réa­li­té, la froide réalité.

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