
Le consternant dilemme d’un peuple à l’agonie : s’acoquiner avec les islamo-gauchistes ou se prostituer avec les sionisto-droitards ?
Droite et gauche d’autrefois
Dans ma jeunesse estudiantine aixoise, nos revues militantes (je faisais alors partie de ce que les gens de gauche appellent un « groupuscule », le MJR : Mouvement Jeune Révolution, un groupe proche des dissidents solidaristes russes, créé par le capitaine Sergent, l’un des chefs de l’OAS(1)) avaient un slogan très explicite : ni banques, ni soviets ! (la Russie n’avait alors pas encore retrouvé sa liberté) ; puis il a été remplacé par un autre slogan, tout aussi efficace : Ni keffieh, ni kippa !, probablement lancé par le GUD, un autre mouvement de jeunesse nationaliste.
Ces deux slogans reflètent à merveille l’évolution des équilibres mondiaux, le déplacement des plaques tectoniques géopolitiques planétaires qui auront pris quelques dizaines d’années pour arriver au chamboulement que nous vivons actuellement.
La chute de l’URSS a révélé que la doctrine communiste, qui s’était effondrée en même temps que le mur de Berlin, avait constitué une sorte de paravent éphémère (74 ans, une génération(2)) plus ou moins bricolé, une terrifiante plaisanterie intellectuelle sacrifiant des millions d’êtres humains à une utopie, dégradé en dystopie, qui n’avait finalement convaincu personne.
Ce paravent socialiste brinquebalant cachait un autre système globaliste plus élaboré et plus nocif, dépassant le simple cadre idéologique et politique, mis en place depuis bien plus longtemps, qui avait étendu sa toile sur l’ensemble de la planète avec des méthodes et des objectifs encore plus dangereux, sataniques et totalitaires(3) que les débordements de l’Internationale socialiste (stalinisme, maoïsme, Pol-Pot, et autres sanglantes lubies « progressistes ») en se présentant sous le masque de la « démocratie », du « libéralisme », de la « liberté » et autres fariboles.
Un troisième slogan fleurissait alors : Europe, jeunesse, révolution. Rien de plus attendu que le mot « révolution » quand on a 20 ans ; quant à l’Europe, il ne s’agissait pas de l’Europe mondialiste de Bruxelles créée par les États-Unis, mais de celle nos ancêtres celtes, grecs, romains, nordiques… que nous voulions faire revivre.
Nous avions acquis quelques bribes de l’histoire de notre lointain passé indo-européen dont nous étions les derniers défenseurs ; de ce fait, nous n’étions certes pas « judéo-chrétiens(4)» ni même occidentistes(5), même si certains d’entre nous s’étaient un temps fourvoyés avec le mouvement « Occident(6) », un concept politique qui était alors entendu comme un rempart contre le communisme et l’internationalisme(7), le « mondialisme » de l’époque.
Le mondialisme actuel, ou « globalisme » ou « Ordre mondial », je le rappelle à chaque intervention, s’appelle aussi « l’Occident » mais cette occurrence n’a plus du tout la même signification que celle des années 60 et 70 ; c’est une entité qu’on peut définir aujourd’hui comme « satanique », voire « pédo-satanique », constituée de trois pôles :
• L’Israël sioniste (qui n’englobe pas la totalité du peuple d’Israël ni, d’ailleurs, la même Histoire)(8).
• Les États-Unis (qui n’englobe pas, de même, la totalité du peuple américain, de l’Amérique profonde, en complet désaccord avec ce qui est appelé « l’État profond » qui, lui, signifie le pouvoir occulte).
• L’Union européenne, dont les Français (comme d’autres peuples européens) ne voulaient pas mais que le délinquant Sarkozy a imposée aux Français en bafouant leur vote en 2005.
Hiérarchie : l’Union européenne est totalement inféodée aux États-Unis et les États-Unis eux-mêmes sont sous la coupe de l’Israël sioniste(9).
Les notions de « gauche » et « droite », celles qui déterminent la place des députés dans l’hémicycle, étaient encore assez marquées et ceux qui s’en revendiquaient avaient quelque légitimité à le faire puisqu’elles représentaient encore de vraies valeurs et leurs tenants étaient conservateurs à droite et progressistes à gauche.
De fait, ces notions de « gauche » et « droite » ont lentement été vidées de leur contenu idéologique et ne servent plus qu’aux politicards corrompus de l’Assemblée nationale ou du Sénat qui les agitent selon leur intérêt comme épouvantail, ou chiffon rouge, pour les benêts de l’un ou l’autre camp.
Le monde réel n’est plus « de droite » ou » de gauche » ; il est « traditionaliste » ou « globaliste »(10).
Mais ce déplacement de paradigme n’intéresse nullement les politicards français qui ne veulent surtout rien changer.
Islamo-gauchistes de LFI, sionisto-droitards du RN, et les autres : un ramassis de fripouilles
(Les autres : macronistes européo-globalistes, girouettes socialos, caméléons écolos, marionnettes LR)
J’ai quelque réticence à employer ce mot : « français » à propos de la plupart de ces élus des deux Assemblées où ces gens sont censés représenter la voix de leurs électeurs.
Car il n’y a pas un seul groupe qui se préoccupe du sort de ceux qui les ont placés dans leur fauteuil qu’ils espèrent inamovible, c’est-à-dire les Français.
Je ne vais développer que sur les deux partis les plus importants ; il n’y a rien à dire sur les autres parce qu’ils n’ont eux-mêmes rien à dire, ils sont là pour les prébendes, et c’est tout. Les péripéties grotesques concernant les motions de censure présentées et rejetées ce jeudi 16 octobre 2025 en sont la parfaite illustration. Seules, quelques individualités ont eu le courage de ne pas suivre les consignes de leurs groupes au risque de leur exclusion.
Islamo-gauchistes de LFI : islamo-gauchistes veut tout dire et le nom de leur groupe aussi, en inversion : La France Insoumise ; chez eux, il n’est question ni de la France, ni d’insoumission ; pour rappel, islam, avec lequel ces gens sont étroitement liés, signifie : soumission.
Ils se sont alliés à l’islam en France pour obtenir les voix de ceux qu’ils protègent, et sont alliés du mondialisme « woke » ailleurs ; c’est ainsi qu’on a vu récemment la tête de liste européenne de LFI, Manon Aubry, se jeter dans les bras d’Ursula Von Der Leyen pour la féliciter lors de son élection à la présidence de la Commission européenne. C‘était l’élan du cœur !

En même temps, à l’Assemblée nationale, les députés LFI ne serrent pas la main de leurs collègues du Rassemblement National
Donc, ils sont en France, vivent grassement de nos impôts, pour le reste, la France ne les concerne aucunement. Ils défilent régulièrement avec des drapeaux palestiniens dans les rues de nos villes (on n’a jamais vu un seul drapeau français dans leurs manifs) mais le sort des Palestiniens ne les intéresse pas plus que celui des Français, c’est encore pour ramener vers eux les voix des musulmans.
Les sionisto-droitards du RN : dans un article précédent, j’ai tracé un portrait-type du « droitard »(11) selon ma version : un petit-bourgeois, fils de grand bourgeois, émoustillé par sa témérité lors de la révolution d’opérette de 1968(12) ; le naturel revenant au galop, il s’est installé dans sa zone de confort qu’il a géré comme son patrimoine, en bon père de famille, selon la formule notariale de rigueur ; il a remisé ses quelques idées de gauche, trop romantiques et trop encombrantes et a voté dès lors pour le RPR, l’UMP et LR avant de se donner une seconde bouffée d’intrépidité en abordant ses vieux jours, proclamant que, désormais, il soutiendrait le RN ; ça tombait bien ; Marine Le Pen, après force gages de soumission, de contorsions diplomatiques et de professions de foi sioniste(13), commençait à se placer dans les petits papiers des pressetitués, qui consentaient, sur l’injonction de leurs milliardaires de patrons, à l’inviter dans leurs émissions télévisuelles, avec quelques grimaces et en se bouchant le nez. Papa droitard était aux anges !
Un papa sionisto-droitard, catho de surcroît (mais il a oublié ce détail depuis longtemps), qui n’a pas levé un sourcil quand il a su, ou vu, ou plutôt, quand il n’a pas voulu voir ou savoir, que des milliers d’enfants ont été délibérément massacrés par l’entité sioniste, certains ensevelis vivants par les bulldozers de Tsahal. « Oui, mais… », lui a‑t-on dit au RN, droit dans ses bottes, « les Israéliens ont bien le droit de se défendre »…

Tel Aviv – 28 mars 2025
Je le répète : ce n’est pas parce qu’on dénonce le « massacre des innocents », c’est-à-dire le massacre de dizaines de milliers d’enfants, de femmes et de vieillards, ce que tout être normalement constitué devrait aussi dénoncer, qu’on doit être classé comme favorable à l’immigration, ce qui se traduit, pour les débiles mentaux : favorables aux Arabes et à l’invasion de notre pays par les hordes immigrées.
Toute la politique du RN depuis que Marine Le Pen en a pris les commandes n’a consisté qu’à se fondre dans le politiquement correct du mondialisme (pro-Union Européenne, pro-Otan, pro-OMS, pro-néo-cons (quelle amusante contraction !), pro-transhumanisme, pro-sionisme et pro-trumpisme (pardon, il y a là un pléonasme), etc., le RN coche servilement toutes les cases du parfait petit globaliste ; j’ai maintes fois souligné cette dérive, ou cette inversion de l’esprit fondateur de ce parti dans mes articles dûment référencés. Marine Le Pen réussit l’exploit machiavélique de faire croire à ses électeurs — et peut-être-même à ses propres troupes — par un discours à l’opposé de ses actes, qu’elle suit la voie qu’avait tracée feu son père… Elle en aura au moins appris quelque chose : comment utiliser le pouvoir de la parole, avec une variante : même si cette parole n’est pas suivie d’effet concret, ou même si elle est suivie d’effets contraires, ça n’a aucune importance ; les Français se contentent des promesses et des belles paroles ; ils en ingurgitent tous les jours avec voracité jusqu’à l’indigestion et appliquent en inversion le célèbre adage : « les paroles s’envolent, les écrits restent. »
Robert Ménard, maire de Béziers, inaugure le jeudi 28 août 2025, la « Place du 7 octobre ». À cette occasion un olivier et une stèle en mémoire d’Ilan Halimi furent dressés.
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| [source : Ville de Béziers sur Instagram] Cliquez sur les images pour les agrandir |
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La France : un peuple à l’agonie
Que pensent les Français de tout ce charivari ? Je viens de donner un aspect de leur état d’esprit concernant les électeurs du RN et ceux de LFI, mais on peut généraliser à l’ensemble de la population : Ils n’en pensent rien, rien du tout, électrocardiogramme plat.
J’ai proposé en titre un choix binaire qui semble opposer deux vues-du-monde ; en réalité, il n’y a pour les Français aucun choix ; ce titre n’expose que l’apathie d’un peuple qui observe avec fascination, du fond de son fauteuil, sa propre disparition et avale avec délectation (pour les plus masochistes), ou résignation, ou plus vraisemblablement, avec indifférence, tous les épisodes de la série télé qui décrivent leur lente déchéance ; ils ne se sentent pas concernés.
Tout peuple qui se renie disparaît.
Je terminerai sur une note, non pas optimiste, mais positive ; le temps est venu pour les êtres éveillés de changer de paradigme et de se regrouper, de travailler en synergie, chacun et chaque groupe dans sa région élective et dans son domaine de prédilection ; nous ne pouvons pas compter sur un improbable réveil des masses qui ont été lobotomisées, notamment lors de l’offensive globale qu’ont déclenchée les forces obscures contre les humains au début des années 2020.
Les paliers d’évolution et les révolutions ont toujours été le fait d’une minorité. C’est ce qu’affirmait le philosophe René Guénon quand il écrivait, dans Le Règne de la quantité et les signes des temps que les événements qui vont inévitablement advenir « ne pourront pas être compris par la généralité, mais seulement par le petit nombre de ceux qui seront destinés à préparer, dans une mesure ou dans une autre, les germes du cycle futur. Il est à peine besoin de dire que, dans tout ce que nous exposons, c’est à ces derniers que nous avons toujours entendu nous adresser exclusivement, sans nous préoccuper de l’inévitable incompréhension des autres ».
Pierre-Émile Blairon
Voir mon article du 6 avril 2025 : L’Europe est morte, vive l’Europe !
Nous avons ici une description brillante, limpide et concise du mondialisme par la psychologue Marion Saint-Michel qui décrit le comportement et le caractère très dérangés des psychopathes qui nous dirigent sur le plan mondial.
Voir à ce sujet mon article du 1er septembre 2025 : L’Occident et la droite nationale française face à l’anéantissement de Gaza.
Voir mon article du 22 février 2024 : Traditionalistes contre globalistes : le grand chambardement planétaire
Lire mon article : Affaire Sarkozy : la France n’a que les représentants qu’elle mérite du 1er octobre 2025
Lire également dans nos colonnes : Conseils aux droitards se rêvant en révolutionnaires du 27 mars 2023 par
Voir l’article de Georges Gourdin concernant Dominique de Villepin : Galouzeau, ce galopin ! du 16 octobre 2025 ; mais une autre canaille comme Sarkozy fait aussi bien l’affaire. D’ailleurs, avant sa condamnation et son prochain emprisonnement, il magouillait pour se faire accepter des hautes instances du RN.
Et après avoir exclu son père (il avait alors 87 ans !) du parti qu’il avait lui-même fondé en 1972 avec quelques membres d’Ordre Nouveau, comme je le rappelais un peu plus haut.
Pour appuyer sa « conversion » au sionisme, elle avait auparavant dépêché son adjoint Jordan Bardella et sa nièce Marion Maréchal en Israël pour se prosterner devant le génocidaire Netanyahou, que j’aime surnommer Netoyonthou, poursuivi par la Cour Pénale Internationale de Justice pour crime de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza occupée. (Voir mon article du 31 mars 2025 : Condamnation de Marine Le Pen : l’extrême-droite la plus bête du monde !)
Les articles du même auteur





Ilan Halimi n’a pas été victime d’antisémitisme ! Sémite : population de Moyen-Orient (Liban-Syrie-Jordanie-Palestine) – mais, plutôt d’antisionisme (l’idéologie israélienne du Moyen-Orient).
Pour ce qui est des manifestations pro-palestiniennes, à Besançon il y avait des drapeaux « bleu-blanc-rouge » aux côtés des drapeaux palestiniens.
Merveilleuse et terrifiante analyse…
La France : un peuple à l’agonie … Quand on a vu le déroulement du Covidiot, dans son ensemble, la question se pose même plus !… A contrario, c’est applicable à énormément d’individus ! Même mondialement… C’est pas imputable à l’instruction ! Intergalactiquement, on sait pas encore ?!… Patience …
En d’autres termes, Le Pen et le « beur » ou encore « panem et circenses », tel est le dilemme offert aux Français en ce régime fantoche finissant. Ni révolution, ni grand soir ne sont à l’ordre du jour, et pour cause, ceux-ci sont effectivement le fait exclusif d’une infime partie des classes dominantes qui sont bien en peine d’affronter l’ours russe et le dragon chinois.
Au final, on en revient toujours et encore à la lucidité de La Fontaine : « La raison du plus fort est toujours la meilleure. »
Très bon article mais dommage que l’on ne trouve pas les renvois en bas de page
Réponse :
Il ne s’agit pas de renvois en bas de page, puisqu’il n’y a pas de pages proprement dites !
Il convient de cliquer sur le chiffre entre parenthèses, par exemple (1), et cela déclenche l’affichage du renvoi dans une fenêtre qui apparaît en incrustation.
La lecture du texte en est facilitée puisqu’il n’est plus nécessaire de naviguer en permanence tout en bas de l’article et de perdre le fil de sa lecture.